Le 24 décembre, Dominique Fetet, directrice de SNI, nous a fait parvenir un commentaire dans lequel elle nous a fait part de son « agacement » (je pense que ce qualificatif est approprié) de voir les membres de la liste « Pont-à-Mousson… Demain » mettre en cause le système mis en place par la municipalité depuis mars 2008 par lequel un certain nombre d’élus, notamment des adjoints et des conseillers délégués, initient, préparent et présentent des demandes de subventions pour le compte d’associations qu’ils dirigent. L’exemple pris par Paul Giroux lors du dernier conseil municipal était celui de SNI car il est le plus illustre par le nombre d’élus siégeant au sein du conseil d’administration de cette structure (le fait que l’adjoint et le conseiller délégué en charge des subventions sociales ne soient autres que les président et vice-président de l’association est à notre connaissance un exemple unique en Lorraine et peut-être en France).
Néanmoins, et Paul Giroux l’a clairement expliqué dans l’introduction de son intervention, le but n’est en aucun cas de nuire d’une façon ou d’une autre à telle ou telle structure, qu’il s’agisse de SNI ou d’une autre... Bien au contraire : les associations mussipontaines doivent être traitées avec le plus grand respect. Et le premier des respects, notamment de la part des élus, devrait être de ne pas les mettre en danger en les intégrant à un système visiblement illégal. Car c’est la meilleure façon de les voir se débattre tôt ou tard avec des difficultés qui pourraient les déstabiliser fortement.
Or, et je pense que cela n’aura pas échappé à Mme Fetet, aucun membre de la liste « Pont-à-Mousson… Demain » n’est adjoint ou conseiller délégué, ni membre du conseil d’administration de SNI. Par conséquent, je pense qu’elle se trompe de cible : qui est à l’origine de la mise en place de ce système douteux ? Qui par conséquent déstabilise et entache la réputation de la structure qu’elle dirige ? Personne hormis évidemment les élus qui participent activement à ce dangereux mélange des genres.
Dans son commentaire, Mme Fetet s’offusque également que l’on puisse s’en prendre à une association à caractère social. Franchement, je ne vois pas le rapport. Que dirait la directrice de SNI si demain un patron de supermarché mussipontain devenait adjoint au Commerce et qu’il préparerait des subventions touchant directement le développement de ses activités ? Que dirait la directrice de SNI si le président du Club de l’Amitié devenait adjoint à l’Animation ? Concernant cet exemple, je ne peux que lui rappeler, que quand il a été élu, l’adjoint actuel a démissionné de ses responsabilités associatives pour travailler sereinement au sein du conseil municipal et également pour ne pas mettre en danger la structure qu’il dirigeait avant d’être élu. Qui peut comprendre qu’un élu soit responsable d’une délégation qui octroie des subventions à une association qu’il dirige ? A mon avis, personne. Est-ce notre faute si le président de SNI, en accord avec le maire de l’époque Henry Lemoine, a décidé de prendre ce genre de risques ?
Mme Fetet revient également très longuement sur le montant des subventions octroyées par la Ville à SNI. Or, personne ne demande de justification à ce sujet. Ce n’est pas le montant des subventions qui est en question mais le cadre dans lequel elles ont été initiées, préparées et votées. Les jurisprudences sont extrêmement claires à ce sujet. Je ne peux d’ailleurs que lui conseiller de les relire : elle comprendra ainsi que ce n’est absolument pas l’association qui est en cause. A ma connaissance, aucune décision pénale ou administrative ne peuvent être prises à l’encontre de la structure à proprement dite… hormis le remboursement des sommes touchées dans un cadre illégal. Ce n’est évidemment pas le cas pour les élus mis en cause dans ce genre d’affaires et pour tous ceux qui ont la charge de gérer la ville.
Beaucoup se demandent pourquoi Pont-à-Mousson devrait rester une ville dans laquelle les lois sont bafouées en toute impunité ? Entre nous, qui peut accepter cela ?
Enfin, pour terminer : Mme Fetet dit dans son commentaire qu’elle ne fait pas de politique. Mais l’objet de la discussion ne consiste pas à se battre pour ou contre tel ou tel projet. L’enjeu est de faire respecter la loi : ce point me semble assez universel pour que tout le monde soit d’accord. Et c’est certainement parce que justement il ne s’agit pas d’un débat politique ou idéologique que la démarche de notre liste est accueillie très favorablement par la population et par les élus, qu’ils soient issus de la majorité ou de l’opposition. En défendant l’indéfendable, en tentant de faire de cette affaire un débat idéologique, Mme Fetet fait, contrairement à ce qu’elle dit, de la politique politicienne. Pour notre part, nous ne faisons que défendre les intérêts de la ville… et du milieu associatif local (SNI comprise). Ce qui n’est malheureusement pas le cas de tout le monde.
Olivier Postal
NB : au vu des chiffres exposés dans le commentaire, nous ne pouvons que nous réjouir de l’excellente santé financière de SNI (n’y voyez aucune ironie): ainsi, si des décisions administratives devaient être prises dans les prochaines semaines, SNI ne devrait être que très légèrement affectée et ne serait donc absolument pas en danger. C’est une bonne nouvelle.
Je suis tout b'abord très choqué par de tels agissements émanant de la part de présidents et de membres dirigeants de certaines associations mussipontaines.
RépondreSupprimerEnsuite, je m'interroge. Permettez-moi de reprendre un extrait de votre écrit :" le système mis en place par la municipalité depuis mars 2008 par lequel un certain nombre d'élus, notamment des adjoins et conseillers délégués, initient, préparent et présentent des demandes de subventions pour le compte d'associations qu'ils dirigent"
... "mars 2008" ... cette date me rappelle quelque chose. Pas à vous ?
Mais si, la date des dernières élections municipales ... Quelle coïncidence ; dés l'arrivée de certains membres dans l'équipe municipale de M. Lemoine (lesquels au paravant faisaient partie de l'opposition), ce système a été mis en place... A se demander pourquoi un tel empressement ? N'y avait-t-il pas d'autres urgences à traiter pour le bien des mussipontains
A Pont-à-Mousson... Rien ne va plus depuis quelques temps déjà... Mais j'étais d'imaginer l'étendue des dégâts...
RépondreSupprimerOn se croirait à Palerme!!!!
RépondreSupprimerPourquoi,d'après certaines informations digne de foi il ya des intentions de démissions de membres du conseil d'administration d'une association bien connue qui ne seraient plus solidaires de l'équipe............
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