samedi 3 mars 2012

Un nouvel élan pour Passerelle

Ensemble, construisons un projet pour Pont-à-Mousson sur: http://passerelle.pam.free.fr

mercredi 20 avril 2011

Mets de l’huile (de coude) !

En décembre 2010, un nouveau site Internet est annoncé pour le début 2011. Bonne nouvelle, pensais-je, vu l’état de l’actuel !
Avril 2011, lancement des festivités des 750 ans de la Ville ! Roulez tambours, accourez voyageurs !
18 avril 2011, toujours pas de site Internet pour informer les visiteurs, rien qu’une version moyenâgeuse avec les vœux du maire de joyeuses fêtes de fin d’année ! Ah, si les cigognes qui égaient l’Île d’Esch depuis quelques semaines étaient venues apporter ce nouveau-né ! Tout comme, la «toile d’araignée» de la même Île qui faisait l’an passé le bonheur de nos enfants dégourdis. Hors service depuis de longs mois au grand désespoir de nos têtes blondes ou brunes s’entassant du coup sur les jouets voisins destinés aux plus petits.
Et ce lancement des festivités du 10 avril… Quelle misère, à l’image d’une sono sur courant alternatif ! Que dire à mes amis passionnés de heaumes et de chansons de geste venus pour l’occasion ? Ce sera bien en septembre !!! Pourvu qu’il ne pleuve pas, Bougre ! Ce n’est pas de la bière mussipontaine qu’il faut distribuer (excellente ceci dit) mais de l’huile dans les rouages qu’il est urgent de mettre.
N’aurait-on pas pu impliquer davantage les mussipontains pour préparer ces 750 ans ? Rassembler, créer des liens ? La culture n’est pas qu’artistique, elle est aussi partager un projet commun de société. Quelques idées sont là (conférences, image, son et lumière…) mais la moisson est maigre.
Pourquoi pas ?
- un site Jeunes pour jouer en découvrant l’histoire, une chasse au trésor, un journal 750 ans
- la mise en valeur d’un site d’intérêt de la ville pour l’occasion, une illumination originale
- des contes, du théâtre, de la poésie, de la danse, de la musique, des chorales
- un repas géant avec menu médiéval parrainé par un chef mussipontain
- une projection cinéma plein air des Visiteurs sur la place Duroc
- la participation des enfants à la préparation d’évènements, défilé, décoration…
- la création d’une chanson, court métrage, film d’animation / 750 ans d’enfance à Pont-à-Mousson
- un feu d’artifice spécial
- des joutes interclubs mussipontaines selon l’art sportif de 1261
- une plaque Spéciale 750 ans avec les Fonderies…
- un marché médiéval commerçant…
Bref, des actions qui fédèrent les énergies et rassemblent les habitants dans un plaisir de vivre ensemble à Pont-à-Mousson. Allez, bientôt la Renaissance !
Nicolas Flye Sainte Marie

