samedi 27 décembre 2008

Bonne année à toutes et tous!

Toute l'équipe de Passerelle vous souhaite à toutes et tous une très bonne année 2009. Qu'elle vous apporte, ainsi qu'à tous ceux qui vous sont chers, santé, joie et prospérité.
Nous profitons également de notre blog pour présenter aux membres du conseil municipal, et particulièrement à celles et ceux de la municipalité, tous nos voeux pour les douze mois à venir, en espérant que, dans les décisions à venir, ils prendront enfin en compte les réelles préoccupations des Mussipontaines et des Mussipontains et qu'ils se souviendront pourquoi ils ont été élus en mars dernier.
2008 fut pour eux l'année du tatonnement, voire d'une certaine errance. Nous leur souhaitons de se reprendre en main et de faire preuve de l'audace et du courage politique dont notre ville aura bien besoin au cours d'une période, crise économique oblige, qui s'annonce très difficile.
Pour notre part, nous continuerons à être vigilants face aux mesures parfois très discutables prises par la municipalité, à faire preuve de sens critique quand cela sera nécessaire et à tout faire pour qu'un maximum de nos concitoyens participent à la vie de leur cité. A ce sujet, au cours des six derniers mois, période de lancement de notre association, vous êtes près de 3.000 à être venus visiter notre blog et plus de 10.000 pages ont été ouvertes. Ces résultats sont extraordinaires pour une structure aussi jeune que la nôtre. Ils prouvent l'intérêt des habitants de Pont-à-Mousson pour leur ville et évidemment nous encouragent à poursuivre dans cette voie.
Dans ce cadre, je tiens, au nom de l'ensemble des membres de Passerelle à saluer et bien sûr à remercier chaleureusement les nombreuses personnes qui nous apportent régulièrement leur soutien et leurs encouragements. Votre présence à nos côtés est très précieuse.
Merci à vous.
Encore une bonne et heureuse année 2009 à tous.
Olivier Postal

mercredi 17 décembre 2008

Atout-Pont : « Brisons la glace »

L’association des commerçants de Pont-à-Mousson, Atout Pont, est une nouvelle fois entrée en conflit avec le maire de la ville, Henry Lemoine.
Sujet de la discorde : la patinoire installéePlace Duroc dans le cadre des festivités de Noël.
Le président de l’association dénonce les pratiques de la ville et souhaite que ces querelles de personne cessent pour le bien des mussipontains.
« Si notre maire dorlote les enfants mussipontains pendant l’été en mettant en place des chantiers culturels, il les saque à la Saint Nicolas ». Jean Luc Haas, président de l’association des commerçants de Pont-à- Mousson est une nouvelle fois remonté et déplore le nouvel assaut d’Henry Lemoine, le maire de la Ville. Cette fois, Jean Luc Haas s’insurge contre le comportement de la municipalité qui « manifestement fait tout pour nous nuire. Notre unique volonté au sein de l’association des commerçants est de promouvoir le commerce local et de mettre en place des animations pour créer une dynamique au sein de la ville ». Et bien évidemment, les périodes de fin d’année sont plus que stratégiques. « Cette année, nos crédits ont été réduits pour assurer les animations de Noël. Nous avons néanmoins tout fait pour que la place Duroc prenne des airs de fête en installant une dizaine de chalets proposant des produits du terroir et de l’artisanat. Clou de la manifestation la création d’une patinoire de 300 m² ». Et la discorde est née de là. « C’est scandaleux, le jour du défilé de la Saint Nicolas, Henry Lemoine, par le biais d’un arrêté municipal, a fait stopper toutes les activités de la patinoire sous un prétexte de non respect des règles de sécurité. Ses services l’auraient averti de la présence de fissures anormales. Il affirme m’avoir interpellé à ce sujet puisque je rappelle que nous sommes partenaires pour cette opération. Il n’en a rien été ! ».
Résultat: Jean Luc Haas a décidé de missionner un huissier de justice pour qu’il constate l’état de la patinoire. « Et le verdict a naturellement été qu’il n’y avait rien à signaler et que ces fissures étaient le résultat de chocs thermiques liés à des coupures de courant… et qu’elles ne présentaient aucun danger ». Jean Luc Haas pointera du doigt « la mauvaise foi d’Henry Lemoine qui ferait mieux de s’occuper des « crevasses » présentes sur la place Duroc et sur l’ensemble des trottoirs de la ville ».
Echange de billets
Après cette petite interruption, la patinoire a réouvert ce mercredi pour le plus grand plaisir des enfants. «Nous procéderons à une nouvelle inauguration de la patinoire samedi et invitons le maire à se joindre à nous. Il faut absolument que ces querelles de personnes cessent car elles ne nuisent qu’aux mussipontains qui se voient privés d’animations ». Et si tout va bien, la patinoire devrait accueillir les petits et les grands jusqu’au 4 janvier. Parallèlement à cela,Atout Pont prévoit d’autres animations pour cette fin d’année comme l’organisation de repas chauds pour les foyers de personnes âgées ou les associations caritatives rendue possible grâce à un partenariat mené avec Richemont.
« Nous mettons également en place une opération de reprise des anciens billets en francs ». Le principe est simple, toutes celles et ceux qui détiennent encore des Delacroix ou autres billets pourront venir les échanger contre des chèques cadeaux de la même valeur valable dans tous les commerces mussipontains adhérents à l’association. « Nous mettons l’accent sur les billets de cent francs puisqu’ils ne seront plus échangeables à partir du 24 janvier 2009 ».
Article paru dans les Tablettes Lorraines le 12.12.2008 publié avec l’accord de la journaliste Héloïse Ettinger et des Tablettes Lorraines

vendredi 12 décembre 2008

«Il n'y a de réussite qu'à partir de la vérité» (Mémoires de C. De Gaulle)

Au fait, avec tous les déboires judiciaires du maire, j’ai failli oublier de vous donner le résultat du vote des militants UMP pour la désignation du délégué de la 6e circonscription (voir l’article intitulé « Le cirque Barnum… encore et toujours »).Finalement, l’histoire s’est plutôt bien finie : c’est Stéphane Pizelle qui remporte la palme, ce qui paraît assez légitime vu les circonstances, en arrivant largement devant la candidate du maire, Laurence Ferrero, et l’électron libre, Jean-Claude Vagner, qui lui s’est pris une vraie rouste.
Ces derniers mois, beaucoup de militants ont exprimé leurs regrets, directement ou indirectement, de ne plus voir Paul Giroux à la tête de la circo. Il faut dire que le travail qu’il a accompli ces dernières années a été en tous points remarquables. Jamais, même sous la bannière RPR, un délégué n’avait réussi à fédérer autant de monde autour de lui. Son message a toujours été clair : « La politique n’a d’intérêt que si elle sert. Elle doit permettre de trouver des solutions aux problèmes du plus grand nombre et non de servir de levier à un cercle réduit de personnes sur le dos du plus grand nombre ». Certains feraient bien de s’en inspirer.
Donc c’est Stéphane Pizelle qui prend les rênes du parti dans notre secteur. Que dire ? Rien pour l’instant hormis bien sûr qu’on espère qu’il sera un digne successeur de Paul.
NB : Stéphane, si je peux te donner un petit conseil, n’oublie ce que disait De Gaulle : « Prenez invariablement la position la plus élevée, c'est généralement la moins encombrée.
Olivier Postal

jeudi 11 décembre 2008

Plus de sérieux, moins d’arrogance

En septembre, la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP), chargée de vérifier à la loupe la légalité des comptes de campagne des candidats à une élection, a rejeté purement et simplement ceux d’Henry Lemoine et donc de la liste « Pont-à-Mousson, Notre Ville, Notre Passion » pour les élections municipales de mars 2008. C’est une décision rare: en effet, cette commission ne prend aucune décision à la légère et ne sanctionne que les personnes morales ou partis politiques pour manquement grave. C’est devant le Tribunal administratif, le 25 novembre dernier, qu’Henry Lemoine est venu plaider sa cause. Ce qu’on lui reprochait était simple : avoir émis un chèque à son nom d’un montant de 1.000 euros pour réserver son local de campagne alors que, pour des raisons évidentes de clarté, toutes les dépenses de campagne doivent impérativement passer par le mandataire financier. Si cette somme peut paraître dérisoire, elle représente néanmoins 8,26 % du total de ses dépenses.
Bien que, lors de l’audience, les magistrats aient clairement mis en doute la bonne foi de l’intéressé, n’imaginant pas une seconde qu’un habitué des scrutins comme lui pouvait ignorer cette règle déontologique de base, ils ont néanmoins décidé, au vu des sommes mises en jeu et certainement de l’embarras qu’une telle décision pouvait entraîner pour la vie de la commune, de ne pas suivre la CNCCFP qui prévoyait tout simplement sa démission d’office et un an d’inéligibilité.
Quoi qu’il en soit, cette malheureuse affaire a jeté encore un peu plus de discrédit sur les méthodes d’Henry Lemoine qui, comme à son habitude, a appliqué ses règles personnelles au jeu politique, pensant que personne n’oserait lui demander des comptes. Sa méthode est simple : faire preuve d’un maximum de mauvaise foi et donc prendre ses concitoyens pour des benêts, en partant du principe que plus c’est gros, moins cela se voit. En annonçant dans la presse que sa convocation au tribunal relevait d’un simple détail administratif alors qu’il risquait gros, il a fait preuve de la même mauvaise foi que lors de son volte-face concernant la réalisation d’un parking souterrain place Duroc ou place Saint-Antoine: en effet, alors qu’il s’agissait du projet-phare de son programme, il a annoncé avec un aplomb déconcertant, lors du dernier conseil municipal, qu’il n’avait pas l’intention de réaliser un tel projet et qu’il serait bien plus efficace de créer un parking à étages (projet soutenu par notre liste).
Avec un programme qui s’annonce déjà impossible à réaliser, des méthodes plus que discutables et une équipe dont les incohérences sont de plus en plus criantes, ce mandat risque d’être très très long pour l’ensemble de la population mussipontaine.
Paul Giroux

lundi 8 décembre 2008

«Vaincre sans gloire, c’est régner sans crédibilité»

