jeudi 23 décembre 2010

Vous avez votre carte d’électeur ? Inscrivez-vous avant le 31 décembre

Hormis le cas des jeunes Français qui ont été recensés dans le cadre de la journée d'appel de préparation défense qui depuis la loi du 1997 bénéficient de la procédure d'inscription automatique sur les listes électorales, c'est aux particuliers d'accomplir auprès de la mairie les démarches prescrites en matière d'inscription. Il s'agit d'une démarche citoyenne.

Sont concernés tous les Français et Françaises majeurs ou qui atteindront leur majorité avant le 1er mars 2011, domiciliés à Pont-à-Mousson et jouissant de leurs droits civils et politiques.

Sont également concernés les ressortissants d'un état membre de l'Union Européenne résidant au sein de la commune. Ils peuvent solliciter leur inscription sur les listes électorales complémentaires. Attention cette inscription ne permettra pas de voter lors des élections régionales.

Pour les nouveaux arrivants, il est primordial qu'ils sollicitent leur inscription sur les listes électorales de la Ville de Pont-à-Mousson avant le 31 décembre 2010, dernier délai pour pouvoir être électeurs au sein de la commune à compter du 1er mars 2011.

Pour les Mussipontains qui ont changé de domicile au sein de la commune, ce déménagement doit pouvoir être pris en compte car il peut entraîner un changement de bureau de vote. A chacun des bureaux de vote correspond un périmètre de rattachement électoral. Un changement de domicile au sein de la commune doit être signalé en mairie afin d'être pris en compte au sein du fichier électoral.

Présentez-vous à votre mairie, avec les pièces suivantes :

- Formulaire d'inscription sur les listes électorales

- Pièce d'identité (passeport, carte nationale d'identité) en cours de validité ou expirée depuis moins d'1 an

Selon le cas, un justificatif de domicile de moins de 3 mois dans la commune ou un justificatif de résidence dans la commune depuis plus de 6 mois ou un justificatif d'inscription au rôle des impôts locaux depuis plus de 5 ans (si le votant habite chez ses parents, une attestation des parents établie sur papier libre certifiant qu'il habite chez eux, et un justificatif de domicile des parents).

Téléchargement du Formulaire d'inscription sur les listes électorales : http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_la_une/toute_l_actualite/actualites-elections/date-inscription-listes-electorales/downloadFile/attachedFile/formulaire_cerfa_francais.pdf?nocache=1291652248.63

Mairie de Pont-à-Mousson : Place Duroc, B.P. 275, 54700 Pont-à-Mousson Cedex, 03 83 81 10 68

Horaires d’ouverture :

Lundi, Mardi, Mercredi, Jeudi : 8h30 - 12h00, 13h30 - 17h30

Vendredi : 8h30 -12h00, 13h30 - 17h00

Permanence État Civil : Samedi matin de 9h00 à 12h00 (Attention: fêtes de fin d'année obligent, cette permanence n'aura pas lieu d'ici le 31 décembre... Merci à l'aimable lecteur qui nous en a fait la remarque)

Nicolas Flye Sainte Marie

dimanche 19 décembre 2010

Demandez le programme

La prochaine séance du conseil municipal aura lieu le mardi 21 décembre à 18 heures 30 en mairie. Il s'agira très certainement du dernier de l'année 2010. "Très certainement" car, sait-on jamais... à Pont-à-Mousson, tout est possible.

mercredi 15 décembre 2010

Vous avez dit "godillots"?

La soirée de remise des récompenses sportives de l’année 2010 vient d’avoir lieu. Une occasion de mettre en avant les associations et les athlètes mussipontains qui contribuent à animer la ville et à lui donner un rayonnement régional, national, voire international.
Dans toutes les villes, une commission d’élus, renforcée de quelques experts, se réunit au préalable pour préparer une liste de nominés. Chacun vient avec ses propositions, et le choix se fait dans le cadre d’un vote. Ce travail préparatoire se déroule dans un climat consensuel. Dans toutes les villes sauf… à Pont-à-Mousson.
La commission s’est réunie autour de l’adjoint aux Sports. Alors qu’une première liste de noms était à l’étude pour l’élection du sportif de l’année, deux élus de la majorité ont fait de nouvelles propositions, afin de réparer l’oubli de deux gradés en arts martiaux qui brillent sur les tatamis européens.
Ouh la boulette ! Le ton est vite monté, les propositions rejetées et la réunion se termina en eau de boudin. On comprendra quelques jours plus tard les raisons de la furie de l’adjoint : les cinq nominés avaient été choisis bien avant la commission. Et cerise sur le gâteau, la liste avait été transmise auparavant à PAM TV et l’Est Républicain.
En 2008, Julien Vaillant avait constaté que la majorité silencieuse des conseillers municipaux était considérée par le maire comme des «godillots». Malheureusement, cela se confirme.

