dimanche 12 décembre 2010

Place à l'action

Depuis les élections de juin dernier, après avoir passé deux ans à travailler les dossiers municipaux et à dénoncer les nombreux scandales qui ont entaché l’image de Pont-à-Mousson, l’association Passerelle a ressenti le besoin de prendre du recul : l’action politique nécessite parfois de reprendre son souffle, d’analyser les choses en dehors de toute la passion qu’elle peut générer, de prendre le temps de la réflexion, le temps également de s’ouvrir davantage aux autres. Nombre d’entre vous nous ont fait part de leur soutien en nous invitant à poursuivre notre action, insistant sur le fait que la ville avait besoin de l’espace de liberté que nous avons su créer. Soyez en remerciés et soyez rassurés. Comme disait Victor Hugo, « il vient une heure où protester ne suffit plus: après la philosophie, il faut l’action ».
Au cours de ces derniers mois, l’union des forces d’opposition, que beaucoup de Mussipontains appelaient de leurs voeux, s’est finalement matérialisée. Très naturellement, un nombre important de personnes présentes, en juin dernier, sur les listes de Julien Vaillant, chef de file de la gauche mussipontaine, et de l’ancien maire, Jacques Choquenet, ont décidé de rejoindre l’association Passerelle, créée autour de Paul Giroux. Cet élan républicain a attiré dans son sillage de nouveaux membres qui, intéressés par cette démarche de rassemblement, souhaitent consacrer du temps à leur ville et mettre leurs compétences au service de la collectivité. Depuis sa création, Passerelle est une association citoyenne, mais non partisane. Elle a toujours réuni en son sein des habitants de tous les horizons politiques qui ont en commun une volonté farouche de voir la ville se développer harmonieusement. Elle était donc la structure idéale pour accueillir ce projet militant.
Cette vague d’adhésions fut l’occasion de restructurer quelque peu l’organisation de l’association afin de lui permettre d’être encore plus proche de vous, de vos préoccupations quotidiennes, de défendre avec efficacité vos intérêts et de continuer de vous permettre de participer à la vie de la cité. C’est dans ce contexte, que Passerelle continuera à suivre le fil rouge de sa philosophie politique, à savoir combattre pour des causes et non contre des personnes, défendre des valeurs et non des intérêts.
Et du travail, il n’en manque pas. Pont-à-Mousson est à l’arrêt. Entouré de beaucoup trop de courtisans ou de personnes qui, une fois élues, ont rapidement confondu servir et se servir, le maire n’arrive plus à impulser une quelconque dynamique. Résultat : ses priorités ne sont plus en phase avec celles des Mussipontains, les approximations de sa gestion financière sont sévèrement épinglées par la Chambre régionale des comptes et ses largesses avec la loi, qui l’ont rendu inéligible durant un an, se multiplient. En nous appuyant sur les élus qui nous représentent au sein du conseil municipal, nous continuerons, dans un esprit constructif, à proposer des projets importants et attendus de tous. Dans une ville, où le « chacun pour soi » prend le pas sur la solidarité, il est temps d’unir nos énergies et nos compétences pour donner un nouveau souffle à Pont-à-Mousson.
Bonnes fêtes de fin d'année à toutes et à tous.
Olivier Postal

10 commentaires:

  1. posons nous la question du retour de passerelle
    j ai trouvé
    dans trois mois il y a des elections
    et ils nous font croire autre chose

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  2. Intéressant, y'a du boulot !

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  3. enfin une idée vraiment bien... j'espère que vous qllez pouvoir faire bouger les choses..

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  4. Giroux, Postal, Vaillant, Choquenet avec une équipe derrière... ça va commencer à faire du monde...

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  5. fini le tandem pour le maire... maintenant, il serai bon qu'il se mette au VTT...

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  6. six mois........... on a failli attendre

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  7. à quand un aménagement réfléchi de cette ville qui part dans tous les sens et donc nul part ?

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  8. ce centre ville c'est une catastrophe, quand on voit comment s'arrangent les autres villes du coin

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  9. Un système clientéliste
    Il y a, à Pont a Mousson, un contexte local particulier qui se conjugue à un contexte national : dans les deux cas c'est un contexte de rigueur. Nous sommes ici dans une ville populaire, populaire dans le bon sens du terme. Les gens savent ce que c'est de souffrir de la crise, de la vivre au quotidien et de compter jour après jour pour boucler la fin de mois. C'est une population qui subit une dégradation de son niveau de vie et qui a aujourd'hui besoin de reprendre confiance dans la politique.
    Mais le discrédit cumulé par la droite au plan local et national et l'envie de changement ne suffit plus à mobiliser la gauche sur ce territoire.
    Il y a dans notre ville un électorat qui s'est construit, pendant quinze ans, en même temps que la pratique politique de M.LEMOINE .
    Ce système LEMOINE est parvenu à structurer un réseau, un système clientéliste qui répond à des demandes d'une partie de l'électorat, et ce en dehors des réseaux des services publics et des règles de la république.
    Dans ce cadre, il est compliqué de convaincre qu'il est possible de changer la vie, qu'il existe une possibilité de la transformer pour le meilleur.Une partie de l'électorat ne croit plus en rien, il n'entend plus le message politique qu'on lui envoie. A cette incrédulité face à une chance de changement à Pont a Mousson, s'ajoute la non-réussite du mouvement social national, qui multiplie le sentiment de résignation ambiant.
    Parallèlement, la cité est de moins en moins sûre. C'est dur de vivre dans notre ville. La volonté de changement existe, elle est forte. Elle s'est exprimée, c'est la voix des abstentionnistes, de ceux qui ont voté blanc. Une majorité d'électeurs qui ne reconduisent pas le maire sortant, c'est la démonstration d'une volonté de changement.
    La responsabilité des démocrates et des républicains de cette ville est d'incarner maintenant une alternative politique.
    La forte abstention révèle également une lassitude des habitants, qui sont appelés à élire leur maire…
    Ce n'est pas la gauche qui a annulé les élections. Il y a de l'exaspération, du ras-le-bol… Mais c'était une décision de justice. Le conseil d'état a dit "carton rouge à Pont a Mousson, une ville qui fonctionne en dehors des lois. Il faudra bientôt que les habitants prennent un bulletin de vote et expriment leur volonté, qui est de passer à autre chose.

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  10. Ben oui, il y a beaucoup de boulot ! J'espère que ce rassemblement de citoyens honnêtes pourra faire quelque chose.

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