Même si la presse locale est (étrangement) silencieuse au sujet du jugement que le Tribunal administratif va rendre demain concernant le rejet des comptes de campagne d’Henry Lemoine par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP), la ville tout entière ne cesse d’en parler. La plupart des Mussipontains se demandent ce qui va se passer, si le maire va être condamné, s’il sera blanchi malgré une faute grave, grave au point de pouvoir le contraindre à la démission et de le condamner à un an d’inéligibilité. Si tout le monde s’accorde à dire que ses agissements, lors des dernières élections municipales, ont été au mieux approximatifs, au pire scandaleux, mais en tous cas en désaccord avec le Code électoral, peu se réjouissent de cette situation.
Et je crois qu’ils ont bien raison. Peut-on se réjouir d’apprendre, quelques mois après le scrutin, qu’une victoire électorale s’est construite sur une erreur aussi grossière (voir les articles qui suivent) ? Le scrutin n’a-t-il pas été faussé finalement ? Peut-on se réjouir d’avoir donné les rênes de la Ville à une équipe qui doit gérer un budget de plusieurs dizaines de millions d’euros et qui ne sait pas gérer un compte de campagne (quelques milliers d’euros) sans se prendre les pieds dans le tapis ? Doit-on se réjouir de voir Henry Lemoine destitué ? Et si tel est le cas, qui prendra sa place ? Forcément une personne de son équipe mais qui n’a pas reçu le soutien direct de la population … Est-ce encore un choix démocratique ?
Bref, les questions fusent et elles sont toutes légitimes. Chacun a son avis sur la question mais ce qui ressort de cette affaire, c’est que quelque soit la décision du Tribunal administratif, l’image du maire en a pris un sacré coup. Lui qui dit depuis des années qu’il est un excellent gestionnaire qui respecte les règles, la pilule a bien du mal à passer. La population se sent flouée, mise au pied du mur : avoir un maire dont l’élection est entachée par une sombre affaire qui laisse forcément une place importante au doute ou avoir un maire qui n’a pas été réellement désiré par les Mussipontains… Bonjour le choix…
Enfin, une chose est sûre : Henry Lemoine ne s’en sortira pas grandi et, malheureusement, sa suffisance et sa légèreté entraîneront dans leur sillage la Ville toute entière. En effet, quand un maire perd autant de crédibilité, c’est toute la Ville qui en pâtit. Et ça, personne ne peut s’en réjouir.
Olivier Postal

mercredi 26 novembre 2008

Menue dépense mais gros souci pour Henry Lemoine

Conclusions à double détente au tribunal administratif de Nancy qui examinait les comptes de campagne d'Henry Lemoine : le commissaire conclut à leur régularité mais laisse le tribunal libre d'emprunter une autre voie, moins favorable au maire de Pont-à-Mousson.
En septembre dernier, la commission nationale des comptes de campagne a rejeté celui d'Henry Lemoine (UMP), réélu au premier tour des municipales à Pont-à-Mousson. Hier matin, le maire s'est présenté devant le tribunal administratif de Nancy pour dissiper tout malentendu sur cette affaire, d'autant plus fâcheuse que l'invalidation des comptes d'un candidat a pour effet d'annuler son élection. Sans perdre de vue que le tribunal peut le déclarer inéligible pour un an et que le remboursement des dépenses électorales est en jeu.
Hier, la position du commissaire du gouvernement a été favorable à l'intéressé sans l'être tout à fait : il a d'abord conclu à la validation des comptes, puis a considéré que sur le plan de la bonne foi, le mis en cause n'était pas vraiment convaincant.
Présidé par M. Richer, le tribunal a examiné l'organisation du financement de la campagne du candidat Lemoine. En janvier, celui-ci désigne, comme c'est la règle, un mandataire financier, appelé à tenir les cordons de la bourse. La loi prévoit qu'un candidat ne peut pas payer directement certaines dépenses. Le mandataire du maire de Pont-à-Mousson est désigné le 16 janvier 2008 ; des démarches sont entreprises pour ouvrir un compte bancaire à son nom. Mais il ne reçoit son chéquier que le 29 du même mois. Entre-temps, Henry Lemoine s'est mis en quête d'un local provisoire et le 28 janvier signe un bail courant jusqu'au 20 mars. Pour satisfaire le propriétaire, il remplit sur le champ un chèque de 1 000 €. Précisément ce que la justice lui reproche.
Pour sa défense, et montrer sa bonne foi, le maire de Pont-à-Mousson a expliqué qu'il ne savait pas quand le chéquier lui serait adressé, et qu'il se trouvait face à une certaine urgence.
Bonne foi en question
Le commissaire du gouvernement, M. L'Hôte, a souligné que la jurisprudence permet un certain «assouplissement de la règle ». Dans le cas d'Henry Lemoine, le total des dépenses déclaré est de 12 112 €, le plafond autorisé s'élevant à 21 006 €. Les 1 000 € versés par le candidat représentent 8,26 % du total de ses dépenses et 4,76 % du plafond.
«Dans ces conditions, le montant de la dépense litigieuse peut être qualifié de faible par rapport au total des dépenses de campagne et de négligeable au regard du plafond de dépenses autorisées », a déclaré M. L'Hôte. Il a donc proposé de ne pas suivre les conclusions de la commission nationale des comptes. Mais l'instant d'après, il s'est placé dans l'hypothèse où le tribunal ne le suivrait pas. Et le ton a changé.
Examinant la bonne foi du candidat, son appréciation a été plus sévère. Il a relevé l'expérience d'Henry Lemoine, les quatre campagnes qu'il avait menées avant celle de 2008. Et a estimé que l'élu ne pouvait ignorer l'interdiction de régler directement ses dépenses de campagne. «Si vous deviez considérer que sa bonne foi n'est pas établie, nous vous invitons à déclarer l'intéressé inéligible pour un an et à prononcer sa démission d'office. » Henry Lemoine n'a retenu qu'une seule chose : le sens premier des conclusions lui est favorable. Décision finale le 9 décembre.
M. R.
Article paru dans le Républicain Lorrain le 26.11.2008, publié avec l’accord de la rédaction

samedi 15 novembre 2008

Henry Lemoine risque l’inéligibilité

La Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP), chargée de vérifier à la loupe la légalité des comptes de campagne des candidats à une élection, vient purement et simplement de rejeter ceux d’Henry Lemoine et donc de la liste, « Pont-à-Mousson, Notre Ville, Notre Passion » pour les élections municipales de mars 2008.
C’est une décision très grave: en effet, cette commission, dont l’action est très structurée juridiquement, ne prend aucune décision à la légère et ne sanctionne que les personnes morales ou partis politiques pour manquement à la déontologie ou pour malversations manifestes. Ainsi, si les comptes de sa liste ont été rejetés, fait rarissime, cela signifie que l’administration a relevé des faits gravissimes qui, en général, entraînent une inéligibilité d’un an.Cette décision lui a été signifiée il y a déjà une bonne semaine, et il devra se rendre le 25 novembre prochain devant le Tribunal administratif de Nancy pour tenter de s’expliquer.
« C’est un problème de forme », explique-t-il au journaliste de l’Est Républicain (dans son édition du mardi 12 novembre), sans évidemment en dire plus. Si cela n’était qu’un problème de forme, pourquoi ne donne-t-il pas plus de détails ? Bref, tricherie volontaire ou non, une grosse erreur a été commise. Les règles sont les règles et ne pas les respecter entraîne, dans un Etat de droit, systématiquement une sanction qui, dans ce cas, est claire : l’inéligibilité.
Toujours dans le même article, Henry Lemoine se déclare « surpris ». Pourtant, quand on veut jouer un rôle politique, la moindre des choses est d’en connaître les règles et bien sûr de les respecter.
Enfin, il cherche à minimiser les choses. « Je n’ai bien évidemment rien gagné là-dedans, il n’y a pas eu d’enrichissement personnel sinon ce ne serait pas le tribunal administratif qui serait saisi mais le tribunal correctionnel ». Ben, nous voilà rassurés. Comme si l’enrichissement personnel était le seul délit possible, ou du moins le seul ayant une importance. Gagner une élection en utilisant des procédés répréhensibles, détenir un (des) mandat(s) (rémunérés) grâce à cela, n’est-ce pas déjà suffisant ????
Quand on pense qu’il se vante depuis des années d’être un gestionnaire de grande qualité, alors qu’il ne sait pas gérer une campagne correctement… Il y a vraiment de quoi être inquiet pour les dossiers de la Ville et de la Communauté de communes.
Evidemment, en tant qu’opposition municipale, nous suivrons de près cette affaire et, le cas échéant, nous engagerons les poursuites adéquates.
Olivier Postal