dimanche 12 décembre 2010

Place à l'action

Depuis les élections de juin dernier, après avoir passé deux ans à travailler les dossiers municipaux et à dénoncer les nombreux scandales qui ont entaché l’image de Pont-à-Mousson, l’association Passerelle a ressenti le besoin de prendre du recul : l’action politique nécessite parfois de reprendre son souffle, d’analyser les choses en dehors de toute la passion qu’elle peut générer, de prendre le temps de la réflexion, le temps également de s’ouvrir davantage aux autres. Nombre d’entre vous nous ont fait part de leur soutien en nous invitant à poursuivre notre action, insistant sur le fait que la ville avait besoin de l’espace de liberté que nous avons su créer. Soyez en remerciés et soyez rassurés. Comme disait Victor Hugo, « il vient une heure où protester ne suffit plus: après la philosophie, il faut l’action ».
Au cours de ces derniers mois, l’union des forces d’opposition, que beaucoup de Mussipontains appelaient de leurs voeux, s’est finalement matérialisée. Très naturellement, un nombre important de personnes présentes, en juin dernier, sur les listes de Julien Vaillant, chef de file de la gauche mussipontaine, et de l’ancien maire, Jacques Choquenet, ont décidé de rejoindre l’association Passerelle, créée autour de Paul Giroux. Cet élan républicain a attiré dans son sillage de nouveaux membres qui, intéressés par cette démarche de rassemblement, souhaitent consacrer du temps à leur ville et mettre leurs compétences au service de la collectivité. Depuis sa création, Passerelle est une association citoyenne, mais non partisane. Elle a toujours réuni en son sein des habitants de tous les horizons politiques qui ont en commun une volonté farouche de voir la ville se développer harmonieusement. Elle était donc la structure idéale pour accueillir ce projet militant.
Cette vague d’adhésions fut l’occasion de restructurer quelque peu l’organisation de l’association afin de lui permettre d’être encore plus proche de vous, de vos préoccupations quotidiennes, de défendre avec efficacité vos intérêts et de continuer de vous permettre de participer à la vie de la cité. C’est dans ce contexte, que Passerelle continuera à suivre le fil rouge de sa philosophie politique, à savoir combattre pour des causes et non contre des personnes, défendre des valeurs et non des intérêts.
Et du travail, il n’en manque pas. Pont-à-Mousson est à l’arrêt. Entouré de beaucoup trop de courtisans ou de personnes qui, une fois élues, ont rapidement confondu servir et se servir, le maire n’arrive plus à impulser une quelconque dynamique. Résultat : ses priorités ne sont plus en phase avec celles des Mussipontains, les approximations de sa gestion financière sont sévèrement épinglées par la Chambre régionale des comptes et ses largesses avec la loi, qui l’ont rendu inéligible durant un an, se multiplient. En nous appuyant sur les élus qui nous représentent au sein du conseil municipal, nous continuerons, dans un esprit constructif, à proposer des projets importants et attendus de tous. Dans une ville, où le « chacun pour soi » prend le pas sur la solidarité, il est temps d’unir nos énergies et nos compétences pour donner un nouveau souffle à Pont-à-Mousson.
Bonnes fêtes de fin d'année à toutes et à tous.
Olivier Postal

lundi 8 novembre 2010

Demandez le programme!!!

Voici le programme de la semaine 45 et le début de la semaine 46 :
lundi 8 novembre à 18 h 30 à l'abbaye des Prémontrés: inauguration expo "jeux et jouets d'autrefois" + conférence sur Haiti à partir de 20 h 30
jeudi 11 novembre à 10 h 45 au monument aux morts, place Foch: cérémonie de l'armistice 1918
samedi 13 novembre à 10 h 30 à l'hotel de ville: remise des prix au concours des maisons fleuries
samedi 13 novembre à 20 h à la salle Montrichard: soirée du Kiwanis Club
lundi 15 novembre à 18 h 30 à la salle Montrichard: inauguration de la Semaine internationale de la solidarité

dimanche 16 mai 2010

Appel à l'union

La situation actuelle à Pont-à-Mousson est des plus délicates. Depuis deux ans, notre cité ne cesse d’apparaître dans les pages faits divers et judiciaires des quotidiens régionaux. Quand ce n’est pas l’ex-maire, Henry Lemoine, qui est condamné pour ne pas avoir respecté les lois, ce sont des adjoints soupçonnés de gestion de fait et prise illégale d’intérêt. Quand ce n’est pas une sombre affaire de menaces sur Internet qui fait la une des journaux régionaux et même nationaux, ce sont des menaces et des intimidations quasi quotidiennes de la part d’élus de sa liste envers tous ceux qui pourraient se mettre en travers de leur chemin ou tout simplement de tous ceux qui ne pensent pas comme eux. Cette hystérie collective donne à la ville une image désastreuse qui compromet son avenir. La gestion d’Henry Lemoine qui a déjà été fortement critiquée par la Cour régionale des comptes ne permet donc plus à notre cité de se développer harmonieusement.

