vendredi 21 janvier 2011

Qui veut gagner des euros ?

Solidarité bien ordonnée commence-t-elle par soi-même* ?
Que des élus, dans le cadre de leurs fonctions, puissent octroyer des subventions substantielles à une association dont ils ont la charge, c’est :
1. normal : on n’est jamais mieux servi que par soi-même
2. illégal : y’en a qui ont eu des problèmes pour moins que ça
3. immoral : les élus doivent travailler pour l’intérêt général et pas pour leur pomme
Que ces mêmes élus, une fois leur casquette de responsables associatifs sur la tête, paient le loyer des locaux abritant leur association à une société civile immobilière dont ils sont eux-mêmes propriétaires majoritaires, c’est :
1. trop compliqué : les montages financiers à triple étages, ça me dépasse
2. bien vu : dans le contexte actuel, c’est logique de prévoir le financement de sa retraite
3. le pompon : il ne manquerait plus que cette association soit à caractère social
De telles pratiques peuvent-elles exister dans notre bonne ville de Pont-à-Mousson ?
1. bien sûr : nos élus sont bourrés de ressources
2. peu probable : le maire, je le connais bien, il ne laisserait jamais faire des trucs pareils
3. impossible : on ne vit pas dans une République bananière
(PS: On vous laisse un peu de temps pour répondre à ce petit quizz et, promis, on en reparle bientôt)

mercredi 12 janvier 2011

Un renouveau économique qui n'arrive pas

Il y a 10 ans, les acteurs du Val de Lorraine1 validaient une Charte. Ce programme prévoyait l’avenir du bassin de Pont-à-Mousson : « à l’aube d’une période de renouveau économique qui devrait permettre la mise en œuvre d’une politique ambitieuse notamment dans les domaines de la rénovation urbaine, du tourisme ou des services à la population ».
10 ans plus tard…
L’économie et l’emploi à Pont-à-Mousson n’évoluent pas dans le bon sens. Si rien n’est fait, le territoire sera livré à ses risques. Le plus important est la baisse de l’emploi dans l’industrie traditionnelle. La tendance ne s’inversera pas.
A côté du soutien aux usines historiques de Pont-à-Mousson, il est urgent de diversifier le tissu industriel, d’attirer des entreprises innovantes ou aux débouchés porteurs, de donner le goût d’entreprendre aux jeunes, de mieux accompagner les créateurs d’entreprises, de créer des liens interentreprises, de soutenir le développement des activités de services…
Pont-à-Mousson a des atouts considérables : une proximité avec Metz et Nancy, une position géographique centrale et idéalement desservie, un patrimoine culturel de renom…
Mais, Pont-à-Mousson a des points faibles à corriger : la qualité du cadre urbain, les soutiens proposés aux entreprises, la circulation, le stationnement, l’image de la ville, les services apportés aux habitants…
Rattraper ces retards est une priorité pour tous. Les habitants et entrepreneurs mussipontains souffrent trop d’une ambiance morose, de la précarité et du chômage, d’une ville dégradée, d’insécurité, de difficultés d’accès aux soins, du manque de cohésion. Passerelle souhaite de l’ambition pour l’économie de Pont-à-Mousson, des réponses adaptées aux besoins, du dynamisme, des aménagements concrets pour faciliter la vie au quotidien des entreprises, des démarches concertées avec les communes voisines pour renforcer les atouts du territoire, pour communiquer et se distinguer !
A l’heure d’Internet et de la compétition entre les villes, continuer ainsi c’est disparaître à petit feu.
par Nicolas Flye Sainte Marie
(Le Val de Lorraine réunit 67 communes autour de Pont-à-Mousson et plus de 90 000 habitants)

dimanche 2 janvier 2011

Un urbanisme «d’un autre temps» qui nous coûtera cher

L’urbanisme est une question essentielle pour une ville. Aujourd’hui, la municipalité de Pont-à- Mousson est sur le point d’élaborer un nouveau plan local d’urbanisme (PLU). Ce plan prévoit, pour les 20 ans à venir, l’aménagement du territoire communal. Les choix d’aujourd’hui auront un impact très fort demain sur la qualité de vie des Mussipontains, sur leurs déplacements, sur l’emploi (commerces et entreprises) et sur les équipements communaux.
Il est donc essentiel que ces choix soient clairement justifiés. Malheureusement, notre ville ne se développera pas durablement. Le PLU ne tient pas compte de la nouvelle politique de l’Etat (Grenelle de l’Environnement) c’est à dire limiter les extensions de la ville dans des zones naturelles, agricoles ou dans des zones à risques. Ce plan ne tient pas compte non plus des évolutions de la population depuis dix ans, particulièrement sa diminution dans les quartiers du centre-ville.
Les principales orientations de la mairie sont dérangeantes. En effet, les Mussipontains seront encore et toujours privés d’espaces naturels et agricoles. Le cap est mis sur une extension massive de nouveaux quartiers au nord de la ville. Des dépenses importantes, donc des hausses d’impôts, seront inéluctables. Le développement du territoire n’est pas coordonné avec les communes voisines, pourtant adhérentes de la communauté de communes du Pays de Pont-à-Mousson.

Le PLU exclut le développement et la rénovation des quartiers St-Martin, St-Jean et St-Laurent laissés à l’abandon depuis trop d’années. Les choix de la mairie n’amélioreront pas la qualité et le cadre de vie des Mussipontains. Rien n’est fait pour fluidifier la circulation automobile et réduire les nuisances qu’elle génère. Pas de stratégie visant à améliorer l’attractivité des commerces, pas de développement réfléchi des zones d’activités, ce PLU n’est pas bon pour notre ville.

On peut donc se poser la question des motivations du maire pour créer massivement de nouveaux quartiers en périphérie. Son argument consistant à dire que les Mussipontains veulent à tout prix leur maison individuelle en périphérie ne tient plus. Les nombreuses « dents creuses » au Pâquis, St-Martin, quartier gare, rue du Bois-le-Prêtre sont autant de sites oubliés. Les principes de « densification », de « modernisation » et d’« écoquartiers » au centre-ville doivent prévaloir sur l’extension à outrance.

Les Mussipontains doivent garder à l’esprit qu’ils paieront au prix fort cette politique d’urbanisme que nous qualifions « d’un autre temps ». Si le PLU entre en vigueur en l’état, Pont -à-Mousson ne sera pas une ville qui rapproche les gens, ni une ville attractive pour les populations extérieures. Notre cité doit changer, c’est sa survie qui en dépend.

Johan Ohling

samedi 1 janvier 2011

BONNE ET HEUREUSE ANNEE A TOUTES ET TOUS

Les membres de Passerelle vous présentent tous leurs voeux de santé, prospérité et de bonheur pour 2011... à vous et à tous ceux qui vous sont chers.