Le cirque Barnum… encore et toujours

Ce week-end ont lieu les élections de l’UMP : le but du jeu est de désigner le délégué de la sixième circonscription, poste occupé durant de nombreuses années par Paul Giroux, et les représentants locaux dans les différentes instances départementales et nationales.
Pour le poste de délégué, pas moins de quatre personnes sont en lice (rappelons que, lors des dernières élections, Paul Giroux avait fait l’unanimité sur son nom avant même le scrutin), dont trois adjoints de la Ville de Pont-à-Mousson. Pas moins. Ce qui montre une nouvelle fois que l’équipe municipale, qui n’est même pas arrivée à se mettre d’accord sur le nom d’un candidat unique, est politiquement parfaitement incohérente.
Stéphane Pizelle, adjoint aux Travaux, avait pourtant une certaine légitimité à prendre le poste : ambitieux, il avait fait ce qu’il fallait en avril pour assurer l’intérim quand le poste fut vacant. Le seul problème, c’est qu’il est Radical, comprenez qu’il adhère à l’UMP par le biais du Parti Radical Valoisien (le parti d’André Rossinot et de Jean-Louis Borloo). Et ça, ajouté au fait qu’il a déjà dit à plusieurs personnes qu’il se verrait bien maire de Pont-à-Mousson en 2014, Henry Lemoine ne peut pas le supporter. Ses contentieux avec cette branche de la famille UMP sont multiples et sa profonde inimitié avec la plupart des membres de ce parti ne sont pas un secret.
Du coup, comme il ne pouvait pas laisser un Radical prendre le parti sans réagir, et qu’il ne voulait pas se présenter lui-même de peur de se prendre une nouvelle veste (à un an des élections régionales, cela n’aurait pas été du meilleur effet pour obtenir une place éligible), il a fait comme d’habitude : il a convaincu une personne faisant partie de sa cour rapprochée de se présenter à sa place. C’est pour cette raison que Laurence Ferrero, très discrète adjointe aux Affaires scolaires, est en lice également. Evidemment, Henry Lemoine, en sous main, fait campagne pour elle car si elle devait être élue, cela lui permettrait de tirer les ficelles sans se mettre directement en danger. Quel courage !
Dans ce scénario de dupes s’ajoute Jean-Claude Vagner, le très truculent adjoint aux Sports, qui a fait croire à Henry Lemoine qu’il rentrerait dans le rang de ses sbires pour avoir, lors des dernières élections municipales, une place sur sa liste et un poste rémunéré d’adjoint. Rappelons qu’il avait été exclu de l’équipe municipale lors du dernier mandat et qu’à l’époque leur mépris mutuel avait fait les choux gras de la presse locale. En se présentant, il indique clairement à tous que son indépendance au maire est intacte et qu’il cherche à se repositionner sur l’échiquier de la politique locale. Durant quelques années, il fut délégué de circo du RPR. Mais il n’avait que le titre. Son travail d’animation avait été si peu suivi que le parti n’avait jamais eu aussi peu de poids dans le secteur de Pont-à-Mousson et de Briey.
Bref, ces élections nous montrent une nouvelle fois qu’il n’y a aucune cohérence politique dans l’équipe municipale, que les adjoints se craignent mutuellement et se tirent dans les pattes. Le vernis des amitiés de circonstance dont ils étaient enduits en mars dernier ne cesse de se craqueler.
Un programme fantaisiste défendu par une équipe incohérente, Pont-à-Mousson n’avait vraiment pas besoin de cela, surtout en cette période de crise, si difficile à vivre pour tous les Mussipontains.
Olivier Postal

mercredi 12 novembre 2008

La dernière contre-vérité d’Henry Lemoine

La malhonnêteté intellectuelle a des limites. Ces derniers jours, dans la presse locale, le maire a clairement annoncé qu’il n’avait nullement l’intention de réaliser un parking souterrain au centre-ville de Pont-à-Mousson, qu’il n’avait jamais dit cela durant la campagne, et qu’il était calomnieux de lui attribuer de tels propos. Carrément.
Voici l’article qu’il a lui-même écrit sur son blog de campagne, le 24 février dernier. Chacun jugera. C’est évidemment une preuve supplémentaire de la fantaisie de son programme et de sa capacité à prendre en permanence ses concitoyens pour des imbéciles. Les Mussipontains se sont fait berner, c’est une nouvelle fois établi, nul doute qu’ils s’en souviendront.
Notre projet pour l'hyper centre ville Par Henry Lemoine, dimanche 24 février 2008 à 00:56
« Une part importante de notre programme est consacrée à l'évolution de l'hypercentre côté Saint Laurent et Saint Martin. Pour les quartiers Saint Laurent et Saint Jean: Nous nous appuyons sur un double constat : le manque de places de stationnement et la "pollution" de la place Duroc par les voitures. Dès lors nous souhaitons rendre piétonne la partie de la place Duroc comprise entre la Maison des 7 pêches capitaux, l'entrée de la rue de Lemud et la rue Thibaud II. L'espace dégagé sera consacré à la promenade, aux terrasses de café et aux animations. Mais il faudra également compenser les places de stationnement supprimées et satisfaire les besoins supplémentaires en créant un parking souterrain. Il sera soit sous la place Duroc, soit sous la place Saint Antoine. Il sera concédé, c'est-à-dire que la construction et la gestion seront confiées à une entreprise privée. Le coût n'incombera pas aux contribuables mussipontains. S'il est place Duroc, il devra trouver sa place sans créer de nuisances : la fontaine restera où elle est, et les entrées et sorties devront être particulièrement discrètes. La durée des travaux est estimée selon les cabinets consultés entre 12 et 18 mois. Les façades et le dessous des arcades de la place Duroc seront également rénovées.
Pour le quartier Saint Martin : là aussi il faudra réaliser l'aménagement du terrain de l'ancienne SUTE, donner de l'oxygène à l'espace laissé vacant par le centre technique municipal rue de l'Imagerie et aménager du stationnement.
Des idées, nous en avons beaucoup sans pour autant qu'elles aient une influence sur la fiscalité ou la dette de la Commune. »
Olivier Postal

vendredi 24 octobre 2008

Le doigt sur la couture

Lundi 20 octobre, lors du dernier conseil municipal, un incident apparemment anodin s’est produit au moment où la conseillère d’opposition, Elfried Epin, a interpellé le conseiller municipal délégué à l’urbaniste, M. Bragard. Souhaitant avoir de sa part une simple précision, elle s’est vue adresser une fin de non recevoir. En effet, le maire n’a pas vraiment apprécié qu’un débat puisse s’instaurer sans son aval. « Ici, c’est moi qui donne la parole ». Cela a le mérite d’être clair.
Ce qui semble clair également, c’est le manque de considération du maire envers certains membres de son équipe, membres qu’il ne juge, semble-t-il, pas capables de répondre à des questions, aussi simples soient-elles. Les intéressés apprécieront. Finalement, lui, qui nous a vendu sa fameuse ouverture à des personnalités de gauche comme un enrichissement, n’a malheureusement rien changé dans ses méthodes : autour de lui, tout le monde doit avoir le doigt sur la couture, ne bouger et ne parler que quand il daigne donner l’autorisation.
Loin de considérer l’ensemble des membres de la majorité pour « des godillots », comme l’a lancé Julien Vaillant aux visages des élus de l’équipe Lemoine lors d’un récent conseil municipal, on ne peut que remarquer que de travailler avec lui ne facilite pas l’émancipation individuelle et que, pour se sentir à l’aise dans ses fonctions, mieux vaut être docile et pas trop susceptible.
Olivier Postal

mercredi 22 octobre 2008

Bas les masques !

Finalement, il n’aura pas fallu longtemps au maire pour faire marche arrière concernant son projet phare des dernières élections municipales : réaliser un parking souterrain en centre-ville. Et pourtant, rappelez-vous, c’était soi-disant techniquement parfaitement possible et, selon lui, cela n’aurait rien coûter aux Mussipontains. Bref, un « projet en or » aux vues des difficultés rencontrées par les automobilistes pour se garer aux alentours de la place Duroc et de la rue Victor Hugo, projet largement retranscrit à l’époque dans la presse locale, sur les ondes de Radio Activité et même sur les tracts électoraux.
C’était surtout de la poudre aux yeux pour enfumer les électeurs. Car, lors de la dernière réunion du conseil municipal qui s’est tenue lundi 20 octobre, le maire a clairement annoncé qu’il renonçait à ce projet et que, finalement, il étudierait la possibilité de créer un parking aérien à plusieurs niveaux dans le secteur de la gare, projet quant à lui soutenu bec et ongle par Paul Giroux lors la campagne.
Alors, une fois n’est pas coutume, je ne peux que le féliciter de ce changement de cap car de tels errements intellectuels auraient été, s’ils avaient abouti, une véritable catastrophe financière et urbanistique pour la ville, et auraient plomber les commerces locaux pour un bon bout de temps. Je ne peux néanmoins que remarquer une nouvelle fois les incohérences de l’équipe municipale et de son chef de fil : après avoir proposé un programme qui s’avère déjà impossible à réaliser, porté par une équipe sans aucune cohérence politique, elle propose maintenant de réaliser le programme des autres candidats et notamment celui de Paul Giroux. Admettez que la démarche peut surprendre et met en lumière une fois de plus leur déficit d’imagination et de tonus pour s’attaquer à bras le corps aux problèmes quotidiens de leurs concitoyens. Rôle pour lequel ils ont pourtant été élus.
Bon allez, je m’arrête là, mais non sans une petite proposition : Monsieur le maire, si vous rencontrez des difficultés au point de vouloir mettre en œuvre le programme de la liste « Pont-à-Mousson…. Demain », alors allez au bout de la démarche. Prenez directement contact avec nous car nous sommes certainement les mieux placés pour vous donner la marche à suivre. Après tout, vous n’êtes pas à une incohérence près et si c’est pour faire progresser la ville, croyez bien que nous mettrons toute la détermination et l’énergie à son service. Car, contrairement à d’autres, c’est la seule ambition que nous a poussée à nous présenter devant les électeurs en mars dernier.
Olivier Postal

