vendredi 18 septembre 2009

La famille, il n’y a que cela de vrai

Après nous avoir joué durant un an le « Pays des Bisounours » dans lequel tout le monde vit en harmonie et partage la même ambition d’agir pour l’intérêt général, cet été, le masque est tombé : la destitution d’Henry Lemoine et l’avènement de Jacques Choquenet ont sérieusement craquelé le vernis d’une équipe municipale dont la plupart des membres, malheureusement pour les Mussipontains, ne voient dans leurs fonctions qu’un moyen efficace d’assouvir leurs propres ambitions personnelles. Résultat des courses : la mairie est devenue un vrai champ de batailles larvées où tous les coups sont permis entre ceux qui souhaitent poursuivre leurs actions le plus honnêtement possible, ceux qui n’agissent que sur ordre de leur ancien maire et ceux, peut-être les plus nombreux, qui souhaitent profiter de la situation pour accroître leurs petits pouvoirs de petit adjoint et pourquoi pas devenir calife à la place du calife.
Bref, y’a de l’ambiance : les clans existants se sont renforcés, chacun fait sa petite tambouille dans son coin et le maire est très souvent informé des choses une fois qu’elles ont eu lieu. Cela ne doit vraiment pas être facile tous les jours pour lui et pour ceux qui le soutiennent.
Sans compter qu’avant de partir, Henry Lemoine a fait un petit cadeau à son successeur en lui imposant son petit cousin comme directeur de cabinet (et oui, la famille, il n’y a que ça de vrai). Selon des sources concordantes, ce dernier travaille évidemment pour son oncle et non pour le maire. Il semble d’ailleurs, selon beaucoup, prendre énormément de plaisir à mettre en oeuvre les basses besognes et autres coups bas qui lui sont dictés par son aïeul (en ce moment, il doit être la fierté de la famille et doit être inondé de compliments en tous genres quand arrive l’heure du gigot du dimanche midi). Vu les circonstances, il me paraîtrait donc normal qu’il soit également payé par son oncle. Cela rendrait les choses plus claires et plus saines. Sans compter que cela éviterait d’utiliser une nouvelle fois l’argent des contribuables mussipontains dans le seul but de garantir à certains de petits intérêts personnels.
Concernant le nouveau directeur de cabinet, mes propos n’ont évidemment rien de personnel. Normal, je ne le connais que de réputation. Qui sait ? Il est peut-être charmant… Promis, je vous en reparlerai le jour où j’aurai la chance de le rencontrer. Pour le reste, je ne fais que dire tout haut ce qu’en mairie et en ville on dit…. tout haut également.
Olivier Postal

vendredi 11 septembre 2009

Ensemble, redonnons des couleurs à la ville

Dix-huit mois… Cela fait dix-huit mois que la nouvelle majorité est en place et est censée travailler ardemment pour le développement de Pont-à-Mousson et pour le bien-être de ses habitants. Il n’en est malheureusement rien et tout ce qui fut dénoncé par l’opposition au cours de ses derniers mois s’est révélé parfaitement exact. Derrière les effets d’annonce, rien de concret n’a été lancé : pas de travaux structurants, pas de plan efficace pour permettre aux Mussipontains et aux entreprises du secteur de traverser la crise économique actuelle, aucune idée de développement pour donner un nouveau souffle.
Or, la ville montre des symptômes d’asphyxie :
- le taux de chômage est au plus haut,
- l’économie locale au point mort,
- le sentiment d’insécurité s'accentue,
- la propreté des rues laissent songeur,
- le vieillissement de nombreuses installations sportives et culturelles devient alarmant,
- la ville reste impraticable aux heures de pointe, les problèmes de stationnement ont à peine été effleurés et il est toujours aussi difficile pour les personnes à mobilité réduite et pour les mamans et leur landau de circuler en ville.
Ainsi, comme nous pouvions le craindre, très peu de promesses de campagne ont été tenues. Pire, les dérives de gestion et abus de pouvoir en tous genre, pourtant fréquents depuis quelques années, se sont encore multipliées :
- lancement de projets sans appel d’offres,
- gestion du bulletin municipal et de la télévision locale pour le moins discutable,
- magouilles de couloirs pour favoriser et placer des proches du pouvoir en place,
- erreurs administratives grossières dont la plus médiatique fut celle des comptes de campagne de la liste de Lemoine et consorts…
Ces dérives sont malheureusement trop fréquentes. Or, l’Etat a montré, et continue de le faire, qu'il n’a aucunement l’intention d’accepter ce genre de pratiques à la morale douteuse. Ceci explique peut-être la décision du Conseil d’Etat du 29 mai dernier et la très tapageuse destitution d’Henry Lemoine qui s’en suivit. Et si comme cela ne suffisait pas, la fin de l’été fut ponctuée des frasques d’internautes, visiblement proches de l’ancien maire, qui n’ont pas hésité à se mettre en scène sur la Toile et a proféré des menaces à l’encontre de l’Etat et de la municipalité exhibant une arme à feu (factice ou réelle, rien ne permet de le dire pour le moment) pour demander que l'ex-maire retrouve immédiatement sa place de premier magistrat sous peine de « représailles ».
Comme nombre d’entre vous, nous considérons que ces méthodes sont intolérables. Comme nombre d’entre vous, nous souhaitons que Pont-à-Mousson cesse d’alimenter les pages « Faits divers » de la presse régionale et nationale et retrouve enfin la place qu’elle mérite sur l’échiquier lorrain. Comme nombre d’entre vous, nous souhaitons que la Ville soit gérée dans la transparence au bénéfice du plus grand nombre et non dans l’intérêt de quelques uns. Dans ce cadre, notre détermination reste intacte pour que cela change. Pont-à-Mousson a besoin de vous... Rejoignez-nous et ensemble, redonnons des couleurs à la ville.
Olivier Postal

