mercredi 15 décembre 2010

Vous avez dit "godillots"?

La soirée de remise des récompenses sportives de l’année 2010 vient d’avoir lieu. Une occasion de mettre en avant les associations et les athlètes mussipontains qui contribuent à animer la ville et à lui donner un rayonnement régional, national, voire international.
Dans toutes les villes, une commission d’élus, renforcée de quelques experts, se réunit au préalable pour préparer une liste de nominés. Chacun vient avec ses propositions, et le choix se fait dans le cadre d’un vote. Ce travail préparatoire se déroule dans un climat consensuel. Dans toutes les villes sauf… à Pont-à-Mousson.
La commission s’est réunie autour de l’adjoint aux Sports. Alors qu’une première liste de noms était à l’étude pour l’élection du sportif de l’année, deux élus de la majorité ont fait de nouvelles propositions, afin de réparer l’oubli de deux gradés en arts martiaux qui brillent sur les tatamis européens.
Ouh la boulette ! Le ton est vite monté, les propositions rejetées et la réunion se termina en eau de boudin. On comprendra quelques jours plus tard les raisons de la furie de l’adjoint : les cinq nominés avaient été choisis bien avant la commission. Et cerise sur le gâteau, la liste avait été transmise auparavant à PAM TV et l’Est Républicain.
En 2008, Julien Vaillant avait constaté que la majorité silencieuse des conseillers municipaux était considérée par le maire comme des «godillots». Malheureusement, cela se confirme.

dimanche 12 décembre 2010

Place à l'action

Depuis les élections de juin dernier, après avoir passé deux ans à travailler les dossiers municipaux et à dénoncer les nombreux scandales qui ont entaché l’image de Pont-à-Mousson, l’association Passerelle a ressenti le besoin de prendre du recul : l’action politique nécessite parfois de reprendre son souffle, d’analyser les choses en dehors de toute la passion qu’elle peut générer, de prendre le temps de la réflexion, le temps également de s’ouvrir davantage aux autres. Nombre d’entre vous nous ont fait part de leur soutien en nous invitant à poursuivre notre action, insistant sur le fait que la ville avait besoin de l’espace de liberté que nous avons su créer. Soyez en remerciés et soyez rassurés. Comme disait Victor Hugo, « il vient une heure où protester ne suffit plus: après la philosophie, il faut l’action ».
Au cours de ces derniers mois, l’union des forces d’opposition, que beaucoup de Mussipontains appelaient de leurs voeux, s’est finalement matérialisée. Très naturellement, un nombre important de personnes présentes, en juin dernier, sur les listes de Julien Vaillant, chef de file de la gauche mussipontaine, et de l’ancien maire, Jacques Choquenet, ont décidé de rejoindre l’association Passerelle, créée autour de Paul Giroux. Cet élan républicain a attiré dans son sillage de nouveaux membres qui, intéressés par cette démarche de rassemblement, souhaitent consacrer du temps à leur ville et mettre leurs compétences au service de la collectivité. Depuis sa création, Passerelle est une association citoyenne, mais non partisane. Elle a toujours réuni en son sein des habitants de tous les horizons politiques qui ont en commun une volonté farouche de voir la ville se développer harmonieusement. Elle était donc la structure idéale pour accueillir ce projet militant.
Cette vague d’adhésions fut l’occasion de restructurer quelque peu l’organisation de l’association afin de lui permettre d’être encore plus proche de vous, de vos préoccupations quotidiennes, de défendre avec efficacité vos intérêts et de continuer de vous permettre de participer à la vie de la cité. C’est dans ce contexte, que Passerelle continuera à suivre le fil rouge de sa philosophie politique, à savoir combattre pour des causes et non contre des personnes, défendre des valeurs et non des intérêts.
Et du travail, il n’en manque pas. Pont-à-Mousson est à l’arrêt. Entouré de beaucoup trop de courtisans ou de personnes qui, une fois élues, ont rapidement confondu servir et se servir, le maire n’arrive plus à impulser une quelconque dynamique. Résultat : ses priorités ne sont plus en phase avec celles des Mussipontains, les approximations de sa gestion financière sont sévèrement épinglées par la Chambre régionale des comptes et ses largesses avec la loi, qui l’ont rendu inéligible durant un an, se multiplient. En nous appuyant sur les élus qui nous représentent au sein du conseil municipal, nous continuerons, dans un esprit constructif, à proposer des projets importants et attendus de tous. Dans une ville, où le « chacun pour soi » prend le pas sur la solidarité, il est temps d’unir nos énergies et nos compétences pour donner un nouveau souffle à Pont-à-Mousson.
Bonnes fêtes de fin d'année à toutes et à tous.
Olivier Postal