mercredi 8 octobre 2008

Heureusement que le ridicule ne tue pas

Saison touristique : « Une année satisfaisante », selon Henry Lemoine
Dans les Tablettes Lorraines de fin septembre, Henry Lemoine dresse un premier bilan de la saison touristique à Pont-à-Mousson. Chiffres à la clef, il se dit tout satisfait des résultats. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’en se contentant de si peu, il montre une nouvelle fois son manque d’ambition pour la ville. Explications.
Premier extrait : « La saison touristique a été satisfaisante puisque nous avons accueilli près de 500 bateaux (487 exactement) au port. Nous avons constaté qu’il y a eu moins de passage cette année en raison certainement du prix du carburant. Les visiteurs sont davantage restés sur place. Une bonne chose pour notre commerce de centre-ville»… Analyse : Si on considère que la saison touristique débute le 15 juin et s’achève le 15 septembre, donc dure environ 100 jours, cela donne 4,87 bateaux/jour.. Vu ce que coûte le port aux contribuables mussipontains, il n’y a vraiment pas de quoi faire le malin.
Deuxième extrait concernant l’aire d’accueil des camping-cars. «Nous avons comptabilisé plus de 1.772 nuitées en camping-cars. D’ici la fin de l’année, nous aurons tout simplement doublé la fréquentation». Analyse : sur la même base que le point 1, cela donne 17,72 nuitées par jour… Quelle prouesse ! En Meuse, les petites structures touristiques rurales font beaucoup mieux.
Troisième extrait : «Sur le plan culturel, le Musée a enregistré près de 3.000 visites, c’est un peu moins que l’année précédente mais Henry Lemoine explique cela par le fait que l’an dernier, une grande exposition ait été installée et a attiré beaucoup de visiteurs. » Deux remarques : sur la même base que le point 1, cela donne 30 visites par jour mais si, comme Henry Lemoine le précise, on se base sur une fréquentation annuelle, on tombe à moins de 10 visiteurs par jour… Le déficit de cette structure doit être abyssale et ce sont encore les Mussipontains qui paient. Question : pourquoi aucune animation particulière n’a été mise en place cette année pour doper le nombre d’entrées? N’est-ce pas le rôle du maire et de l’adjoint à la Culture d’anticiper et de tout mettre en œuvre pour développer les richesses de la commune, pour en faire des points forts de l’économie locale et non des boulets??? On appelle également cela savoir gérer correctement sa commune.
Quatrième extrait concernant la plage du Grand Bleu. «Toujours très fréquentée par près de 7.000 personnes de juin à août, cette plage connaît un vif succès et ce, depuis sa création en 2003. » Pour Henry Lemoine, le Grand Bleu attire les touristes : il faudrait qu’il y aille un peu plus souvent. De cette manière, il comprendrait qu’il attire avant tout les Mussipontains qui ne peuvent partir en vacances et très peu de touristes. Enfin, quoi qu’il en soit, 7.000 personnes en trois mois, cela fait 70 personnes par jour. Un très vif succès pour le maire. Cela laisse songeur…
Cinquième extrait : «Les Estivales ont également participé au rayonnement de la ville. Cette année, nous avions opté pour une programmation très éclectique. Nous avons au total accueilli près de 15.000 personnes sur 8 spectacles avec, entre autres, la venue d’Alain Chamfort et de Julie Zenatti». 15.000 visiteurs en 8 spectacles, cela fait une moyenne de 1.875 spectateurs par soirée. Chiffre forcément estimé la louche, et donc surestimé. Quand on sait qu’il s’agit de spectacles gratuits (enfin, tout de même payer par le contribuable mussipontain), c’est moins que ce que font la plupart des salles lorraines, même petites, pour des spectacles payants. Chapeau bas… Bravo l’artiste !
Franchement, étaler sa satisfaction dans les colonnes d’un journal économique, alors que les résultats touristiques de la ville sont médiocres et insignifiants à l’échelle régionale, y’a de quoi rigoler. D’ailleurs, ceux qui ont lu l’article ne s’en privent pas, notamment les élus lorrains et les acteurs économiques qui, eux, savent ce qu’est une année touristique satisfaisante.
La prochaine fois, il serait plus adroit de parler d’ « Une année en demi-teinte » ou, si le but est de faire de la com., c’est-à-dire paraître positif vis-à-vis d’une situation qui ne prête pas à fanfaronner, d’« une année de transition ». Cela évitera au maire de se ridiculiser et d’entraîner avec lui la ville dans les méandres de sa suffisance devenue malheureusement si ordinaire.
Olivier Postal

dimanche 5 octobre 2008

Face à face

(article paru dans les Tablettes lorraines fin septembre 2008)
JL Haas : "Le fisac est en panne à Pont-à-Mousson"
L’association des commerçants de Pont-à-Mousson, Atout Pont, présidée par Jean Luc Haas, connaît une importante progression en termes d’adhésion. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : ils sont passés de 60 en 2006 à 153 en 2008 sur un total de 200 commerces dans la cité mussipontaine. Soucieuse de promouvoir le savoir- faire local et de défendre les intérêts de chacun, l’association organise de nombreuses manifestations tout au long de l’année. Selon Jean Luc Haas, cette organisation risque d’être remise en cause faute de nouveaux fonds Fisac. Un problème qu’il a souhaité nous exposer. Rencontre.
Les Tablettes Lorraines : Vous présidez, depuis février 2007, l’association des commerçants de Pont-à-Mousson, Atout Pont. Egalement conseiller municipal de l’opposition, vous avez souhaité pointer du doigt le problème du Fisac. Qu’en est-il exactement ?
Jean Luc Haas : En effet, le Fisac est tout simplement en panne à Pont-à-Mousson. Ce fonds qui permet, entre autres, de soutenir les actions en faveur du développement du commerce et de l’artisanat local, est bloqué. Nous demandons depuis la fin d’année 2007 à la mairie qui est maitre d’oeuvre, que la troisième tranche du Fisac soit lancée mais malheureusement rien n’est fait. Cette inaction met en danger nos commerces et plusieurs projets vont devoir être annulés faute de subventions. C’est d’ailleurs déjà le cas puisque nous avons supprimé de nos programmes le bal des commerçants qui devait avoir lieu ces jours-ci. Si les choses ne changent pas, d’autres animations peuvent être remises en cause telles que le marché de Noël par exemple.
De quel budget disposez-vous justement pour pouvoir mettre en place vos actions de promotion du commerce de proximité ?
Il varie chaque année en fonction de ce qui est prévu. Pour vous donner un ordre d’idée, l’an dernier nous avons disposé de 130 000 euros. Ce budget nous a permis de financer de grandes opérations telles que le défilé de mode des commerçants de PAM qui s’est déroulé le 13 avril et qui a réuni plus de 500 participants et 20 boutiques. Nous organisons également des opérations événementielles comme pour la fête des mères ou des pères, à Noël, à Pâques… Notre animation phare, reconnue aujourd’hui par tous, est la Foire au Boeuf qui s’est tenue en juin dernier. Nous avons accueilli près de 25 000 personnes sur deux jours et plus de 200 exposants. A noter qu’à l’occasion de chacune de nos manifestations, nous tenons à dégager des fonds pour soutenir une oeuvre caritative. A cette occasion, nous avons remis une centaine de passeports pour découvrir le Parc Walygator à l’IME Claude Monnet.
Depuis quelques années, Atout Pont a su se développer. Combien de commerçants représentez-vous aujourd’hui ?
En effet, l’association est très dynamique et cela nous a valu une récompense du Conseil Régional : le 1er prix des Unions commerciales de Lorraine en 2007. Aujourd’hui, nous enregistrons près de 153 adhérents contre 60 en 2006 sur un total de 200 commerçants mussipontains. A travers l’association, nous représentons près de 70 % des commerçants locaux.
Comment expliquez-vous une telle progression ?
L’équipe de bénévoles est motivée et n’hésite pas à consacrer du temps à l’association. C’est ce dynamisme qui permet la mise en place d’autant de manifestations, importantes pour le développement des commerçants. Nous avons également développé de nouveaux services que nous proposons à nos adhérents. Toujours dans cette volonté de les promouvoir et de les défendre, nous avons créé un système d’assistance juridique avec un conseiller expert en la matière. Si un adhérent a un quelconque problème, il peut faire appel à ses services gratuitement. Le service est aussi un gage de réussite pour l’association.
Propos recueillis par Héloïse Ettinger
Cet article est paru dans Les Tablettes lorraines numéro 1122. Nous avons eu l’autorisation du journal et de l’auteur de le publier sur notre blog.