mardi 22 mars 2011

Désastre éléctoral

Les résultats du premier tour des élections cantonales me forcent à sortir de ma réserve. En effet, comme pour tout démocrate, voir le Front national atteindre dimanche le deuxième tour a été pour moi un choc. Or, à bien y regarder, son score, en valeur absolue, n’est guère plus élevé que certains scrutins enregistrés dans le passé. Par contre, pondéré par un taux d’abstention record qui a toujours tendance à surreprésenter les extrêmes, il atteint des sommets.
Une autre explication de ce désastre électoral est sans aucun doute l’irresponsabilité de certains élus de la majorité municipale qui, en partant divisés, n’ont réussi qu’à diluer leurs voix, créant ainsi un boulevard au Front national. Il suffisait que Jean-Claude Vagner joue pour une fois le jeu de son camp pour que Stéphane Pizelle passe devant le FN. Et, que dire également du candidat du Parti radical de gauche, Jean-François Moutet, qui, soutenu très ouvertement et publiquement par Henry Lemoine, a réussi l’exploit de grappiller beaucoup plus de voix à droite qu’à gauche. Un comble pour celui chargé en 2008 de « Lemoiniser » la gauche municipale et qui n’aura finalement réussi qu’à neutraliser la droite républicaine.
Tout ceci est un éblouissant constat d’échec du système politique mis en place par Henry Lemoine qui, démonstration est faite, dessert son camp et surtout la ville qui est une nouvelle fois la risée de toute la Lorraine. J’espère, en tant qu’ancien délégué RPR et UMP de la sixième circonscription de Meurthe-et-Moselle, que tous les débordements et déclarations douteuses auxquels nous avons eu droit au sein de la majorité municipale durant cette campagne électorale seront sanctionnés comme il se doit par les appareils politiques.
Concernant le vote du second tour, ma position est on ne peut plus claire: je voterai pour faire barrage au Front national comme beaucoup de personnes se reconnaissant dans les valeurs républicaines qu’incarne le Gaullisme. Cela a toujours été ma position et il n’y a aucune raison qu’elle change. Noël Guérard, au-delà de ses qualités humaines ; incarne dorénavant le seul candidat républicain encore en lice. C’est donc sans aucune hésitation que je voterai pour lui dimanche.
Paul Giroux

vendredi 21 janvier 2011

Qui veut gagner des euros ?

Solidarité bien ordonnée commence-t-elle par soi-même* ?
Que des élus, dans le cadre de leurs fonctions, puissent octroyer des subventions substantielles à une association dont ils ont la charge, c’est :
1. normal : on n’est jamais mieux servi que par soi-même
2. illégal : y’en a qui ont eu des problèmes pour moins que ça
3. immoral : les élus doivent travailler pour l’intérêt général et pas pour leur pomme
Que ces mêmes élus, une fois leur casquette de responsables associatifs sur la tête, paient le loyer des locaux abritant leur association à une société civile immobilière dont ils sont eux-mêmes propriétaires majoritaires, c’est :
1. trop compliqué : les montages financiers à triple étages, ça me dépasse
2. bien vu : dans le contexte actuel, c’est logique de prévoir le financement de sa retraite
3. le pompon : il ne manquerait plus que cette association soit à caractère social
De telles pratiques peuvent-elles exister dans notre bonne ville de Pont-à-Mousson ?
1. bien sûr : nos élus sont bourrés de ressources
2. peu probable : le maire, je le connais bien, il ne laisserait jamais faire des trucs pareils
3. impossible : on ne vit pas dans une République bananière
(PS: On vous laisse un peu de temps pour répondre à ce petit quizz et, promis, on en reparle bientôt)

mercredi 12 janvier 2011

Un renouveau économique qui n'arrive pas

Il y a 10 ans, les acteurs du Val de Lorraine1 validaient une Charte. Ce programme prévoyait l’avenir du bassin de Pont-à-Mousson : « à l’aube d’une période de renouveau économique qui devrait permettre la mise en œuvre d’une politique ambitieuse notamment dans les domaines de la rénovation urbaine, du tourisme ou des services à la population ».
10 ans plus tard…
L’économie et l’emploi à Pont-à-Mousson n’évoluent pas dans le bon sens. Si rien n’est fait, le territoire sera livré à ses risques. Le plus important est la baisse de l’emploi dans l’industrie traditionnelle. La tendance ne s’inversera pas.
A côté du soutien aux usines historiques de Pont-à-Mousson, il est urgent de diversifier le tissu industriel, d’attirer des entreprises innovantes ou aux débouchés porteurs, de donner le goût d’entreprendre aux jeunes, de mieux accompagner les créateurs d’entreprises, de créer des liens interentreprises, de soutenir le développement des activités de services…
Pont-à-Mousson a des atouts considérables : une proximité avec Metz et Nancy, une position géographique centrale et idéalement desservie, un patrimoine culturel de renom…
Mais, Pont-à-Mousson a des points faibles à corriger : la qualité du cadre urbain, les soutiens proposés aux entreprises, la circulation, le stationnement, l’image de la ville, les services apportés aux habitants…
Rattraper ces retards est une priorité pour tous. Les habitants et entrepreneurs mussipontains souffrent trop d’une ambiance morose, de la précarité et du chômage, d’une ville dégradée, d’insécurité, de difficultés d’accès aux soins, du manque de cohésion. Passerelle souhaite de l’ambition pour l’économie de Pont-à-Mousson, des réponses adaptées aux besoins, du dynamisme, des aménagements concrets pour faciliter la vie au quotidien des entreprises, des démarches concertées avec les communes voisines pour renforcer les atouts du territoire, pour communiquer et se distinguer !
A l’heure d’Internet et de la compétition entre les villes, continuer ainsi c’est disparaître à petit feu.
par Nicolas Flye Sainte Marie
(Le Val de Lorraine réunit 67 communes autour de Pont-à-Mousson et plus de 90 000 habitants)