Pour les élections des 6 et 13 juin prochains, deux listes se dessinent pour affronter celle d’Henry Lemoine : celle du Parti socialiste portée par Julien Vaillant et celle du maire sortant, Jacques Choquenet. Avec leurs forces et leurs faiblesses, ce sont des hommes honnêtes qui souhaitent farouchement redonner du souffle à notre cité et se débarrasser une fois pour toutes du climat affairiste qui s’est installé à Pont-à-Mousson depuis quelques années. Nous avons eu, moi et l’équipe qui m’entoure, de nombreux contacts avec les uns et les autres. Après réflexion, il nous semble évident que la seule façon de proposer une véritable alternative solide aux Mussipontaines et aux Mussipontains est de créer un front républicain qui aurait pour seule ambition, bien au-delà des clivages partisans et des états d’âme de chacun, de réunir au sein d’une même équipe des personnes compétentes et volontaires dans un climat de travail assidu pour répondre efficacement aux préoccupations quotidiennes de nos concitoyens. La crise que connaît notre ville est extrêmement grave et profonde. Elle demande une réponse adaptée.

Le problème du nom de la tête de liste de ce front républicain est, selon nous, très secondaire face aux enjeux de cette élection. Chacun connaît mes convictions politiques mais franchement la droite, la gauche, les Mussipontains n’en ont que faire. Ce qu’ils veulent, et c’est bien légitime, c’est que la cité retrouve sa sérénité, que leurs élus arrêtent de travailler pour une minorité mais au contraire s’attachent à régler les problèmes qu’ils rencontrent au quotidien : une voirie à l’abandon sale et détériorée, des finances communales des plus précaires, une politique d’urbanisme inexistante, un sentiment d’insécurité de plus en plus fort, un tissu associatif traité de manière inégale en fonction des intérêts politiques et personnels de quelques uns, etc…

Personnellement, je m’inscris pleinement dans cette démarche collective que je souhaite voir aboutir et dans aucune autre : car c’est la seule façon de sortir enfin Pont-à-Mousson de l’ornière dans laquelle Henry Lemoine l’a plongé et dans laquelle il compte la maintenir. C’est pourquoi je ne m’engagerai dans la bataille que dans ces conditions d’unité. Selon moi, ceux qui persistent à vouloir partir en ordre dispersé porteront une lourde responsabilité au cas où l’ex maire devait gagner les élections.

Mussipontaines et Mussipontains attendent de notre part un sursaut démocratique fort, adapté aux enjeux et à la crise profonde que traverse notre cité. Nous ne pouvons les décevoir.

Paul Giroux

lundi 26 avril 2010

Lettre de Jacques CHOQUENET aux Mussipontains

Chères Mussipontaines, Chers Mussipontains,
Je vous adresse cette lettre pour répondre aux questions que vous vous posez.
Suite à une erreur dans les comptes de campagne électorale de mars 2008, Henry Lemoine a été déclaré inéligible. Le conseil municipal m’a élu maire de Pont-à-Mousson en juin 2009.
J’ai accepté cette mission afin de travailler pour le bien des Mussipontains et le développement de Pont-à-Mousson, mais certainement pas, uniquement pour apposer ma signature en bas de documents et encore moins pour être méprisé par certains élus municipaux qui salissent l’image de la ville et la mienne.
D’autre part, je ne peux pas cautionner une suspicion de prise illégale d’intérêt de la part de certains élus.
J’ai envoyé une lettre à Monsieur le Préfet pour l’informer de ces faits et des différents dysfonctionnements au sein de la Mairie. Nous en avons longuement parlé.
Depuis un an, je suis votre maire. Durant cette courte période, voilà ce qui a été réalisé :
› remise en état du terre-plein central de l’avenue des États-Unis, son fleurissement se fera dans quelques jours,
› mise en lumière du pont Gélot en utilisant 4 fois moins d’électricité,
› déménagement du centre technique municipal pour le confort des employés qui travaillaient dans des locaux presque insalubres. Des logements avec médicalisation pour personnes âgées s’élèveront à la place de l’ancien bâtiment,
› amélioration du confort des appartements du foyer du 3e âge Philippe-de-Gueldre avec notamment électrification des volets.
Je suis et reste votre Maire.
J’ai mis un point d’honneur à faire voter le budget 2010 fin mars, pour permettre la mise en oeuvre rapide des investissements qui rendront notre ville plus agréable, un fonctionnement faciliter pour les Mussipontains et donneront une bonne image aux gens de passage avec, par exemple :
› le fleurissement de l’axe principal de la ville (du cimetière à la gare), et sa sécurisation piétonnière,
› la restructuration et l’aménagement de la place Colombé,
› la refonte et l’agrandissement des parkings de la gare,
› l’augmentation du stationnement en zone bleue,
› l’agrandissement de la plage du Grand Bleu,
› l’augmentation des activités culturelles avec notamment « les Arts de la Rue »…
Et pour me donner les moyens de remplir ma tâche dans de meilleures conditions, j’ai décidé de modifier la structure de la municipalité en me séparant d’éléments perturbateurs.
En résumé, je compte travailler pour tous les Mussipontains avec mes convictions de loyauté, d’honnêteté et le respect des autres et donc des Mussipontains.
Aimons notre ville, faisons la vivre, dynamisons-la !
Jacques CHOQUENET