vendredi 3 octobre 2008

Mentir Mentir

La chanson de Julien Clerc Partir, Partir revue et parodiée par un internaute créatif qui, semble-t-il, se lasse sérieusement des salades servies par la municipalité depuis mars dernier... Chacun mettra sur l'usage de la troisième personne du singulier le nom qui lui semble le plus approprié.

jeudi 11 septembre 2008

"Notre ville, notre passion"...avec notre pognon

Bonne nouvelle : le site de la Ville a été mis à jour… Alors que durant l’été, en cliquant sur "bulletin municipal", on avait accès à l’intégralité des manifestations hivernales de 2007, maintenant que les premiers jours de septembre pointent leur nez, on a enfin accès au programme des animations de quartiers ou des chantiers éducatifs proposés au cours de l’été… Quel intérêt ?
On y découvre également le nouveau trombinoscope du conseil municipal et, après une longue interview du maire, arrive une rubrique intitulée « La parole aux adjoints ». Là, on se dit, nouvelle majorité, nouvelles méthodes : le maire donnerait-il maintenant la parole à ses adjoints ? Ben non, il ne faut pas exagérer : « La parole aux adjoints », c’est un titre qui devait faire beau mais qui ne correspond à rien puisque, sous leur photo, apparaît une présentation d’une dizaine de lignes qui retrace succinctement les faits d’armes de chacun mais, en aucun cas, ces derniers ne s’adressent directement aux Mussipontains. C’est un privilège qui ne se partage pas… je suppose.
Autre chose : on va encore dire que je fais encore du mauvais esprit… et bien tant pis.Dans ces présentations, il y en a une qui franchement prête à sourire ou à pleurer, si ce n’est à pleurer de rire. En effet, sous la photo de l’adjoint aux sports, on peut lire : «Adjoint au Commerce et au Développement économique lors des deux derniers mandats, il est aujourd’hui chargé de la politique sportive de la Ville. Sa mission comporte la gestion et l’entretien des installations sportives ; le soutien financier et technique des associations ; la mise en place des animations et la promotion de la ville à travers le sport. La mise en accessibilité des installations sportives pour les personnes handicapées et la poursuite de la politique du sport pour tous sont parmi les projets du nouveau mandat ».
Quel portefeuille !!! Confier de telles missions à un homme à qui on a retiré sa délégation lors du dernier mandat pour haute trahison, à un homme dont on a critiqué le travail des années durant avec une rare véhémence, à un homme qu’on a qualifié de tous les noms d’oiseaux et à propos duquel les mots n’étaient jamais assez forts, c’est plus que surprenant. L’incompétent d’hier serait-il devenu tout à coup capable de mener à bien toutes ces nouvelles missions, aussi ardues soient-elles ?
Alors pourquoi l’avoir réintégré ? Le maire serait-il masochiste ? Certes non, c’est tout simplement un politique. Pas au sens grec du terme car cette décision démontre une nouvelle fois qu’il se fout royalement de l’intérêt de la Ville. C ’est une décision politicienne, la plus malsaine qui soit : celle qui met tout au service de sa carrière personnelle et non au service de l’intérêt général. Même si cela passe par donner un mandat et donc une indemnité de près de 700 euros par mois, soit à peu près 50.000 euros en six ans hors charges, à quelqu’un qu’on juge parfaitement incompétent, quelles qu’en soient les conséquences pour les Mussipontains.
Quand on sait que, dans le même temps, le maire soutient haut et fort l’idée de « mérite » cher à Nicolas Sarkozy, il y a quand même de quoi se gondoler. Enfin, ne rigolez pas trop tout de même car toutes ces bizarreries se paient avec nos impôts.
Olivier Postal

jeudi 4 septembre 2008

L'herbe est plus verte chez le voisin

C’est ce que l’on pense généralement. Et bien, c’est malheureusement vrai quand on compare Pont-à-Mousson à d’autres villes. Durant les vacances, certains ont eu la chance de visiter d’autres lieux. Ils se sont vite aperçu que notre ville est à la traîne notamment dans le domaine de l’urbanisme. Sa bonne maîtrise permet pourtant de vivre sa ville avec harmonie et plaisir en découvrant ses richesses architecturales et son habitat de qualité. A Pont-à-Mousson, l’étude du phénomène urbain est bâclée, ses belles façades ne sont pas mises en valeur, notre place Duroc est défigurée par des conteneurs disgracieux… Enfin bref, la liste serait trop longue. On peut juste regretter que malheureusement toutes les conditions sont réunies pour miner la vie des Mussipontains et donner une mauvaise image de notre cité. Attendez !!! Le pire est à venir puisque la municipalité souhaite entamer des études pour créer un parking sous la place Duroc.
Il y a aussi des lotissements qui fleurissent un peu partout sans grande cohérence. Certains projets immobiliers deviennent même des verrues comme sur la place de Trey, à coté des Prémontrés. La ville s’agrandit mais sa population diminue, comme l’indique les derniers recensements, et son urbanisme ne suit plus. Nos vieux quartiers sont délaissés, l’habitat du centre-ville se dégrade. A ce rythme, que va devenir le commerce de proximité ?
Quel massacre, alors que notre ville est si riche en monuments et renferme de si beaux quartiers. Cette décrépitude s’arrêtera t-elle un jour ?
Quand on dit avoir « la passion de sa ville », on met toute son énergie au service de sa mise en valeur, ceci pour l’intérêt de tous, et on ne joue pas uniquement au promoteur immobilier, en menant des actions qui ne servent finalement que l’intérêt de quelques uns.
Paul Giroux

mardi 12 août 2008

Trey Trey Trey bizarre...

Tous les jours, lorsque je pars et que je rentre du travail, je passe place de Trey, une place intéressante qui, par sa situation géographique, est un passage obligé pour se rendre à l’Abbaye des Prémontrés, l’une des merveilles architecturales de Pont-à-Mousson. Malheureusement, elle n’a jamais été mise en valeur et c’est bien dommage. Lorsqu’un projet immobilier y a été annoncé et que les travaux ont débuté, je m’en suis réjoui pensant qu’un projet d’ensemble suivrait. Quand les rangées d’agglos ont commencé à monter, je me suis vite rendu compte qu’architecturalement, le projet ne casserait pas trois pattes à un canard (à croire que dans les nouveaux projets, à Pont, la notion de beau n’a pas droit de citer)… mais bon, je me suis dit, qu’une fois fini, l’ensemble qui a dû être pensé par des spécialistes et analysé par les élus, apporterait certainement un plus au site et donc à la ville.
Et bien pas du tout… Un jour, les travaux se sont arrêtés net. Des barrières de chantier en ont interdits l’accès, les panneaux qui faisaient la promotion du site et annonçaient les partenaires ont disparu, et plus rien n’a bougé. Les jours, les semaines, les mois et bientôt les années ont passé, et rien n’a bougé. Ce projet fantôme, cette « verrue immobilière » ne redore évidemment pas la politique d’urbanisme de la ville qui, pourtant, en aurait bien besoin.
Mais quelles sont les vraies raisons de ce désastre ? On parle de dépôt de bilan. Dans ce cas, de nombreuses personnes doivent être sur le carreau : en effet, les travaux débutent uniquement lorsque les biens sont vendu (sur plan), l’argent récolté servant à payer la première tranche des travaux. Dans ce cas, les futurs propriétaires ont certainement payé une bonne partie du prix global de leur future habitation et se retrouvent le bec dans l’eau.
Ce qui est étonnant dans ce dossier, c’est qu’en posant des questions à droite à gauche, les yeux se lèvent au ciel, les sourires se crispent, et finalement, les réponses sont vagues, parfois presque gênées. On sent bien que de réelles zones d’ombre entourent cette affaire.
Pour éclaircir les choses une fois pour toutes, je compte sur vous. Si certaines personnes sont engagées dans ce projet d’une manière ou d’une autre, ou si d’autres ont des éléments concrets à révéler ou simplement à nous expliquer, qu’elles n’hésitent pas à prendre contact avec nous, à nous écrire sur notre boîte mail ou à faire des commentaires sur ce blog.
Merci d’avance.
Olivier Postal