lundi 8 novembre 2010

Demandez le programme!!!

Voici le programme de la semaine 45 et le début de la semaine 46 :
lundi 8 novembre à 18 h 30 à l'abbaye des Prémontrés: inauguration expo "jeux et jouets d'autrefois" + conférence sur Haiti à partir de 20 h 30
jeudi 11 novembre à 10 h 45 au monument aux morts, place Foch: cérémonie de l'armistice 1918
samedi 13 novembre à 10 h 30 à l'hotel de ville: remise des prix au concours des maisons fleuries
samedi 13 novembre à 20 h à la salle Montrichard: soirée du Kiwanis Club
lundi 15 novembre à 18 h 30 à la salle Montrichard: inauguration de la Semaine internationale de la solidarité

dimanche 16 mai 2010

Appel à l'union

La situation actuelle à Pont-à-Mousson est des plus délicates. Depuis deux ans, notre cité ne cesse d’apparaître dans les pages faits divers et judiciaires des quotidiens régionaux. Quand ce n’est pas l’ex-maire, Henry Lemoine, qui est condamné pour ne pas avoir respecté les lois, ce sont des adjoints soupçonnés de gestion de fait et prise illégale d’intérêt. Quand ce n’est pas une sombre affaire de menaces sur Internet qui fait la une des journaux régionaux et même nationaux, ce sont des menaces et des intimidations quasi quotidiennes de la part d’élus de sa liste envers tous ceux qui pourraient se mettre en travers de leur chemin ou tout simplement de tous ceux qui ne pensent pas comme eux. Cette hystérie collective donne à la ville une image désastreuse qui compromet son avenir. La gestion d’Henry Lemoine qui a déjà été fortement critiquée par la Cour régionale des comptes ne permet donc plus à notre cité de se développer harmonieusement.

Pour les élections des 6 et 13 juin prochains, deux listes se dessinent pour affronter celle d’Henry Lemoine : celle du Parti socialiste portée par Julien Vaillant et celle du maire sortant, Jacques Choquenet. Avec leurs forces et leurs faiblesses, ce sont des hommes honnêtes qui souhaitent farouchement redonner du souffle à notre cité et se débarrasser une fois pour toutes du climat affairiste qui s’est installé à Pont-à-Mousson depuis quelques années. Nous avons eu, moi et l’équipe qui m’entoure, de nombreux contacts avec les uns et les autres. Après réflexion, il nous semble évident que la seule façon de proposer une véritable alternative solide aux Mussipontaines et aux Mussipontains est de créer un front républicain qui aurait pour seule ambition, bien au-delà des clivages partisans et des états d’âme de chacun, de réunir au sein d’une même équipe des personnes compétentes et volontaires dans un climat de travail assidu pour répondre efficacement aux préoccupations quotidiennes de nos concitoyens. La crise que connaît notre ville est extrêmement grave et profonde. Elle demande une réponse adaptée.