samedi 3 avril 2010

Demain est un autre jour

Ca y est : Henry Lemoine est en campagne. Son inéligibilité, due à une irrégularité flagrante lors de la dernière campagne électorale, court jusqu’au 29 mai. Il est donc probable qu’il puisse se présenter à l’occasion des élections qui s’annoncent.

Du coup, son blog, qui ne fut guère alimenté durant près de deux ans reprend des couleurs : depuis quelques jours, l’édile déchu nous explique dans le détail qu’il mérite la confiance des électeurs, et donc de retrouver son fauteuil de maire, car de nombreux projets ont été réalisés durant les 14 ans durant lesquels il était au pouvoir. Reprenant les choses quartier par quartier, il reprend, évidemment à son propre compte, le moindre coup de pelle qui eut lieu durant cette période sur le ban communal.

Ce qui est marrant, c’est que la plupart des réalisations dont il parle ont plus ou moins dix ans. Et c’est bien ça le problème que nous dénonçons depuis 2008 : plus rien n’est fait à Pont-à-Mousson depuis des années. Il nous parle des quelques rues qui ont été refaites depuis 1995 (surtout lors du premier mandat et du début du second) mais oublie que la plus grande partie de la voirie communale est aujourd’hui un champ de mines et qu’il est de plus en plus difficile de circuler dans la cité sans risquer de casser un cadran de son véhicule. Il nous parle de réalisations immobilières qui ont fait la fortune de quelques promoteurs et notaires mais oublie de dire que le centre-ville a été laissé à l’abandon… etc… etc…

La question n’est pas de savoir s’il est capable de faire des choses : la question est de savoir quelles sont ses ambitions pour la ville et, si toutefois il est élu, est-ce que, cette fois, il tiendra toutes les habituelles promesses qu’il fait quelques semaines avant une élection et qu’il laisse au placard durant les six ans qui suivent. Ca, au vu de ces derniers bilans, on peut franchement en douter.

Ainsi, il aura beau nous sortir tout son CV en nous expliquant qu’il a eu son diplôme du 50 mètres nage libre en 1970, on s’en fout. Ce qui compte vraiment pour les Mussipontains, c’est demain et pas hier, et c’est aussi de savoir s’il mérite leur confiance… Et, à ce sujet, avec toutes ses promesses non tenues et toutes les magouilles de couloir qu’il a orchestrées depuis des années, cela ne va pas être facile pour lui de les convaincre.

Olivier Postal

On pouvait s’y attendre

Le maire, Jacques Choquenet, a présenté sa démission au préfet, visiblement à la mi-février. En clair, les Mussipontaines et les Mussipontains seront appelés aux urnes d’ici quelques semaines, voire quelques mois.

On savait depuis des mois que l’ambiance au sein de la municipalité était des plus difficiles : des tensions sont apparues très vite entre certains adjoints et les coups bas se multipliaient. Dans de telles conditions de travail, il était difficile pour le nouveau maire de mener ses missions à bien puisqu’il passait son temps à déminer un terrain préparé avec minutie par les membres de sa propre équipe. Il est d’ailleurs étonnant qu’il ait pu tenir aussi longtemps sans réagir.

Quoi qu’il en soit, l’annonce de sa démission n’a surpris finalement que ceux qui se permettaient de lui marcher dessus depuis des mois, persuadés qu’il n’oserait pas se révolter. Mais, aussi calme et fidèle puisse être Jacques Choquenet, la coupe a nettement débordé ces derniers mois tant on cherchait à lui faire avaler des couleuvres. Bien qu’il n’ait guère communiqué sur les raisons de sa démission, il semble clair, au vu de ses déclarations lors du dernier conseil municipal, qu’il ait décidé de ne plus cautionner des actes immoraux et pour certains parfaitement illégaux, mis en œuvre par ses adjoints sur autorité d’Henry Lemoine.