mercredi 6 août 2008

Pas le bénéfice du doute

L’article de l’Est Républicain du 3 août concernant les nuisances engendrées par l’installation des containers d’ordures ménagères est décidément riche en enseignements.
Le premier est que les responsables de ce désastre visuel, et désormais olfactif, ont parfaitement conscience que la nappe phréatique de la Moselle est à peine à trois mètres sous la place Duroc car d’après les dires du vice-président de la Communauté des communes, interrogé par les journalistes, les « spécialistes » comptaient sur cette nappe pour refroidir les cuves et donc limiter les odeurs. Cela aurait pu être une bonne idée mais visiblement cela ne suffit pas. D’autre part, on aurait pu espérer qu’en ayant connaissance de la présence de cette nappe, les « spécialistes » qui nous dirigent penseraient à arrimer les cuves comme il se doit car, sinon, à la première crue, les containers seraient automatiquement surélevés par l’eau, ce qui engendrerait des dégâts considérables en surface. Or, malheureusement, il semble que cela n’ait pas été fait. Cela promet…
Le deuxième enseignement est que, si le vice-président de la Communauté des communes est au courant de la présence de l’eau si près de la surface, le président de la structure qui n’est autre que le maire de Pont-à-Mousson le sait également depuis longtemps. Le même qui, durant la dernière campagne électorale, promettait à tout rompre de créer un parking souterrain place Duroc pour régler le problème du manque de places de stationnement en centre-ville. Il savait parfaitement à l’époque, car il est censé, que, malgré ses dires, il n’avait absolument pas l’intention de lancer un tel projet. D’ailleurs, dans le budget 2008, pas un seul euro n’a été prévu pour une quelconque étude sur le sujet. Bref, ce n’est malheureusement qu’un nouvel exemple que pour être élu, il était prêt à promettre tout et n’importe quoi, partant cyniquement de l’idée que les promesses n’engagent que ceux qui les croient. Bref, il a berné très consciemment l’ensemble des Mussipontains pour ne pas perdre son mandat.
De nombreux politologues estiment que si la franchise et la droiture, qualités qui semble-t-il étaient siennes au début de sa carrière (1995), sont les armes nécessaires pour arriver au pouvoir, la démagogie est quant à elle l’arme de prédilection de ceux qui veulent le garder, quel qu’en soit le prix à payer. Un nuage de fumée qui dans ce cas précis s’est vite dissipé.
Olivier Postal

lundi 4 août 2008

Marche arrière toute !!!

« La place Duroc était noire de monde, le 31 août dernier (2007) pour l’inauguration de sa mise en lumière, réalisée par la Communauté de communes. L’éclairage des façades par le bas, la mise en valeur lumineuse des arcades, le rehaussement des monuments remarquables (l’hôtel de ville, la maison des 7 péchés capitaux) et l’illumination de la fontaine restaurée magnifient la place, cœur de la ville et lieu de nombreuses animations. »
Voilà l’article, intitulé « Place de lumière », paru dans le bulletin municipal de décembre 2007. Un joli petit encart qui reflétait bien le sentiment général de l’époque car, globalement, cette réalisation était plutôt une réussite (vous voyez, je ne suis pas toujours négatif).
Bref, c’était le bon temps. Depuis, la nouvelle municipalité a entrepris son opération de destruction de la place Duroc en y implantant ses fameux containers d’ordures ménagères. Bonjour l’esthétisme !!! Et comme si cela ne suffisait pas, lorsque les températures sont estivales, des odeurs nauséabondes envahissent leurs abords (voir l’article de l’Est Républicain du samedi 3 août). Inutile de vous dire que les riverains sont ravis. Après qu’on leur ait gâché la vue, maintenant ils ne peuvent plus ouvrir leurs fenêtres.
Alerté, et en l’absence du président, le vice-président de la Com ’com est venu sur place pour onstater les dégâts. Je suppose que le président, quant à lui, est en vacances et sirote tranquillement des boissons fraîches sur de magnifiques places du sud de la France … des places où il fait bon vivre, sans containers bien évidemment. En tous cas, c’est tout le mal qu’on lui souhaite.
A son retour, il serait néanmoins bon d’avoir également son avis sur ce problème : après tout, il est également maire de Pont-à-Mousson, je suppose que le confort et le bien-vivre de ses administrés le concernent un peu.
Revenons à notre vice-président : plein de bonne foi, il a reconnu devant les journalistes qu’il y avait effectivement un problème, et il a promis de réagir pour tenter de le régler rapidement.
Personnellement, et je suis loin d’être seul à le penser, il me semble que le meilleur moyen de régler une fois pour toute cette affaire serait tout bonnement de démonter ces containers totalement inadaptés, inesthétiques et maintenant nauséabonds. Quand le projet que l’on porte fait autant l’unanimité contre lui, c’est parce qu’il est tout simplement mauvais. En pareil cas, le bon sens est de faire marche arrière.
Olivier Postal

lundi 28 juillet 2008

L'espace Montrichard, une salle de spectacle ?

C'est une blague ? Et bien non ! La municipalité loue l’Espace Montrichard sous cette dénomination... Certes, le lieu est beau, propose de grands parkings, une modularité intéressante, des vestiaires, un bar, des petites salles de réunion… bref, il s’agit d’un lieu polyvalent pour les associations, les entreprises et les maisons de production artistique.
Mais là où le bas blesse, c'est le côté technique. Vous le savez certainement, de nombreuses salles de spectacles de Lorraine et du Grand-Est de la France vont fermer un certain temps pour rénovation, travaux, remise aux normes, agrandissement, etc. Donc les "petites salles" de spectacle, comme on voudrait faire passer celle de Pont-à-Mousson, pourraient avoir une occasion unique de proposer à bon compte de belles affiches à un public toujours attentif et demandeur.
Mais voilà, à Pont-à-Mousson, cela va être très difficile, voire même impossible. Pourquoi? Parce que la salle socioculturelle n'a pas assez de puissance électrique pour accueillir les artistes dans de bonnes conditions...
Dernier événement en date: samedi, le concert d'Alain Chamfort dans le cadre des Estivales. A deux reprises, le concert fut interrompu suite à une panne électrique. Les installations ont tout simplement disjonctées. Et surtout qu'on ne nous dise pas que cette panne est dû à l'orage, car il n'y en avait pas à 100 kilomètres à la ronde lors du concert.
Bon… une panne, on rigole, ce n'est pas grave, cela va revenir, l'artiste le prend bien, cela peut arriver. Mais une deuxième panne quelques minutes plus tard, là, il ne faut pas abuser.
D'autant qu'Alain Chamfort n'est pas accompagné de structures hors du commun: trois instruments, quelques ordinateurs, un écran géant, des tables de mixage/sons, des baffles, un jeux de lumière… bref rien d'extraordinaire. Mais bon, cela demande tout de même un peu de puissance !
Malheureusement, j'ai eu l'occasion d'assister à d'autres concerts dans cette salle: et bien figurez-vous qu'il y a eu aussi des pannes électriques... Vous me direz, quoi de plus normal : quel que soit le groupe musical, il lui faut également un minimum de puissance électrique. Et que dire des associations qui font un petit spectacle sans gros moyens et qui subissent également ces désagréments ?
Samedi, pour moi, ce fut la goutte qui fut déborder le vase… Je dis stop, à Pont-à-Mousson, on a une belle salle pour accueillir des spectacles de qualité ou des vedettes du show-biz et la mairie semble incapable de tenir un cahier des charges techniques moderne, certes contraignant et exigeant, mais néanmoins indispensable.
Défaut de fabrication, usure du temps, en tout cas il est temps de remédier à cela rapidement, non? Parce que moi, à la place des producteurs de spectacles, je réfléchirais à deux fois avant de produire un concert à Pont-à-Mousson... D’ailleurs, entre nous, je ne suis pas sûr qu’Alain Chamfort revienne de sitôt car, la deuxième panne semble avoir eu raison de son sens de l’humour.
NB : article reçu par mail nominatif de la part d'un Mussipontain qui a préféré le publier anonymement.

vendredi 25 juillet 2008

Une question de crédibilité

Nouvelle petite remarque sur le site Internet de la Ville : si on y découvre le programme des Estivales (nous y reviendrons) et la nouvelle composition du conseil municipal, on ne peut télécharger que le bulletin municipal… de décembre 2007. Le dernier a dû passer aux oubliettes, à moins que cela soit un nouveau bug dans la communication de la majorité.
Quand on débarque sur le site pour la première fois, on apprend dans le rubrique « Conseil municipal » que Jean-François Moutet est adjoint aux Affaires sociales (jusque-là, ça va) et, dans le même temps, cette fois quand on clique sur « bulletin municipal », on apprend que ce dernier fait partie de l’opposition et qu’il vient de claquer la porte au parti socialiste, son ancienne famille politique. Normal puisque le bulletin proposé date de plus de sept mois.
Amusant, non ? Sauf peut-être pour la personne qui ne connaît pas la vie politique de la cité et qui cherche à en savoir plus. Cette personne, avec ce que la municipalité lui met à disposition sur ce site, doit méchamment ramer pour comprendre qui fait quoi en mairie…
Les internautes intéressés par la vie de notre cité doivent attendre avec impatience les mises à jour du site Internet de la Ville. En tous cas, ils sont en droit de les attendre : en effet, le site n’est-il pas entièrement financé par l’argent du contribuable mussipontain ?
Olivier Postal

jeudi 24 juillet 2008

Le merveilleux monde des Bisounours

Souhaitant, comme je suppose bon nombre de Mussipontains, m’informer de l’actualité de la cité, je me suis connecté sur le site Internet de la Ville de Pont-à-Mousson. Cela faisait longtemps que je ne l’avais pas visité, mais je n’ai pas été très dépaysé. En effet, le graphisme et les pages de présentation sont les mêmes depuis des années.
Par contre, il y a d’autres éléments plus intéressants. Dans le mot du maire, par exemple, on apprend que tout va bien dans le meilleur des mondes, que depuis que la place Duroc est éclairée et que la fontaine est restaurée, « notre ville s’embellit ». Je suppose que cet édito date de 2007 (minimum), époque où il était de bon ton de ne pas s’étendre sur la mise en place de poubelles fixes qui dorénavant la défigurent.
Toujours dans le même texte, le maire note que « Pont-à-Mousson est de plus en plus accessible aux créateurs d'entreprises. Les décideurs ne voient plus notre territoire avec les mêmes yeux, nous sommes au cœur des réseaux de communication, au centre de l'Europe ».
Bref, ça roule. A en croire ses écrits, nous vivons tout simplement dans le merveilleux monde des Bisounours. Mais, malheureusement, la réalité est toute autre : aurait-il oublié les difficultés que rencontrent depuis plusieurs années maintenant Philips Eclairage ? Peut-il ignorer que de nombreuses familles mussipontaines s’inquiètent des rumeurs de plus en plus persistantes qui annoncent la fermeture prochaine de l’usine de Saint Gobain PAM ?
La communication n'est pas un fort de la municipalité : tout le monde le sait. Mais elle est néanmoins, notamment aujourd'hui avec la démocratisation des nouvelles technologies de l'information, un élément important du travail d'une municipalité. On ne peut que conseiller à la majorité de s'y mettre sérieusement, en parlant vrai, sous peine de creuser davantage le fossé qui la séparent de la population.
Olivier Postal

jeudi 17 juillet 2008

Que fait la police ?!