Le problème du nom de la tête de liste de ce front républicain est, selon nous, très secondaire face aux enjeux de cette élection. Chacun connaît mes convictions politiques mais franchement la droite, la gauche, les Mussipontains n’en ont que faire. Ce qu’ils veulent, et c’est bien légitime, c’est que la cité retrouve sa sérénité, que leurs élus arrêtent de travailler pour une minorité mais au contraire s’attachent à régler les problèmes qu’ils rencontrent au quotidien : une voirie à l’abandon sale et détériorée, des finances communales des plus précaires, une politique d’urbanisme inexistante, un sentiment d’insécurité de plus en plus fort, un tissu associatif traité de manière inégale en fonction des intérêts politiques et personnels de quelques uns, etc…

Personnellement, je m’inscris pleinement dans cette démarche collective que je souhaite voir aboutir et dans aucune autre : car c’est la seule façon de sortir enfin Pont-à-Mousson de l’ornière dans laquelle Henry Lemoine l’a plongé et dans laquelle il compte la maintenir. C’est pourquoi je ne m’engagerai dans la bataille que dans ces conditions d’unité. Selon moi, ceux qui persistent à vouloir partir en ordre dispersé porteront une lourde responsabilité au cas où l’ex maire devait gagner les élections.

Mussipontaines et Mussipontains attendent de notre part un sursaut démocratique fort, adapté aux enjeux et à la crise profonde que traverse notre cité. Nous ne pouvons les décevoir.

Paul Giroux

lundi 26 avril 2010

Lettre de Jacques CHOQUENET aux Mussipontains

Chères Mussipontaines, Chers Mussipontains,
Je vous adresse cette lettre pour répondre aux questions que vous vous posez.
Suite à une erreur dans les comptes de campagne électorale de mars 2008, Henry Lemoine a été déclaré inéligible. Le conseil municipal m’a élu maire de Pont-à-Mousson en juin 2009.
J’ai accepté cette mission afin de travailler pour le bien des Mussipontains et le développement de Pont-à-Mousson, mais certainement pas, uniquement pour apposer ma signature en bas de documents et encore moins pour être méprisé par certains élus municipaux qui salissent l’image de la ville et la mienne.
D’autre part, je ne peux pas cautionner une suspicion de prise illégale d’intérêt de la part de certains élus.
J’ai envoyé une lettre à Monsieur le Préfet pour l’informer de ces faits et des différents dysfonctionnements au sein de la Mairie. Nous en avons longuement parlé.
Depuis un an, je suis votre maire. Durant cette courte période, voilà ce qui a été réalisé :
› remise en état du terre-plein central de l’avenue des États-Unis, son fleurissement se fera dans quelques jours,
› mise en lumière du pont Gélot en utilisant 4 fois moins d’électricité,
› déménagement du centre technique municipal pour le confort des employés qui travaillaient dans des locaux presque insalubres. Des logements avec médicalisation pour personnes âgées s’élèveront à la place de l’ancien bâtiment,
› amélioration du confort des appartements du foyer du 3e âge Philippe-de-Gueldre avec notamment électrification des volets.
Je suis et reste votre Maire.
J’ai mis un point d’honneur à faire voter le budget 2010 fin mars, pour permettre la mise en oeuvre rapide des investissements qui rendront notre ville plus agréable, un fonctionnement faciliter pour les Mussipontains et donneront une bonne image aux gens de passage avec, par exemple :
› le fleurissement de l’axe principal de la ville (du cimetière à la gare), et sa sécurisation piétonnière,
› la restructuration et l’aménagement de la place Colombé,
› la refonte et l’agrandissement des parkings de la gare,
› l’augmentation du stationnement en zone bleue,
› l’agrandissement de la plage du Grand Bleu,
› l’augmentation des activités culturelles avec notamment « les Arts de la Rue »…
Et pour me donner les moyens de remplir ma tâche dans de meilleures conditions, j’ai décidé de modifier la structure de la municipalité en me séparant d’éléments perturbateurs.
En résumé, je compte travailler pour tous les Mussipontains avec mes convictions de loyauté, d’honnêteté et le respect des autres et donc des Mussipontains.
Aimons notre ville, faisons la vivre, dynamisons-la !
Jacques CHOQUENET

samedi 3 avril 2010

Demain est un autre jour

Ca y est : Henry Lemoine est en campagne. Son inéligibilité, due à une irrégularité flagrante lors de la dernière campagne électorale, court jusqu’au 29 mai. Il est donc probable qu’il puisse se présenter à l’occasion des élections qui s’annoncent.

