Lors du conseil municipal du 22 mai dernier, une altercation, disons virile, a opposé le conseiller Jean-Luc Haas au maire à propos d’un dossier de subvention concernant le club de karaté. Ayant du mal à répondre aux accusations du conseiller d’opposition, le maire a demandé, au cours de la séance, des explications à son employé municipal en charge du dossier. Après que ce dernier ait donné sa version des choses, Jean-Luc Haas vit rouge, explosa et lui lança « Gros menteur ! »… Ce qui eut pour effet d’animer quelque peu les débats, la plupart des élus condamnant cet excès de langage.
Le maire reprît ensuite la parole et demanda aux intervenants d’arrêter d’attaquer les gens selon des critères physiques. « Si les critères physiques interviennent dans les débats, il y aurait beaucoup à dire sur bon nombre des personnes présentes ici », conclut le maire, sans sourciller, malgré l’aberration de ses propos.
AINSI, si on comprend bien Henry Lemoine, il est possible, voire normal, de qualifier l’un de ses proches collaborateurs de « menteur » (cela ne semble ne lui poser aucun problème) mais de « gros », là il y a de l’abus.
C’est bon de se sentir soutenu par sa hiérarchie. Le fonctionnaire en question a dû apprécier. En fait, il ne s’agit que d’un exemple supplémentaire montrant le niveau de l’estime du maire pour son personnel municipal.
Olivier Postal
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