La présence de bicyclettes, conduites à des vitesses météoritiques sous les arcades et sur les trottoirs de la rue Victor Hugo par des adultes, semble être devenu une habitude plutôt dangereuse pour les piétons.
Devons-nous attendre qu'une personne âgée ou un enfant soit renversé alors que ce devrait être le moyen de s'y déplacer en toute sécurité ?
Une bicyclette est un véhicule assujetti aux mêmes règles du code de la route qu'une voiture et sa place est sur la route !N'est-ce pas là le travail de nos policiers municipaux ?
NB : article reçu par mail nominatif de la part d'un Mussipontain qui a préféré le publier anonymement.

mardi 15 juillet 2008

Chère eau

Comment peut-on faire de la démagogie avec ce qu’il y a de plus précieux pour la vie ? Et bien, la majorité actuelle le fait sans vergogne et il suffit d’aller page 13 du dernier bulletin municipal (n° 26) pour s’en apercevoir. On peut y lire « Le prix de l’eau doit diminuer de 44 % cette année ».
La vérité est tout autre. Le prix de l’eau baissera de 5 % cette année. Si nous saluons toute baisse, même sensible, de la facture que les Mussipontains doivent acquitter, nous n’acceptons pas qu’une contre vérité aussi énorme soit dite. Le mètre cube d’eau va baisser de 0,2968 €. Voilà la vérité.
Au moment où le pouvoir d’achat est au cœur des préoccupations, doit-on faire croire à nos concitoyens qu’il augmentera en leur faisant faire une économie d’environ 30 € par an, soit 2,5 euros par mois (pour une consommation annuelle de 100 m3) ?
La réponse est non.
Olivier Postal

samedi 12 juillet 2008

Qui a osé faire ça ???

Quatre mois que la nouvelle municipalité a pris en charge la destinée de la Ville , et déjà LA BOULETTE … La grosse BOULETTE, format cinq tonnes cette fois. Qui aurait pu imaginer qu’un jour la place Duroc, joyau et fierté de l’ensemble des Mussipontains, puisse accueillir de façon pérenne des conteneurs d’ordures ménagères ? A mon avis, personne… D’ailleurs, à ma connaissance, ce projet n’apparaissait pas clairement dans le programme électoral de l’équipe Lemoine. Et pour cause car il y a fort à parier qu’en pareil cas, il y aurait eu une nouvelle levée de boucliers comme ce fut le cas lorsque Henry Lemoine avait annoncé sa volonté, très personnelle, de créer un parking souterrain sous la place Duroc (une aberration technique et financière).
De plus, ces conteneurs, inesthétiques au possible, sont parfaitement inadaptés aux contraintes des commerçants, à celles des personnes âgées et des personnes à mobilité réduite (il faut monter des marches pour y accéder et l’accès est en pavés… cela va être facile en hiver avec neige et verglas). Ils ont eu également pour effet de faire disparaître des places de stationnement, une denrée rare au centre-ville. Et pour couronner le tout, une grande partie d’entre eux ont été installés juste en face de la Maison des Sept Péchés Capitaux, une bâtisse exceptionnelle qui attire chaque année de nombreux touristes.
C'est une pure folie : si le but était de défigurer la place Duroc, c'est réussi : maintenant en face d'une bâtisse classée "Monument historique", on a un truc (je ne sais pas comment l'appeler) classé "Monument hystérique".
Olivier Postal

jeudi 10 juillet 2008

La politesse des rois

Mercredi 9 juillet 11 heures.
Une charmante fonctionnaire hissée sur son escabeau remplit comme elle peut les panneaux d’affichage du sas d’entrée de la mairie avec les délibérations des conseils municipaux… des 25 mars et 8 avril.
Oui oui, vous ne rêvez pas, j’ai bien dit des 25 mars et 8 avril… 2008 (tout de même). Trois mois, ce n’est plus du retard, cela devient de la négligence. N’y voyez pas une critique envers la fonctionnaire en charge de la retranscription de ces réunions. Pour connaître un peu la maison, et connaissant également le professionnalisme de cette personne, il est certain que la négligence ne vient pas d’elle.
Ce qui semble évident par contre, c’est qu’à la mairie, on est bien plus prompt à éditer des bulletins municipaux sur papier glacé plutôt que de donner à ses administrés la possibilité de s’informer dans un délai raisonnable (10 à 15 jours) de la teneur des débats des conseils municipaux, qui sont eux le reflet réel de la vie de la cité. Inutile non plus de chercher ces compte-rendus sur le site Internet de la mairie ou ailleurs : alors que cela se pratique partout, Pont-à-Mousson ne s’est toujours pas mis sérieusement aux nouvelles technologies. A croire que tout est fait pour distiller une information aseptisée, bien évidemment orientée et, quand cela arrange, totalement périmée.
Mais, restons optimistes : avec un peu de chance, le compte-rendu du conseil du mois de juin sera rendu public avant Noël.
Olivier Postal

mercredi 9 juillet 2008

Discours du samedi 5 juillet au siège de l'association

Baptême de Passerelle
« Au soir des résultats des élections municipales, de nombreux membres de la liste « Pont-à-Mousson… demain », portée par Paul Giroux avec toute l’honnêteté qu’on lui connaît et un courage politique rare et admirable, ont exprimé très rapidement leur souhait de poursuivre le travail accompli lors de la campagne. Evidemment, il a fallu un peu de temps pour structurer tout cela, pour définir les buts à atteindre et les moyens à mettre en place pour y arriver. Dans ce cadre, nous nous sommes réunis plusieurs fois, avons tout mis à plat et très rapidement, il est devenu évident que nous devions structurer nos actions dans le cadre d’une association de type de la loi de 1901. C’est aujourd’hui chose faite chose : Passerelle est née.
Si Passerelle est une association politique au sens grec du terme (s’intéresser à la chose publique), elle est absolument apolitique dans le sens des couleurs politiques. En effet, elle réunit des personnes de tous les horizons, des personnes encartées d’autres qui ne le sont pas, des personnes plutôt à droite ; d’autres plutôt à gauche. Ce sont des personnes qui ont en commun un amour immense pour leur cité et une volonté farouche de la voir se développer harmonieusement. Cette spécificité, nous voulons absolument la garder : il est donc hors de question de se faire récupérer par un parti politique, quel qu’il soit.
Cette précision étant faite, une autre me vient tout de suite à l’esprit : sommes-nous une association d’opposition à la municipalité actuelle ? La réponse semble évidente : oui nous le sommes car nous soutenons ouvertement les membres de la liste « Pont-à-Mousson… demain » et nous n’avons pas changé d’avis : bien qu’il y ait au sein de la municipalité un certain nombre de personnes de valeur, nous considérons que Paul Giroux aurait été un bien meilleur maire qu’Henry Lemoine et que son projet était le plus adapté à notre ville. Les électeurs en ont décidé autrement : nous respectons le résultat des urnes mais cela ne veut pas dire pour autant que nous allons , au cours des six prochaines années, laisser faire tout et n’importe quoi sans réagir. Etre dans l’opposition n’est pas chose facile, et les membres de Passerelle feront tout pour aider Paul, Elfrid et Jean-Luc dans la dure mission qui est la leur. Néanmoins, tout comme ces derniers, nous ne nous positionnerons pas dans l’opposition systématique : quand des projets nous paraîtront positifs pour notre cité, nous le dirons haut et fort mais comptez sur nous également pour dénoncer haut et fort les choses qui ne paraissent pas aller dans le bon sens.
Les buts principaux de cette structure sont simples et sont au nombre de quatre :
1- un rôle de surveillance de l'action municipale ;
2- un rôle de proposition. Nous nous réunirons régulièrement et organiserons des rencontres avec la population en invitant parfois des spécialistes qui pourront nous éclairer sur des thèmes importants pour l'avenir de notre ville. Cela nous permettra de faire à la municipalité en place des propositions qui, je l'espère, seront prises en considération ;
3- un rôle d'information : informer la population des décisions municipales, présenter leurs enjeux, mais aussi informer celles et ceux qui le désirent des petites et grandes histoires qui rythment la vie de la cité. Nous donnerons des infos qui n'iront pas forcément dans le sens de la municipalité mais auront l'avantage de présenter les choses à travers un autre prisme et donc d'enrichir le débat démocratique local ;
4- et enfin de créer un espace d'échange et de liberté : nous souhaitons permettre à ceux que cela intéresse de participer au débat et par-là même à la vie de la cité : vous n'êtes pas sans savoir que le maire, et il l'a clairement exprimé de la sorte récemment, ne souhaite pas que la population puisse prendre la parole à la fin des séances du conseil communal. Personnellement, je le regrette fortement. Mais je suppose qu'il n'a pas le temps à consacrer à des choses qu'il juge futiles. Par contre, cela me conforte dans l'idée qu'il était indispensable de créer une structure qui permette à chacun de s'exprimer sur les problèmes qu'il rencontre dans son quotidien. J'espère que la municipalité en général, et le maire en particulier, n'y verra rien de malicieux car notre démarche se veut absolument positive. J'espère qu'ils apprécieront qu'un certain nombre de leurs administrés consacrent du temps et de l'énergie pour le bien-être de la ville dont ils ont la charge.
C'est dans ce cadre que nous avons créé un blog, un outil de communication simple et rapide qui deviendra, j'en suis sûr, un lieu d'échanges intenses. N'hésitez pas à venir le visiter et aussi à vous y exprimer."
par Olivier Postal, président.