dimanche 2 janvier 2011

Un urbanisme «d’un autre temps» qui nous coûtera cher

L’urbanisme est une question essentielle pour une ville. Aujourd’hui, la municipalité de Pont-à- Mousson est sur le point d’élaborer un nouveau plan local d’urbanisme (PLU). Ce plan prévoit, pour les 20 ans à venir, l’aménagement du territoire communal. Les choix d’aujourd’hui auront un impact très fort demain sur la qualité de vie des Mussipontains, sur leurs déplacements, sur l’emploi (commerces et entreprises) et sur les équipements communaux.
Il est donc essentiel que ces choix soient clairement justifiés. Malheureusement, notre ville ne se développera pas durablement. Le PLU ne tient pas compte de la nouvelle politique de l’Etat (Grenelle de l’Environnement) c’est à dire limiter les extensions de la ville dans des zones naturelles, agricoles ou dans des zones à risques. Ce plan ne tient pas compte non plus des évolutions de la population depuis dix ans, particulièrement sa diminution dans les quartiers du centre-ville.
Les principales orientations de la mairie sont dérangeantes. En effet, les Mussipontains seront encore et toujours privés d’espaces naturels et agricoles. Le cap est mis sur une extension massive de nouveaux quartiers au nord de la ville. Des dépenses importantes, donc des hausses d’impôts, seront inéluctables. Le développement du territoire n’est pas coordonné avec les communes voisines, pourtant adhérentes de la communauté de communes du Pays de Pont-à-Mousson.

Le PLU exclut le développement et la rénovation des quartiers St-Martin, St-Jean et St-Laurent laissés à l’abandon depuis trop d’années. Les choix de la mairie n’amélioreront pas la qualité et le cadre de vie des Mussipontains. Rien n’est fait pour fluidifier la circulation automobile et réduire les nuisances qu’elle génère. Pas de stratégie visant à améliorer l’attractivité des commerces, pas de développement réfléchi des zones d’activités, ce PLU n’est pas bon pour notre ville.

On peut donc se poser la question des motivations du maire pour créer massivement de nouveaux quartiers en périphérie. Son argument consistant à dire que les Mussipontains veulent à tout prix leur maison individuelle en périphérie ne tient plus. Les nombreuses « dents creuses » au Pâquis, St-Martin, quartier gare, rue du Bois-le-Prêtre sont autant de sites oubliés. Les principes de « densification », de « modernisation » et d’« écoquartiers » au centre-ville doivent prévaloir sur l’extension à outrance.

Les Mussipontains doivent garder à l’esprit qu’ils paieront au prix fort cette politique d’urbanisme que nous qualifions « d’un autre temps ». Si le PLU entre en vigueur en l’état, Pont -à-Mousson ne sera pas une ville qui rapproche les gens, ni une ville attractive pour les populations extérieures. Notre cité doit changer, c’est sa survie qui en dépend.

Johan Ohling

samedi 1 janvier 2011

BONNE ET HEUREUSE ANNEE A TOUTES ET TOUS

Les membres de Passerelle vous présentent tous leurs voeux de santé, prospérité et de bonheur pour 2011... à vous et à tous ceux qui vous sont chers.