En cette période difficile, de très nombreuses collectivités ont décidé de recentrer leur politique sur des actions sociales fortes, pour venir en aide à ceux, de plus en plus nombreux, qui sont touchés de plein fouet par la crise économique. Beaucoup d’entre elles ont même décidé de ne pas organiser la traditionnelle cérémonie des vœux du maire, coûteuse et souvent stérile, et ont donné la somme prévue pour couvrir les frais de cette (ces) réceptions au centre social de leur commune pour que leurs concitoyens les plus fragiles puissent en profiter.
A Pont-à-Mousson, rien de tout cela, le social ne semble guère être une priorité. D’ailleurs, dans le bulletin municipal, la rubrique intitulée « Solidarités et cohésion sociale » a été relayée à la 28e page (sur 30), bien derrière le bilan plus que moyen de la saison touristique, la soirée des sportifs ou même l’infoservice du bureau de l’état-civil. C’est la première fois depuis 1995, année de l’arrivée d’Henry Lemoine aux affaires, que cette délégation très importante pour la vie de la cité est traitée avec si peu d’égards. Le nouvel adjoint aux Affaires sociales a dû apprécier. Henry Lemoine devrait revoir sa copie: en effet, je ne suis pas sûr que prendre sur sa liste une personnalité comme Jean-François Moutet, lui donner la mission de gérer une des délégations les plus importantes, pour, moins d’un an après les élections, traiter son travail comme s’il était la dernière roue de la charrette soit la bonne méthode.
A moins qu’il veuille que son ennemi numéro 1 d’hier signe ses prochaines contributions dans la page 29 du bulletin municipal, celle qui est totalement réservée à l’opposition municipale… enfin totalement quand on respecte les lois de la République.
Pour beaucoup, ce désaveu frôle l’offense personnelle. Mais, au-delà de ça, c’est surtout un manque de tact inouï envers les personnes en difficulté.
Olivier Postal
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire