lundi 26 avril 2010

Lettre de Jacques CHOQUENET aux Mussipontains

Chères Mussipontaines, Chers Mussipontains,
Je vous adresse cette lettre pour répondre aux questions que vous vous posez.
Suite à une erreur dans les comptes de campagne électorale de mars 2008, Henry Lemoine a été déclaré inéligible. Le conseil municipal m’a élu maire de Pont-à-Mousson en juin 2009.
J’ai accepté cette mission afin de travailler pour le bien des Mussipontains et le développement de Pont-à-Mousson, mais certainement pas, uniquement pour apposer ma signature en bas de documents et encore moins pour être méprisé par certains élus municipaux qui salissent l’image de la ville et la mienne.
D’autre part, je ne peux pas cautionner une suspicion de prise illégale d’intérêt de la part de certains élus.
J’ai envoyé une lettre à Monsieur le Préfet pour l’informer de ces faits et des différents dysfonctionnements au sein de la Mairie. Nous en avons longuement parlé.
Depuis un an, je suis votre maire. Durant cette courte période, voilà ce qui a été réalisé :
› remise en état du terre-plein central de l’avenue des États-Unis, son fleurissement se fera dans quelques jours,
› mise en lumière du pont Gélot en utilisant 4 fois moins d’électricité,
› déménagement du centre technique municipal pour le confort des employés qui travaillaient dans des locaux presque insalubres. Des logements avec médicalisation pour personnes âgées s’élèveront à la place de l’ancien bâtiment,
› amélioration du confort des appartements du foyer du 3e âge Philippe-de-Gueldre avec notamment électrification des volets.
Je suis et reste votre Maire.
J’ai mis un point d’honneur à faire voter le budget 2010 fin mars, pour permettre la mise en oeuvre rapide des investissements qui rendront notre ville plus agréable, un fonctionnement faciliter pour les Mussipontains et donneront une bonne image aux gens de passage avec, par exemple :
› le fleurissement de l’axe principal de la ville (du cimetière à la gare), et sa sécurisation piétonnière,
› la restructuration et l’aménagement de la place Colombé,
› la refonte et l’agrandissement des parkings de la gare,
› l’augmentation du stationnement en zone bleue,
› l’agrandissement de la plage du Grand Bleu,
› l’augmentation des activités culturelles avec notamment « les Arts de la Rue »…
Et pour me donner les moyens de remplir ma tâche dans de meilleures conditions, j’ai décidé de modifier la structure de la municipalité en me séparant d’éléments perturbateurs.
En résumé, je compte travailler pour tous les Mussipontains avec mes convictions de loyauté, d’honnêteté et le respect des autres et donc des Mussipontains.
Aimons notre ville, faisons la vivre, dynamisons-la !
Jacques CHOQUENET

samedi 3 avril 2010

Demain est un autre jour

Ca y est : Henry Lemoine est en campagne. Son inéligibilité, due à une irrégularité flagrante lors de la dernière campagne électorale, court jusqu’au 29 mai. Il est donc probable qu’il puisse se présenter à l’occasion des élections qui s’annoncent.

Du coup, son blog, qui ne fut guère alimenté durant près de deux ans reprend des couleurs : depuis quelques jours, l’édile déchu nous explique dans le détail qu’il mérite la confiance des électeurs, et donc de retrouver son fauteuil de maire, car de nombreux projets ont été réalisés durant les 14 ans durant lesquels il était au pouvoir. Reprenant les choses quartier par quartier, il reprend, évidemment à son propre compte, le moindre coup de pelle qui eut lieu durant cette période sur le ban communal.

Ce qui est marrant, c’est que la plupart des réalisations dont il parle ont plus ou moins dix ans. Et c’est bien ça le problème que nous dénonçons depuis 2008 : plus rien n’est fait à Pont-à-Mousson depuis des années. Il nous parle des quelques rues qui ont été refaites depuis 1995 (surtout lors du premier mandat et du début du second) mais oublie que la plus grande partie de la voirie communale est aujourd’hui un champ de mines et qu’il est de plus en plus difficile de circuler dans la cité sans risquer de casser un cadran de son véhicule. Il nous parle de réalisations immobilières qui ont fait la fortune de quelques promoteurs et notaires mais oublie de dire que le centre-ville a été laissé à l’abandon… etc… etc…

La question n’est pas de savoir s’il est capable de faire des choses : la question est de savoir quelles sont ses ambitions pour la ville et, si toutefois il est élu, est-ce que, cette fois, il tiendra toutes les habituelles promesses qu’il fait quelques semaines avant une élection et qu’il laisse au placard durant les six ans qui suivent. Ca, au vu de ces derniers bilans, on peut franchement en douter.