Des actes que nous dénonçons depuis des années… Et nous ne pouvons que nous féliciter que de plus en plus de Mussipontains ouvrent les yeux sur ces pratiques indignes d’élus municipaux et nous rejoignent dans notre volonté de redonner à notre Ville son aura en travaillant au service de l’intérêt général et non de quelques privilégiés.

Olivier Postal

vendredi 26 mars 2010

Une gifle… sans surprise

Bon, ben voilà : comme prévu, la claque du premier tour des élections régionales s’est bel et bien transformée en gifle pour l’UMP. Il y aurait des tonnes de choses à dire sur ce sujet. Mais, pour l’essentiel, deux éléments ressortent clairement des urnes :
Si la droite s’est mangée la plus grosse défaite de son histoire, il n’en demeure pas moins qu’il ne s’agit en aucun cas d’une véritable victoire de la gauche : le taux d’abstention et la fronde anti-Sarkozy explique plus les choses qu’une véritable adhésion au programme des socialistes. Ces derniers, s’ils veulent gagner les prochaines élections (quelles qu’elles soient), devront créer une véritable dynamique autour d’un projet et non sur un simple rejet de leur adversaire. Pour cela, il faudrait que les éléphants et les éléphanteaux du parti s’entendent autour d’idées fortes et arrêtent de se bouffer le nez. Bref, rien n’est gagné.
Le deuxième point concerne les cadres de l’UMP, tant au niveau national que local : s’ils veulent redresser la barre, il leur faudra écouter et enfin entendre leur base, celles et ceux qui se heurtent quotidiennement au terrain et qui ne comprennent plus vraiment leurs choix. Il est temps pour eux de retrouver leurs fondamentaux. L’ouverture n’a de sens que si elle n’entraîne pas une fermeture vis-à-vis d’une partie de leur propre famille. Dit comme ça, ça paraît évidemment… Et pourtant, c’est loin d’être le cas.
Olivier Postal

samedi 20 mars 2010

Une claque qui pourrait se transformer en gifle

Les résultats du premier tour des élections régionales sont sans appel. Pour être tout à fait honnête, on ne se faisait guère d’illusions. Mais, une claque pareille en Lorraine pour l’UMP, ça fait quand même tâche. Non seulement la liste de Laurent Hénart enregistre un des plus grands écarts avec le PS (plus de 10% en sa défaveur: un record historique) mais en plus, il ne lui reste aucune réserve de voix. Bref, ça ne sent pas bon pour dimanche prochain. A moins que l’électorat de droite, qui visiblement a préféré aller à la pêche lors du premier tour, ne se réveille miraculeusement d’ici cinq jours. Cela semble plutôt improbable.
Les raisons ? Elles sont certainement multiples. Le contexte national a joué, c’est incontestable. A tort ou à raison, il est loin d’être favorable au président de la République et donc à la droite républicaine. La prime au sortant est certainement un élément aggravant. Mais, cela ne suffit pas à expliquer la déroute de l’UMP en Lorraine, une région qui rappelons-le vote plutôt à droite : les résultats de la dernière présidentielle en témoignent. La mayonnaise n’a pas pris : le choix des têtes de listes, validées pourtant par les militants, n’était finalement peut-être des plus judicieux. Laurent Hénart, bien que truffé de qualités, partait avec l’handicap majeur d’être assez peu connu au-delà de la grande couronne nancéienne. Mme Grommerch, tête de liste en Moselle, est devenue parlementaire il ya peu à la suite du suicide de l’ancien maire de Thionville. Etait-t-elle la plus qualifiée pour diriger la campagne dans le département le plus peuplé de la région ? On peut en douter. Gérard Longuet en Meuse a dérapé verbalement quelques jours avant le scrutin. Tous les analystes estiment que les électeurs ont guère apprécié ses propos d’un goût sans doute pas des plus heureux. Seul, Gérard Cherpion dans les Vosges semblait réellement à sa place.
A Pont-à-Mousson, deux représentants sont candidats : l’ancien maire, Henry Lemoine, sur la liste UMP et le conseiller municipal, Julien Vaillant, sur la liste PS. Le fait que le taux de participation soit nettement en dessous des moyennes régionale et nationale montre le peu d’intérêt des Mussipontains pour ce scrutin. Mais, néanmoins, bien qu’il faille relativiser quelque peu les choses du fait de cette très faible mobilisation, les résultats sont unanimes : tous les bureaux de vote, hormis un qui était plus équilibré, ont donné une large avance aux socialistes. Même à Procheville, qui jusque-là était traditionnellement un fief d’Henry Lemoine qui lui garantissait généralement, et ceci quelque soit le scrutin, plusieurs centaines de voix d’avance a penché nettement à gauche : une première.
Et dans le canton, hormis Vittonville, Port-sur-Seille et Morville, toutes les autres communes ont voté Masseret.
Bref, il n’y a guère de suspense pour dimanche…
Olivier Postal