mardi 8 septembre 2009

De nouvelles élections annoncées pour juin 2010

Il y a trois mois, Pont-à-Mousson s’est donc dotée d’un nouveau maire en la personne de Jacques Choquenet, ancien adjoint aux finances. Vu les personnes en lice, c’était loin d’être le plus mauvais choix car même si on n’est pas d’accord avec tous les points de sa politique, c’est un homme honnête et ouvert au dialogue. Sa droiture aurait insufflée une véritable rupture avec les méthodes de son prédécesseur. Le seul hic, c’est qu’Henry Lemoine continue de tirer les ficelles en sous mains par l’intermédiaire de sa garde rapprochée, quelques adjoints prêts à tout pour que perdure le système de copinage mis en place depuis des années et dont ils bénéficient pour certains outrageusement.
Difficile pour lui dans de pareilles circonstances de donner de la consistance à sa politique.
« Aucune importance », disent certains adjoints, « c’est un simple intérimaire » ne cachant même plus leur impatience de voir celui qu’ils considèrent depuis toujours comme un homme de paille s’effacer en juin prochain à l’occasion de nouvelles élections municipales d’ores et déjà planifiées dans le seul but qu’Henry Lemoine retrouve son siège de maire, et ceci quel qu’en soit le prix à payer pour les Mussipontains.
En ne cessant de mettre des bâtons dans les roues du nouveau maire, c’est toute la ville que ces derniers pénalisent. Ils en n’ont que faire. Ce qui montre bien, comme nous le dénonçons depuis des mois, que leur volonté n’est pas d’œuvrer pour la collectivité mais bien d’agir pour leurs propres intérêts. C’est lamentable. Il est temps que tout cela change.
Olivier Postal

lundi 7 septembre 2009

Changement d’adresse

Ça y est, c’est la rentrée. Quelques semaines de vacances, pour certains au soleil, auraient dû permettre à tous de prendre le recul nécessaire à toute démarche politique. Mais, quand je vois l’absurdité de ceux qui ont proféré des menaces sur Internet pour que la sanction de l’ancien maire soit levée, je ne peux m’empêcher de penser que certains sont encore très fatigués et je ne peux que leur conseiller de prolonger leurs vacances de quelques semaines.
On reviendra évidemment très rapidement sur cette malheureuse affaire...
Comme vous avez pu le remarquer, notre blog était en sommeil depuis le début de l’été. Des problèmes techniques récurrents nous ont empêché de communiquer avec vous comme nous l’aurions souhaité. Nous avons donc profité de ces quelques semaines estivales pour changer d’hébergeur et pour reconstruire un nouveau blog qui puisse vous permettre de retrouver le contenu de l’ancien. Ce dernier est plus performant, encore plus interactif et présente de nouvelles options d’utilisation. J’espère sincèrement qu’il vous conviendra et je compte sur vous pour nous faire part de vos remarques et vos suggestions afin d’améliorer encore ce lien électronique qui rassemble de plus en plus de Mussipontaines et Mussipontains depuis maintenant plus d’un an.
Je vous souhaite à toutes et tous une bonne rentrée et à très bientôt sur la Toile.
Olivier Postal

