L’assemblée générale de l’association FAZER a eu lieu il y a quelques jours et, le moins que l’on puisse dire, c’est que cela ne s’est pas très bien passé. Après avoir présenté, notamment au maire et à l’adjoint en charge des quartiers, son bilan moral et financier, le président a évoqué clairement les problèmes financiers que rencontre depuis quelque temps sa structure. Lui qui semblait attendre beaucoup de cette réunion et évidemment des élus (surtout du maire avec qui il travaille en étroite collaboration depuis plus de dix ans), s’est vu tout simplement envoyer aux pommes. Pourtant les deux hommes se sont rencontrés quelques jours avant cette AG pour clarifier certains points. Mais le maire a bloqué sur le fait que tous les postes du bureau de l’association soient visiblement assumés par la même personne (c’est effectivement spécial) et sur un «manque de clarté» concernant les projets de la structure pour l’(es) année(s) à venir.
Devant ce blocage, le ton est assez vite monté, un dialogue de sourds s’est instauré et les élus ont décidé de quitter la salle après que le président de FAZER ait traité le maire de «menteur» (décidément, cela devient une habitude ces derniers temps). Les principaux financeurs de l’association n’étant plus là, la réunion s’est terminée tant bien que mal. Depuis, les négociations ont-elles repris?? sous quelle forme?? Aucune idée: je suppose qu’on le saura très bientôt.
Sans vouloir juger les positions de l’une ou l’autre des deux parties, il n’en reste pas moins que le maire semble lâcher FAZER en reprochant maintenant à son président des choses qu’il a toléré durant des années. C’est surprenant.
Dans le contexte actuel, cela donne méchamment l’impression que FAZER est une nouvelle victime de l’ouverture orchestrée par le maire lors des dernières élections municipales. En effet, il est de notoriété publique que le président de FAZER (François Staebler) et celui de SNI (Jean-François Moutet, qui est également adjoint au maire), deux structures «concurrentes» qui travaillent auprès des jeunes dans les quartiers mussipontains, n’entretiennent pas d’excellents rapports (c’est le moins que l’on puisse dire). Ce sont deux tempéraments très différents qui ont une conception diamétralement opposée de leurs missions. N’y voyez pas un jugement de valeur: c’est simplement un fait.
A une époque… récente, le maire n’hésitait pas à user (et même parfois à abuser) de son «ami» Staebler pour mettre des bâtons dans les roues à son ennemi politique numéro 1 d’alors, qui n’était autre que Jean-François Moutet. Mais les choses ont bien changé: et il semble bien que le jeu des alliances politiques, aussi contre-nature soient-elles, ait été fatal à FAZER et à son président, malheureusement au moment où ils sont les plus fragiles. Henry Lemoine a utilisé cette structure durant des années parce qu’elle s’inscrivait dans son schéma politique personnel et qu’elle pouvait lui rendre beaucoup de services. Il la jette aujourd’hui parce qu’elle devient quelque peu encombrante et ne peut plus lui servir à grand chose.
C’est beau l’amitié.
Olivier Postal
quand on voit dans quel etat, fazer avait laissé les locaux communaux mis a ca disposition!!!!
RépondreSupprimerl'espace scarpone etait devenu un vrai pucier...
il etait temps de preter ces locaux a des assos responsables comme les 2 rives ...