dimanche 14 mars 2010

Elections régionales 1er tour

Les eaux troubles de Rieupt

L’Est Républicain, dans son édition du 11 mars, nous apprend que des travaux ont lieu dans les Hauts de Rieupt. Mais, hélas, on ne nous dit pas tout !
Si c’est une bonne chose que de vouloir moderniser des logements, il ne faudrait pas que l’opération tourne à l’intérêt personnel. Encore ! Me direz-vous. Hélas, il semblerait que oui…
Près de 200 000 euros d’argent public vont être utilisés pour effectuer les travaux. Entre la tranchée de la chaussée, la pose des canalisations (500 mètres), des poteaux à incendies, puis du recouvrement de la route par 20 centimètres de béton, le coût paraît raisonnable. Seulement, il n’y a que 10 branchements qui seront réalisés ! Et à la charge des propriétaires. Les autres maisons, ne peuvent avoir l’eau courante, car le plan d’urbanisme présenté l’an passé n’aurait toujours pas été voté. Mais les consultations ne sont peut-être pas encore terminées (je n’ai pas pris le temps d’aller vérifier). Et donc, impossible pour ces habitants d’avoir de l’eau potable au robinet !
Il aurait peut-être été judicieux d’attendre la validation du PLU pour équiper tout le monde en même temps, les coûts auraient été amoindris, me semble-t-il ? Au lieu de cela, l’adjoint aux travaux a engagé l’action. Un ancien élu aurait une maison sur la colline, et souhaiterait la vendre. Et il est évident, qu’avec l’eau courante, l’opération financière sera bien plus rentable… Sans compter, que le prochain PLU pourrait favoriser la construction de maisons individuelles dans ce quartier.
Nous voici, une nouvelle fois, face à une opération, qui semblerait, somme toute bénigne, mais dont les fonds publics pourraient profiter à une poignée de personne qui semble-t-il au regard leur feuille d’impôt, n’ont pas besoin de cela…
LRJ