dimanche 5 juillet 2009

Faire autant avec moins

De nos jours, ce n’est pas facile d’être maire d’une commune de 15.000 habitants. C’est beaucoup de travail, de réunions en tous genres, de rendez-vous avec la population, de temps de réflexion, etc.… Impossible de tout gérer seul. C’est notamment pourquoi les maires s’entourent d’une équipe d’adjoints et de conseillers délégués qui, grâce à leur compétence et à leur disponibilité, permettent de mener à bien les projets menés par la Ville.
En mars 2008, Henry Lemoine, une fois élu maire, s’est doté d’une équipe importante avec pas moins de 9 adjoints et 3 conseillers délégués. Chacun étant supposé avoir un rôle précis et important, assez important pour justifier qu’une indemnité mensuelle leur soit versée. Rien d’anormal à tout cela.
Ce qui est plus surprenant, c’est que quand Jacques Choquenet a remplacé Henry Lemoine à la tête de la Ville, il s’est entouré cette fois de 8 adjoints et 3 conseillers délégués. Cherchez la logique : s’il était indispensable d’avoir autant d’adjoints avant, pourquoi n’est-ce plus le cas aujourd’hui ?
Or, même si on n'est pas d’accord avec toutes ses positions, il est indéniable que Jacques Choquenet est loin d’être un homme dénué de sens. Ainsi, s’il a décidé de travailler avec une équipe plus restreinte que celle de son prédécesseur pour poursuivre le même programme, c’est qu’il y voyait un intérêt et que cela avait pour lui un sens. Or, il ne s’est jamais exprimé sur ce point. Et pour cause, car cette décision ne peut se justifier que de deux manières :
- soit il existait des postes d’adjoints créés par des raisons strictement politiques mais parfaitement inutiles pour les Mussipontains et le nouveau maire a souhaité rompre avec les méthodes passées, basées sur un copinage stérile aux frais du contribuable.
- soit il a jugé tout simplement qu’avec ou sans Henry Lemoine, cela ne changerait pas grand-chose et qu’ils pourront s’en sortir facilement sans qu'il soit remplacé.
Chacun pourra se faire sa propre opinion.
Olivier Postal

Indemnités des élus: marche arrière… toute

Lors du dernier conseil municipal, les élus de la majorité ont crié au scandale, indignés qu’ils étaient de voir l’opposition dénoncer à tout-va que, dans le budget 2009, les indemnités des élus avaient subi une inflation de 10% par rapport à celui de 2008. Il faut bien dire qu’en cette période plus que difficile, alors que tant de Mussipontains souffrent des effets de la crise, une telle décision avait de quoi révolter.
Sentant que le malaise pouvait très vite dégénérer, Jacques Choquenet a tenu à démentir toute augmentation. Et pour illustrer ses propos, il avait même préparé ses fiches de paie de 2006, 2007 et 2008 pour bien montrer à tout le monde que cette info était erronée. Peut-être avait-il oublié qu’on parlait du budget 2009 et non de ceux des années précédentes ?
Quelques adjoints sont également montés au créneau : « C’est vrai que le budget des élus a été augmenté de 10%. Mais ce n’est parce qu’une somme supplémentaire a été prévue qu’elle sera forcément dépensée ». Si rien n’avait été prévu dans ce sens, il faudrait que ces derniers nous expliquent le but de leur démarche et la méthode employée lors de l’élaboration du budget. Parce qu’avec des contre-arguments pareils, il est possible que les Mussipontains se demandent une nouvelle fois s’ils les prennent pour des gogos.
PS : sur un certain nombre de dossiers, nous, on connaît la réponse…
Olivier Postal

jeudi 2 juillet 2009

Quel sac de crabes !!!

Dans la foulée de l’élection du nouveau maire a eu lieu au château de Charmilly l’élection du président de la Communauté des communes. Plusieurs scénarios étaient possibles :
* soit les élus communautaires optaient pour un changement total en élisant le maire socialiste de Blénod ;
* soit ils optaient pour le plus capé d’entre eux pour les affaires communautaires: Gérard Liger, maire d’Atton;
* soit ils choisissaient de mettre à la tête de l’institution le maire de la commune la plus importante et, logiquement, la mieux représentée : le nouveau maire de Pont-à-Mousson, Jacques Choquenet.
Très rapidement, Gérard Liger fut éliminé de la compétition, une nouvelle fois victime de la capacité de nuisance d’Henry Lemoine qui, en sous-main, a œuvré pour l’empêcher de prendre une place trop importante dans l’animation et la gestion du bassin de vie mussipontain. Comme d’habitude, ayant trop peur qu’il lui fasse de l’ombre, il a fait ce qu’il fallait pour l’évincer d’un poste qu’il aurait assumer vraisemblablement avec un certain talent.
Les deux autres candidats se sont donc présentés et, logiquement, c’est Jacques Choquenet qui l’a emporté. Ce qui est moins logique, c’est que sa victoire fut des plus étriquées. En analysant les résultats, il ne faut pas avoir fait Math Sup pour comprendre qu’il n’a pas fait l’unanimité dans son propre camp et donc que certains délégués mussipontains, issus de la majorité du conseil municipal de la Ville, n’ont pas voté pour lui.
C’est sympa de se sentir soutenu par ses « amis ».
Olivier Postal