mercredi 28 octobre 2009

N’y-a-t-il pas une erreur d'abonné ?

Y-a-t-il eu un changement de la nature des services devant être proposés grâce au numéro vert ou y-a-t-il eu seulement une erreur dans le choix de l’adjoint en charge du service en question? Petit retour en arrière: l’idée de mettre en place un numéro vert avait pour but, à l’origine, d’offrir un service supplémentaire aux Mussipontains, axé sur le social. Un lien permanent entre eux et la Ville. Chaque habitant pouvait téléphoner à ce numéro, jour et nuit, et être sûr de trouver un interlocuteur capable de l’écouter, de régler son problème soit directement, soit en le mettant en contact avec une personne ou un service capable de lui venir en aide rapidement. Cette idée lancée par la liste de Paul GIROUX lors des municipales de mars 2008 avait été jugée intéressante puisqu'elle avait été reprise à l'époque par la liste du maire actuel.
Il y a quelques semaines, nous avions demandé par le biais de ce blog que ce service, promis lors de la campagne, soit mis en service au plus vite.
Au jour d'aujourd'hui, à la lecture de la presse locale, nous apprenons qu’il est enfin opérationnel et nous nous en réjouissons. Seulement, en lisant l'article dans le détail, nous découvrons que la philosophie de ce service a été détournée, usurpée. Ce n'est plus un service d’aide sociale dédié aux Mussipontains, mais plutôt un service dédié aux agents techniques de la ville de Pont à Mousson. En effet, celui-ci ne devra être utilisé que pour informer les services de la ville de dysfonctionnements techniques dans la cité (luminaires défectueux, trous dans la chaussée, etc ...)
Dans ce cas, pourquoi l’adjoint de ressort n’est-il pas M. PIZELLE, adjoint délégué aux travaux et à la sécurité ?
Pour tromper les Mussipontains et donner à ce service une connotation quelque peu sociale, le responsable désigné pour le gérer est finalement Eliane GAUDIOT, adjointe déléguée à l'Etat civil, au Cimetière et à la Communication avec les administrés. C’est en fait un leurre car sa délégation n’a strictement rien à voir avec les lampadaires et autres trous dans la chaussée….
En fait, le plus désolant dans cette affaire, c’est que la municipalité, en créant "une nouvelle usine à gaz", a privé les Mussipontains d’un service qui, en cette période tourmentée, aurait donné une réelle efficacité à la politique sociale proposée actuellement. Ce sont une fois de plus les habitants qui sont les grands perdants dans cette histoire. C’est purement et simplement scandaleux.
Patricia

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