vendredi 12 mars 2010

Nouvelles dérives

Le dernier conseil municipal s’est déroulé au début du mois en l’absence des trois représentants de la liste « Pont-à-Mousson… Demain ». Accusés d’être à l’origine de la mauvaise ambiance qui règne depuis mars 2008 au sein de l’assemblée, leur démission aurait dû logiquement, selon certains et notamment Henry Lemoine, avoir pour effet de calmer les esprits. Mais, au contraire, cette réunion s’est déroulée dans un climat des plus tendus. Pourquoi donc ?
Tout d’abord parce que l’absence de l’un ou de l’autre ne remet absolument pas en cause l’incohérence du montage de certains dossiers municipaux qui sont suivis systématiquement de dérapages budgétaires assez impressionnants. La capitainerie en est le plus illustre exemple : le projet estimé à environ 350.000 euros en janvier 2009 est passé à plus près de 800.000 euros en mars 2010 (et ce n’est pas fini). On pourrait revenir aussi sur le dossier du Centre technique municipal, sur celui de la piscine, sur ceux des travaux de voirie, etc.… Comment croire, dans ces conditions, que l’opposition, quelle qu’elle soit, puisse laisser faire sans réagir, sans dénoncer des méthodes de travail qui manquent singulièrement de discernement, de cohérence et de rigueur ? Comment croire que l’absence de l’un ou de l’autre conseiller puisse comme par magie effacer toutes ces insuffisances dont les conséquences pèseront durablement sur la Ville et donc la vie des Mussipontains ?
Ensuite, il y a le problème Moutet-Bragard et consorts qui n’est absolument pas réglé. Bien au contraire, plus le temps passe, plus des éléments s’accumulent pour prouver que depuis mars 2008 l’organisation municipale a été mise en place dans un contexte, au mieux de gestion de fait, au pire de prise illégale d’intérêts. Peut-on cautionner qu’une poignée d’élus puisse en toute impunité organiser, proposer, gérer et même voter au sein de leur commission des subventions attribuées à une association qu’ils dirigent ? Les écrits, les montants, les dates, les conventions… tout a été analysé et le résultat est des plus édifiants. Les autorités administratives et judiciaires ont été informées. Elles sont ébahies par l’ampleur des choses. Certains conseillers, la larme à l’œil, sont outrés qu’on puisse mettre en cause des élus et des dirigeants d’associations qui œuvrent dans le social. Or le social n’est en rien une caution de moralité : les scandales qui ont été dénoncés en France et à l’étranger ces dernières années au sein de structures caritatives le montrent bien. Jamais personne n’a remis en cause l’objet même de ces structures mais cela n’oblige en aucun cas d’accepter l’inacceptable. De nombreux conseillers de la majorité reconnaissent en privé ces dérives mais se taisent en public au nom d’une pseudo fidélité ou solidarité au clan. Dans un cas pareil, cela pourrait être un jour ou l’autre interprété différemment : comme une sorte de complicité silencieuse. Peut-être la pire qui soit finalement.
Dans un tel contexte, comment imaginer une seconde que l’absence de trois élus d’opposition puisse changer quoi que ce soit au sein du conseil. ? Ce n’est pas à l’opposition de changer. C’est à la majorité de se mettre enfin en règle avec les lois de la République. C’est un préalable indispensable à tout changement.
Enfin, pour terminer, la dernière réunion du conseil a démontré une nouvelle fois qui était réellement à la source des abus de langage. Depuis près de deux ans, tout et n’importe quoi est balancé au conseil, noms d’oiseaux, insultes en tous genres… Malheureusement, on se souvient uniquement des réactions épidermiques et donc excessives de Jean-Luc Haas ou, dans une moindre mesure de Paul Giroux, mais sans reprendre les causes qui les ont fait sortir de leurs gonds. La dernière sortie en date est une nouvelle fois l’œuvre de l’adjoint aux Sports, Jean-Claude Vagner. Ce dernier n’ayant pas hésité de traiter les trois élus démissionnaires de fascistes. Se rend-t-il seulement compte de la portée de ses propos ? Les élus socialistes, outrés, en ont quitté la salle. Une réaction normale. Qui peut accepter d’un type qui n’a pas hésité à enfiler une cagoule publiquement lors du fâcheux épisode du FLHL de balancer de telles inepties ?
Tous ces éléments démontrent donc que les problèmes du conseil sont à la fois structurels, politiques et comportementaux mais surtout qu’ils trouvent leur source chez une partie des élus de la majorité et non, comme on veut nous le faire croire, chez les « vilains » de l’opposition. En effet, et la dernière réunion du conseil le prouve, la majorité n’a besoin de personne pour allumer des feux aussi stériles qu’inutiles. Elle ferait mieux, comme le demande les Mussipontains, de se mettre enfin au travail dans un cadre légal et transparent.
Olivier POSTAL

dimanche 14 février 2010

Chacun son chemin...

Communiqué de presse envoyé à l'Est Républicain le 10 février dernier
Armagan Yilmaz a pris officiellement ses fonctions de conseiller municipal mardi soir. En effet, c’est le seul membre de la liste « Pont-à-Mousson … demain» qui n’a pas souhaité protester du fait que des adjoints président des commissions municipales qui octroient des subventions substantielles à des associations qu’ils dirigent. Alors que 28 membres de notre liste n’ont pas hésité à le faire en déclarant officiellement qu’ils ne souhaitaient en aucun cas siéger au conseil municipal à la suite des démissions de Paul Giroux, Elfried Epin et Jean-Luc Haas.
C’est son choix, et à défaut de le comprendre, nous ne pouvons qu’en prendre note. Mais, il est clair que nous souhaitons dès à présent prendre nos distances avec une personne qui, élu grâce aux voix de l’opposition, se dit soudainement en parfait accord avec la majorité et reconnaît ouvertement avoir des liens politiques avec elle depuis plusieurs années. Selon nous, la politique est un domaine dans laquelle, la moralité et le respect des électeurs tiennent une place essentielle. Ce qui n’est visiblement pas son cas. Ce dernier doit son siège à la trahison d’une parole donnée et à des manœuvres politiques. Finalement, à bien y regarder, il a toute sa place au sein d’un conseil municipal géré par une équipe pour laquelle magouilles, trahisons et non-respect des lois sont légion.
Tous les propos que M. Yilmaz serait amené à tenir à l’avenir n’engageraient que sa personne et évidemment pas les membres de la liste « Pont-à-Mousson…. demain » et les électeurs qui ont cru pouvoir lui faire confiance.
Pont-à-Mousson, le 10.02.2010
Paul Giroux, « Pont-à-Mousson….demain »