Du coup, son blog, qui ne fut guère alimenté durant près de deux ans reprend des couleurs : depuis quelques jours, l’édile déchu nous explique dans le détail qu’il mérite la confiance des électeurs, et donc de retrouver son fauteuil de maire, car de nombreux projets ont été réalisés durant les 14 ans durant lesquels il était au pouvoir. Reprenant les choses quartier par quartier, il reprend, évidemment à son propre compte, le moindre coup de pelle qui eut lieu durant cette période sur le ban communal.

Ce qui est marrant, c’est que la plupart des réalisations dont il parle ont plus ou moins dix ans. Et c’est bien ça le problème que nous dénonçons depuis 2008 : plus rien n’est fait à Pont-à-Mousson depuis des années. Il nous parle des quelques rues qui ont été refaites depuis 1995 (surtout lors du premier mandat et du début du second) mais oublie que la plus grande partie de la voirie communale est aujourd’hui un champ de mines et qu’il est de plus en plus difficile de circuler dans la cité sans risquer de casser un cadran de son véhicule. Il nous parle de réalisations immobilières qui ont fait la fortune de quelques promoteurs et notaires mais oublie de dire que le centre-ville a été laissé à l’abandon… etc… etc…

La question n’est pas de savoir s’il est capable de faire des choses : la question est de savoir quelles sont ses ambitions pour la ville et, si toutefois il est élu, est-ce que, cette fois, il tiendra toutes les habituelles promesses qu’il fait quelques semaines avant une élection et qu’il laisse au placard durant les six ans qui suivent. Ca, au vu de ces derniers bilans, on peut franchement en douter.

Ainsi, il aura beau nous sortir tout son CV en nous expliquant qu’il a eu son diplôme du 50 mètres nage libre en 1970, on s’en fout. Ce qui compte vraiment pour les Mussipontains, c’est demain et pas hier, et c’est aussi de savoir s’il mérite leur confiance… Et, à ce sujet, avec toutes ses promesses non tenues et toutes les magouilles de couloir qu’il a orchestrées depuis des années, cela ne va pas être facile pour lui de les convaincre.

Olivier Postal

On pouvait s’y attendre

Le maire, Jacques Choquenet, a présenté sa démission au préfet, visiblement à la mi-février. En clair, les Mussipontaines et les Mussipontains seront appelés aux urnes d’ici quelques semaines, voire quelques mois.

On savait depuis des mois que l’ambiance au sein de la municipalité était des plus difficiles : des tensions sont apparues très vite entre certains adjoints et les coups bas se multipliaient. Dans de telles conditions de travail, il était difficile pour le nouveau maire de mener ses missions à bien puisqu’il passait son temps à déminer un terrain préparé avec minutie par les membres de sa propre équipe. Il est d’ailleurs étonnant qu’il ait pu tenir aussi longtemps sans réagir.

Quoi qu’il en soit, l’annonce de sa démission n’a surpris finalement que ceux qui se permettaient de lui marcher dessus depuis des mois, persuadés qu’il n’oserait pas se révolter. Mais, aussi calme et fidèle puisse être Jacques Choquenet, la coupe a nettement débordé ces derniers mois tant on cherchait à lui faire avaler des couleuvres. Bien qu’il n’ait guère communiqué sur les raisons de sa démission, il semble clair, au vu de ses déclarations lors du dernier conseil municipal, qu’il ait décidé de ne plus cautionner des actes immoraux et pour certains parfaitement illégaux, mis en œuvre par ses adjoints sur autorité d’Henry Lemoine.

Des actes que nous dénonçons depuis des années… Et nous ne pouvons que nous féliciter que de plus en plus de Mussipontains ouvrent les yeux sur ces pratiques indignes d’élus municipaux et nous rejoignent dans notre volonté de redonner à notre Ville son aura en travaillant au service de l’intérêt général et non de quelques privilégiés.

Olivier Postal