Ainsi, il aura beau nous sortir tout son CV en nous expliquant qu’il a eu son diplôme du 50 mètres nage libre en 1970, on s’en fout. Ce qui compte vraiment pour les Mussipontains, c’est demain et pas hier, et c’est aussi de savoir s’il mérite leur confiance… Et, à ce sujet, avec toutes ses promesses non tenues et toutes les magouilles de couloir qu’il a orchestrées depuis des années, cela ne va pas être facile pour lui de les convaincre.

Olivier Postal

On pouvait s’y attendre

Le maire, Jacques Choquenet, a présenté sa démission au préfet, visiblement à la mi-février. En clair, les Mussipontaines et les Mussipontains seront appelés aux urnes d’ici quelques semaines, voire quelques mois.

On savait depuis des mois que l’ambiance au sein de la municipalité était des plus difficiles : des tensions sont apparues très vite entre certains adjoints et les coups bas se multipliaient. Dans de telles conditions de travail, il était difficile pour le nouveau maire de mener ses missions à bien puisqu’il passait son temps à déminer un terrain préparé avec minutie par les membres de sa propre équipe. Il est d’ailleurs étonnant qu’il ait pu tenir aussi longtemps sans réagir.

Quoi qu’il en soit, l’annonce de sa démission n’a surpris finalement que ceux qui se permettaient de lui marcher dessus depuis des mois, persuadés qu’il n’oserait pas se révolter. Mais, aussi calme et fidèle puisse être Jacques Choquenet, la coupe a nettement débordé ces derniers mois tant on cherchait à lui faire avaler des couleuvres. Bien qu’il n’ait guère communiqué sur les raisons de sa démission, il semble clair, au vu de ses déclarations lors du dernier conseil municipal, qu’il ait décidé de ne plus cautionner des actes immoraux et pour certains parfaitement illégaux, mis en œuvre par ses adjoints sur autorité d’Henry Lemoine.

Des actes que nous dénonçons depuis des années… Et nous ne pouvons que nous féliciter que de plus en plus de Mussipontains ouvrent les yeux sur ces pratiques indignes d’élus municipaux et nous rejoignent dans notre volonté de redonner à notre Ville son aura en travaillant au service de l’intérêt général et non de quelques privilégiés.

Olivier Postal

vendredi 26 mars 2010

Une gifle… sans surprise

Bon, ben voilà : comme prévu, la claque du premier tour des élections régionales s’est bel et bien transformée en gifle pour l’UMP. Il y aurait des tonnes de choses à dire sur ce sujet. Mais, pour l’essentiel, deux éléments ressortent clairement des urnes :
Si la droite s’est mangée la plus grosse défaite de son histoire, il n’en demeure pas moins qu’il ne s’agit en aucun cas d’une véritable victoire de la gauche : le taux d’abstention et la fronde anti-Sarkozy explique plus les choses qu’une véritable adhésion au programme des socialistes. Ces derniers, s’ils veulent gagner les prochaines élections (quelles qu’elles soient), devront créer une véritable dynamique autour d’un projet et non sur un simple rejet de leur adversaire. Pour cela, il faudrait que les éléphants et les éléphanteaux du parti s’entendent autour d’idées fortes et arrêtent de se bouffer le nez. Bref, rien n’est gagné.
Le deuxième point concerne les cadres de l’UMP, tant au niveau national que local : s’ils veulent redresser la barre, il leur faudra écouter et enfin entendre leur base, celles et ceux qui se heurtent quotidiennement au terrain et qui ne comprennent plus vraiment leurs choix. Il est temps pour eux de retrouver leurs fondamentaux. L’ouverture n’a de sens que si elle n’entraîne pas une fermeture vis-à-vis d’une partie de leur propre famille. Dit comme ça, ça paraît évidemment… Et pourtant, c’est loin d’être le cas.
Olivier Postal