jeudi 21 janvier 2010

Démission collective

Ce jeudi 21 janvier 2010, les trois élus municipaux de la liste « Pont-à-Mousson… Demain » ont présenté au maire, Jacques Choquenet, leur démission du conseil municipal de Pont-à-Mousson. Cette décision, mûrement réfléchie, a été prise en concertation avec l’ensemble des membres de la liste. 28 d’entre eux ont souhaité ouvertement soutenir cette démarche et ont d’ores et déjà annoncé officiellement leur volonté de ne siéger en aucun cas au sein de l’assemblée municipale. Ces démissions sont à effet immédiat.
Cette décision est grave mais elle est proportionnée aux irrégularités qui entachent le fonctionnement du conseil municipal depuis mars 2008. En effet, au sein de ce dernier, gestion de fait et prise illégale d’intérêts sont devenues un mode de fonctionnement (se conférer à ma déclaration du 15 décembre dernier).
Nous dénonçons depuis longtemps que certains élus prennent des largesses avec les lois. Bien qu’Henry Lemoine ait été personnellement rattrapé par la justice et ait été condamné, l’organisation municipale qu’il avait mise en place perdure. Le 15 décembre dernier, j’ai dénoncé une nouvelle fois ce mode de fonctionnement et, textes de lois à l’appui, j’ai demandé instamment que les choses retrouvent le cadre légal qu’elles n’auraient jamais dû quitter. Le nouveau maire a pris acte, a demandé au directeur général des services de se pencher sur le problème mais ne s’est pas encore exprimé à ce sujet. Par contre, certains ont été jusqu’à mentir au Préfet pour justifier leur situation.
Encouragé par le président de la Cour régionale des comptes qui s’est montré extrêmement attentif en apprenant les faits, j’ai alerté en début d’année le procureur de la République de Nancy. Sans présager à l’avance des suites judiciaires qu’il entend donner à cette affaire, il nous apparaît moralement impossible de poursuivre notre travail au sein d’un conseil municipal aussi enclin à ne pas respecter les lois de la République. Rester serait cautionner des méthodes qui vont totalement à l’encontre de nos principes et de l’idée que nous nous faisons de l’action publique. Selon nous, être élu c’est servir la population avec force, sincérité et honnêteté, et non se servir de son statut pour proposer, surveiller et administrer des actions dans lesquelles nous aurions un quelconque intérêt.
Ce qui se passe à Pont-à-Mousson, est un grave manquement à la déontologie. C’est un manque de respect envers les habitants qui attendent de leurs élus qu’ils fassent passer l’intérêt général avant leurs intérêts personnels.
C’est également un manque de respect envers les associations mussipontaines qui œuvrent avec force et pugnacité pour animer la ville ou pour offrir un service à la population, mais qui ne voient pas forcément leurs demandes de subventions suivis pas à pas par les élus. Il est à noter que ce dangereux mélange des genres a également pour conséquence de faire prendre des risques inconsidérés à l’association gérée par les élus concernés : une association qui emploie des personnes dont un certain nombre rencontrent de réelles difficultés. C’est irresponsable.
Dans ces conditions, comment voulez-vous que la population ne s’éloigne pas de la chose politique ? Que croyez-vous que les Mussipontains pensent de leurs élus alors qu’ils ne cessent depuis près de deux ans de les voir apparaître dans la rubrique « Faits divers » de leurs quotidiens régionaux ?
Cette démission collective n’est en rien un renoncement, notamment de voir rapidement la Ville reprendre des couleurs dans un climat d’apaisement et dans un cadre légal où tout serait mis en œuvre pour que l’intérêt général prenne enfin le pas sur les intérêts particuliers de quelques uns.
Dans ce cadre, je lance un appel :
- à tous les élus mussipontains, quelque soit leur couleur politique, de la majorité comme de l’opposition : je leur demande d’arrêter instamment d’accepter l’inacceptable et de cautionner des faits dont la morale est plus que discutable. Je leur demande également, pour le bien de notre ville, de prendre toutes les décisions qu’ils jugeront nécessaires pour que cessent de tels agissements.
- à tous nos élus supra-municipaux (conseiller général, conseillers régionaux et bien évidemment parlementaires ) et responsables de partis : je leur demande de peser de tout leur poids, chacun à leur niveau, pour redonner à Pont-à-Mousson la crédibilité qu’elle n’aurait jamais dû perdre et faire en sorte qu’une certaine moralité reprenne ses droits au sein du conseil municipal.
- aux habitants de Pont-à-Mousson : je leur demande de garder espoir. Ce n’est pas parce que certains élus ont une conduite déplorable qu’il ne faut croire en l’avenir. Je leur demande également d’être extrêmement vigilants lors des prochaines échéances électorales, quelles qu’elles soient, et de donner leurs voix à des élus qui respecteront les lois. C’est tout de même le minimum qu’ils sont en droit d’espérer.
Paul Giroux : chef de file du groupe "Pont-à-Mousson...Demain"