mercredi 2 juillet 2008

Deux eaux...un prix

Le prix de l’eau va baisser à Pont-à-Mousson. Youpi ! Et rendons à César ce qui est à César, c’est le résultat des négociations menées par la municipalité lors du renouvellement du contrat d’affermage du service public de distribution d’eau potable. Mais vu le prix franchement excessif pratiqué depuis 15 ans, il faut bien reconnaître qu’il ne pouvait que baisser. Et si cette baisse est saluée par tous, bien que la Ville n’ait fait aucun effort direct sur sa part propre incluse dans le prix final de l’eau pour accentuer cette baisse alors que les Mussipontains l’auraient mérité après 15 ans d’efforts. Il n’empêche que des zones d’ombre subsistent, tant dans le choix du nouveau délégataire que sur la qualité de l’eau que la municipalité entend faire distribuer à ses habitants au cours des dix prochaines années. Explications.
Par délibération rendue exécutoire le 8 juin 2007, le conseil municipal s’est prononcé sur le principe de délégation du service public de distribution d’eau potable par voie d’affermage à compter du 1er juin 2008.
Et pour une décision aussi importante, vu le prix de l’eau pratiqué à Pont-à-Mousson depuis une quinzaine d’années, le choix de la nouvelle société chargée de la distribution de l’eau potable fut un point discuté lors du conseil du 22 mai, soit huit jours avant la date limite. Un bel exemple de démocratie locale qui tend à prouver une nouvelle fois que beaucoup trop de choses se décident dans la précipitation, sans grande concertation. C’est dommage car c’est souvent comme cela qu’on fait des erreurs. Et il semble que ce fut, sur ce sujet précis, une nouvelle fois le cas.
Et ceci pour deux raisons majeures :

* La première concerne le choix du délégataire (VEOLIA, la Nantaise des eaux services (NDES), Lyonnaise des eaux (LDE) ou la SAUR) : dans le rapport sur le choix du candidat, les éléments de comparaison tant techniques que financiers ont été présentés aux élus. La comparaison des éléments techniques, proposant une eau et des installations de qualité supérieure, parfois même nettement supérieure, plaident nettement pour VEOLIA. Au niveau du prix, le rapport proposé par la municipalité estime que les prix proposés par les deux autres firmes sont significativement supérieurs à ceux de la SAUR. C ’est faux : la moins-disante était NDES alors que la différence entre la SAUR et VEOLIA, visiblement les firmes présentant les meilleures garanties techniques, n’était que de 1,2 centime par mètre cube. Si on estime qu’une famille moyenne (parents et deux enfants) consomme 100 mètres cubes par an, cela représente un surcoût de 1,2 euro par an. Refuser de payer 1,2 euro de plus par an (soit 0,1 euro par mois) pour jouir d’une eau de meilleure qualité et de garanties techniques supérieures, il semble évident que cela n’aurait pas été le choix de beaucoup de familles mussipontaines. Mais vu qu’il ne restait que huit jours à la municipalité pour prendre sa décision, inutile de dire qu’il n’était envisagé (ni envisageable d’ailleurs) d’organiser un référendum citoyen à ce sujet. Et c’est bien dommage car il y a fort à parier que les Mussipontaines et les Mussipontains auraient fait preuve de plus de discernement que la municipalité. Dans ce cadre, comment expliquer que le rapport minimise les offres de NDES et de VEOLIA au profit de la SAUR alors que les éléments de comparaison sont systématiquement au profit de l’un ou de l’autre ? Comment expliquer que dans la synthèse, la SAUR apparaît de manière contradictoire en première position par la municipalité ?Cela laisse pantois. Et, face à ce qu’appelle Paul Giroux « l’épicerie » dans son exposé brillant du 22 mai (salué également dans les rangs de la majorité), il reste des interrogations qui, dans certains esprits, peuvent vite tourner à la suspicion. Mais pas pour moi… ce n’est pas mon genre.

* Le deuxième point concerne la prise en charge de l’amélioration de la filière de traitement de l’eau de la source du Père Hilarion. Paul Giroux, encore une fois lui, a soulevé cette fois un lièvre format mammouth : en effet, et le maire l’a confirmé lors de la séance du 22 mai, seule la source du Père Hilarion sera traitée en matière d’équilibre calcocarbonique (traitement permettant de fournir une eau dont le taux de calcaire est raisonnable : un luxe pour notre ville qui a plutôt l’habitude de consommer de l’eau dure). Tout irait bien dans le meilleur des mondes si la source du Père Hilarion était la seule source qui alimente la ville. Et ce n’est malheureusement pas le cas : en effet, une grande partie de l’eau fournie à Pont-à-Mousson (85%) vient de Dieulouard et cette eau ne sera absolument pas traitée contre le calcaire.

En bref, une fois que l’installation de traitement sera opérationnelle, les abonnés de la ville payeront tous le même prix pour une eau d’une qualité différente : pour faire simple, le quartier Saint Laurent jouira d’une eau traitée contre le calcaire et le quartier Saint Martin n’aura que ses yeux pour pleurer et ses habitants pourront continuer à changer leur machine à laver tous les deux ans.
C’est parfaitement injuste, et cette injustice est parfaitement connue, même reconnue et intégrée par les membres de la municipalité qui ont su lire le rapport sur la distribution d’eau potable. Rassurez-vous, ils sont peu nombreux à avoir compris cette subtilité car sinon il y a fort à parier qu’une majorité d’entre eux auraient demandé au maire que chaque Mussipontain soit traité de la même manière, indifféremment de la situation géographique de son lieu d’habitation. Quant aux autres, ceux qui ont parfaitement intégré les tenants et les aboutissants de ce point, noyé il est vrai dans le dit rapport, on ne peut que souhaiter que, durant le mandat, leur intégrité et leur honnêteté prennent le pas sur leur cynisme.
Olivier Postal

Travailler plus pour gagner...autant

Par délibération en date du 25 mars dernier, le conseil municipal a fixé le montant des indemnités de fonction des élus.
En complément de cette décision, le maire a proposé le 22 mai de fixer l’indemnité du conseiller délégué à l’environnement et au développement durable, Marc Cavazzana, à 10 % de l’indice brut 1015 de la fonction publique, soit beaucoup moins que les autres membres de la municipalité.
Surpris, Paul Giroux a demandé au maire ce qui justifiait une telle décision. Ce dernier a expliqué que Marc Cavazzana est également président du SIVU Déchetterie, fonction pour laquelle il est indemnisé directement par la structure intercommunale. Et pour que chaque membre de la municipalité soit traité avec une certaine équité, il a été décidé de réduire d’autant l’indemnisation municipale accordée à M. Cavazzana.
Ce qui est surprenant dans cette décision, c’est que la personne concernée a en charge une délégation municipale lourde à laquelle s’ajoute la gestion d’une structure intercommunale tout aussi importante, notamment en ces temps où la conscience collective tend à prendre de plus en plus à son compte le développement durable et la préservation de notre environnement.
Dans ce cadre, ne serait-ce pas normal qu’une personne qui travaille plus ou qui plus de responsabilités que les autres soit plus indemnisée que les autres ? Cette décision s’applique-t-elle à tous les membres de la municipalité ? Certes non. Exemple : le maire touche des indemnités dans le cadre de ses fonctions municipales mais aussi en tant que président de la Communauté des communes. Et, par le passé, d’autres adjoints ayant pris des responsabilités supplémentaires ont également touché des indemnités supplémentaires.
Quoi de plus normal finalement… Dans le cas de Marc Cavazzana, l’équité aurait été et de tenir compte de l’étendue de son travail et donc d’accepter de le rémunérer à la hauteur de ses responsabilités, comme c’est le cas pour certains autres.
On ne peut tout de même pas imaginer que cette décision ait été prise parce que M. Cavazzana n’est pas issu de la famille politique du maire. Non, on ne peut pas, sinon on risque de dire qu’on fait du mauvais esprit.
A moins que la devise « Travailler plus pour gagner plus » ne s’applique que pour les élus estampillés UMP. A Pont-à-Mousson, c’est possible… mais personne ne le reconnaîtra jamais… publiquement du moins.
Olivier Postal