samedi 20 mars 2010

Une claque qui pourrait se transformer en gifle

Les résultats du premier tour des élections régionales sont sans appel. Pour être tout à fait honnête, on ne se faisait guère d’illusions. Mais, une claque pareille en Lorraine pour l’UMP, ça fait quand même tâche. Non seulement la liste de Laurent Hénart enregistre un des plus grands écarts avec le PS (plus de 10% en sa défaveur: un record historique) mais en plus, il ne lui reste aucune réserve de voix. Bref, ça ne sent pas bon pour dimanche prochain. A moins que l’électorat de droite, qui visiblement a préféré aller à la pêche lors du premier tour, ne se réveille miraculeusement d’ici cinq jours. Cela semble plutôt improbable.
Les raisons ? Elles sont certainement multiples. Le contexte national a joué, c’est incontestable. A tort ou à raison, il est loin d’être favorable au président de la République et donc à la droite républicaine. La prime au sortant est certainement un élément aggravant. Mais, cela ne suffit pas à expliquer la déroute de l’UMP en Lorraine, une région qui rappelons-le vote plutôt à droite : les résultats de la dernière présidentielle en témoignent. La mayonnaise n’a pas pris : le choix des têtes de listes, validées pourtant par les militants, n’était finalement peut-être des plus judicieux. Laurent Hénart, bien que truffé de qualités, partait avec l’handicap majeur d’être assez peu connu au-delà de la grande couronne nancéienne. Mme Grommerch, tête de liste en Moselle, est devenue parlementaire il ya peu à la suite du suicide de l’ancien maire de Thionville. Etait-t-elle la plus qualifiée pour diriger la campagne dans le département le plus peuplé de la région ? On peut en douter. Gérard Longuet en Meuse a dérapé verbalement quelques jours avant le scrutin. Tous les analystes estiment que les électeurs ont guère apprécié ses propos d’un goût sans doute pas des plus heureux. Seul, Gérard Cherpion dans les Vosges semblait réellement à sa place.
A Pont-à-Mousson, deux représentants sont candidats : l’ancien maire, Henry Lemoine, sur la liste UMP et le conseiller municipal, Julien Vaillant, sur la liste PS. Le fait que le taux de participation soit nettement en dessous des moyennes régionale et nationale montre le peu d’intérêt des Mussipontains pour ce scrutin. Mais, néanmoins, bien qu’il faille relativiser quelque peu les choses du fait de cette très faible mobilisation, les résultats sont unanimes : tous les bureaux de vote, hormis un qui était plus équilibré, ont donné une large avance aux socialistes. Même à Procheville, qui jusque-là était traditionnellement un fief d’Henry Lemoine qui lui garantissait généralement, et ceci quelque soit le scrutin, plusieurs centaines de voix d’avance a penché nettement à gauche : une première.
Et dans le canton, hormis Vittonville, Port-sur-Seille et Morville, toutes les autres communes ont voté Masseret.
Bref, il n’y a guère de suspense pour dimanche…
Olivier Postal

dimanche 14 mars 2010

Elections régionales 1er tour

Les eaux troubles de Rieupt

L’Est Républicain, dans son édition du 11 mars, nous apprend que des travaux ont lieu dans les Hauts de Rieupt. Mais, hélas, on ne nous dit pas tout !
Si c’est une bonne chose que de vouloir moderniser des logements, il ne faudrait pas que l’opération tourne à l’intérêt personnel. Encore ! Me direz-vous. Hélas, il semblerait que oui…
Près de 200 000 euros d’argent public vont être utilisés pour effectuer les travaux. Entre la tranchée de la chaussée, la pose des canalisations (500 mètres), des poteaux à incendies, puis du recouvrement de la route par 20 centimètres de béton, le coût paraît raisonnable. Seulement, il n’y a que 10 branchements qui seront réalisés ! Et à la charge des propriétaires. Les autres maisons, ne peuvent avoir l’eau courante, car le plan d’urbanisme présenté l’an passé n’aurait toujours pas été voté. Mais les consultations ne sont peut-être pas encore terminées (je n’ai pas pris le temps d’aller vérifier). Et donc, impossible pour ces habitants d’avoir de l’eau potable au robinet !
Il aurait peut-être été judicieux d’attendre la validation du PLU pour équiper tout le monde en même temps, les coûts auraient été amoindris, me semble-t-il ? Au lieu de cela, l’adjoint aux travaux a engagé l’action. Un ancien élu aurait une maison sur la colline, et souhaiterait la vendre. Et il est évident, qu’avec l’eau courante, l’opération financière sera bien plus rentable… Sans compter, que le prochain PLU pourrait favoriser la construction de maisons individuelles dans ce quartier.
Nous voici, une nouvelle fois, face à une opération, qui semblerait, somme toute bénigne, mais dont les fonds publics pourraient profiter à une poignée de personne qui semble-t-il au regard leur feuille d’impôt, n’ont pas besoin de cela…
LRJ