mercredi 15 décembre 2010
Vous avez dit "godillots"?
dimanche 12 décembre 2010
Place à l'action
lundi 8 novembre 2010
Demandez le programme!!!
dimanche 16 mai 2010
Appel à l'union
La situation actuelle à Pont-à-Mousson est des plus délicates. Depuis deux ans, notre cité ne cesse d’apparaître dans les pages faits divers et judiciaires des quotidiens régionaux. Quand ce n’est pas l’ex-maire, Henry Lemoine, qui est condamné pour ne pas avoir respecté les lois, ce sont des adjoints soupçonnés de gestion de fait et prise illégale d’intérêt. Quand ce n’est pas une sombre affaire de menaces sur Internet qui fait la une des journaux régionaux et même nationaux, ce sont des menaces et des intimidations quasi quotidiennes de la part d’élus de sa liste envers tous ceux qui pourraient se mettre en travers de leur chemin ou tout simplement de tous ceux qui ne pensent pas comme eux. Cette hystérie collective donne à la ville une image désastreuse qui compromet son avenir. La gestion d’Henry Lemoine qui a déjà été fortement critiquée par
Pour les élections des 6 et 13 juin prochains, deux listes se dessinent pour affronter celle d’Henry Lemoine : celle du Parti socialiste portée par Julien Vaillant et celle du maire sortant, Jacques Choquenet. Avec leurs forces et leurs faiblesses, ce sont des hommes honnêtes qui souhaitent farouchement redonner du souffle à notre cité et se débarrasser une fois pour toutes du climat affairiste qui s’est installé à Pont-à-Mousson depuis quelques années. Nous avons eu, moi et l’équipe qui m’entoure, de nombreux contacts avec les uns et les autres. Après réflexion, il nous semble évident que la seule façon de proposer une véritable alternative solide aux Mussipontaines et aux Mussipontains est de créer un front républicain qui aurait pour seule ambition, bien au-delà des clivages partisans et des états d’âme de chacun, de réunir au sein d’une même équipe des personnes compétentes et volontaires dans un climat de travail assidu pour répondre efficacement aux préoccupations quotidiennes de nos concitoyens. La crise que connaît notre ville est extrêmement grave et profonde. Elle demande une réponse adaptée.
Le problème du nom de la tête de liste de ce front républicain est, selon nous, très secondaire face aux enjeux de cette élection. Chacun connaît mes convictions politiques mais franchement la droite, la gauche, les Mussipontains n’en ont que faire. Ce qu’ils veulent, et c’est bien légitime, c’est que la cité retrouve sa sérénité, que leurs élus arrêtent de travailler pour une minorité mais au contraire s’attachent à régler les problèmes qu’ils rencontrent au quotidien : une voirie à l’abandon sale et détériorée, des finances communales des plus précaires, une politique d’urbanisme inexistante, un sentiment d’insécurité de plus en plus fort, un tissu associatif traité de manière inégale en fonction des intérêts politiques et personnels de quelques uns, etc…
Personnellement, je m’inscris pleinement dans cette démarche collective que je souhaite voir aboutir et dans aucune autre : car c’est la seule façon de sortir enfin Pont-à-Mousson de l’ornière dans laquelle Henry Lemoine l’a plongé et dans laquelle il compte la maintenir. C’est pourquoi je ne m’engagerai dans la bataille que dans ces conditions d’unité. Selon moi, ceux qui persistent à vouloir partir en ordre dispersé porteront une lourde responsabilité au cas où l’ex maire devait gagner les élections.
Mussipontaines et Mussipontains attendent de notre part un sursaut démocratique fort, adapté aux enjeux et à la crise profonde que traverse notre cité. Nous ne pouvons les décevoir.
Paul Giroux
lundi 26 avril 2010
Lettre de Jacques CHOQUENET aux Mussipontains
samedi 3 avril 2010
Demain est un autre jour
Ca y est : Henry Lemoine est en campagne. Son inéligibilité, due à une irrégularité flagrante lors de la dernière campagne électorale, court jusqu’au 29 mai. Il est donc probable qu’il puisse se présenter à l’occasion des élections qui s’annoncent.
Du coup, son blog, qui ne fut guère alimenté durant près de deux ans reprend des couleurs : depuis quelques jours, l’édile déchu nous explique dans le détail qu’il mérite la confiance des électeurs, et donc de retrouver son fauteuil de maire, car de nombreux projets ont été réalisés durant les 14 ans durant lesquels il était au pouvoir. Reprenant les choses quartier par quartier, il reprend, évidemment à son propre compte, le moindre coup de pelle qui eut lieu durant cette période sur le ban communal.
Ce qui est marrant, c’est que la plupart des réalisations dont il parle ont plus ou moins dix ans. Et c’est bien ça le problème que nous dénonçons depuis 2008 : plus rien n’est fait à Pont-à-Mousson depuis des années. Il nous parle des quelques rues qui ont été refaites depuis 1995 (surtout lors du premier mandat et du début du second) mais oublie que la plus grande partie de la voirie communale est aujourd’hui un champ de mines et qu’il est de plus en plus difficile de circuler dans la cité sans risquer de casser un cadran de son véhicule. Il nous parle de réalisations immobilières qui ont fait la fortune de quelques promoteurs et notaires mais oublie de dire que le centre-ville a été laissé à l’abandon… etc… etc…
La question n’est pas de savoir s’il est capable de faire des choses : la question est de savoir quelles sont ses ambitions pour la ville et, si toutefois il est élu, est-ce que, cette fois, il tiendra toutes les habituelles promesses qu’il fait quelques semaines avant une élection et qu’il laisse au placard durant les six ans qui suivent. Ca, au vu de ces derniers bilans, on peut franchement en douter.
Ainsi, il aura beau nous sortir tout son CV en nous expliquant qu’il a eu son diplôme du
Olivier Postal
On pouvait s’y attendre
Le maire, Jacques Choquenet, a présenté sa démission au préfet, visiblement à la mi-février. En clair, les Mussipontaines et les Mussipontains seront appelés aux urnes d’ici quelques semaines, voire quelques mois.
On savait depuis des mois que l’ambiance au sein de la municipalité était des plus difficiles : des tensions sont apparues très vite entre certains adjoints et les coups bas se multipliaient. Dans de telles conditions de travail, il était difficile pour le nouveau maire de mener ses missions à bien puisqu’il passait son temps à déminer un terrain préparé avec minutie par les membres de sa propre équipe. Il est d’ailleurs étonnant qu’il ait pu tenir aussi longtemps sans réagir.
Quoi qu’il en soit, l’annonce de sa démission n’a surpris finalement que ceux qui se permettaient de lui marcher dessus depuis des mois, persuadés qu’il n’oserait pas se révolter. Mais, aussi calme et fidèle puisse être Jacques Choquenet, la coupe a nettement débordé ces derniers mois tant on cherchait à lui faire avaler des couleuvres. Bien qu’il n’ait guère communiqué sur les raisons de sa démission, il semble clair, au vu de ses déclarations lors du dernier conseil municipal, qu’il ait décidé de ne plus cautionner des actes immoraux et pour certains parfaitement illégaux, mis en œuvre par ses adjoints sur autorité d’Henry Lemoine.
Des actes que nous dénonçons depuis des années… Et nous ne pouvons que nous féliciter que de plus en plus de Mussipontains ouvrent les yeux sur ces pratiques indignes d’élus municipaux et nous rejoignent dans notre volonté de redonner à notre Ville son aura en travaillant au service de l’intérêt général et non de quelques privilégiés.
Olivier Postal