dimanche 5 juillet 2009

Faire autant avec moins

De nos jours, ce n’est pas facile d’être maire d’une commune de 15.000 habitants. C’est beaucoup de travail, de réunions en tous genres, de rendez-vous avec la population, de temps de réflexion, etc.… Impossible de tout gérer seul. C’est notamment pourquoi les maires s’entourent d’une équipe d’adjoints et de conseillers délégués qui, grâce à leur compétence et à leur disponibilité, permettent de mener à bien les projets menés par la Ville.
En mars 2008, Henry Lemoine, une fois élu maire, s’est doté d’une équipe importante avec pas moins de 9 adjoints et 3 conseillers délégués. Chacun étant supposé avoir un rôle précis et important, assez important pour justifier qu’une indemnité mensuelle leur soit versée. Rien d’anormal à tout cela.
Ce qui est plus surprenant, c’est que quand Jacques Choquenet a remplacé Henry Lemoine à la tête de la Ville, il s’est entouré cette fois de 8 adjoints et 3 conseillers délégués. Cherchez la logique : s’il était indispensable d’avoir autant d’adjoints avant, pourquoi n’est-ce plus le cas aujourd’hui ?
Or, même si on n'est pas d’accord avec toutes ses positions, il est indéniable que Jacques Choquenet est loin d’être un homme dénué de sens. Ainsi, s’il a décidé de travailler avec une équipe plus restreinte que celle de son prédécesseur pour poursuivre le même programme, c’est qu’il y voyait un intérêt et que cela avait pour lui un sens. Or, il ne s’est jamais exprimé sur ce point. Et pour cause, car cette décision ne peut se justifier que de deux manières :
- soit il existait des postes d’adjoints créés par des raisons strictement politiques mais parfaitement inutiles pour les Mussipontains et le nouveau maire a souhaité rompre avec les méthodes passées, basées sur un copinage stérile aux frais du contribuable.
- soit il a jugé tout simplement qu’avec ou sans Henry Lemoine, cela ne changerait pas grand-chose et qu’ils pourront s’en sortir facilement sans qu'il soit remplacé.
Chacun pourra se faire sa propre opinion.
Olivier Postal

Indemnités des élus: marche arrière… toute

Lors du dernier conseil municipal, les élus de la majorité ont crié au scandale, indignés qu’ils étaient de voir l’opposition dénoncer à tout-va que, dans le budget 2009, les indemnités des élus avaient subi une inflation de 10% par rapport à celui de 2008. Il faut bien dire qu’en cette période plus que difficile, alors que tant de Mussipontains souffrent des effets de la crise, une telle décision avait de quoi révolter.
Sentant que le malaise pouvait très vite dégénérer, Jacques Choquenet a tenu à démentir toute augmentation. Et pour illustrer ses propos, il avait même préparé ses fiches de paie de 2006, 2007 et 2008 pour bien montrer à tout le monde que cette info était erronée. Peut-être avait-il oublié qu’on parlait du budget 2009 et non de ceux des années précédentes ?
Quelques adjoints sont également montés au créneau : « C’est vrai que le budget des élus a été augmenté de 10%. Mais ce n’est parce qu’une somme supplémentaire a été prévue qu’elle sera forcément dépensée ». Si rien n’avait été prévu dans ce sens, il faudrait que ces derniers nous expliquent le but de leur démarche et la méthode employée lors de l’élaboration du budget. Parce qu’avec des contre-arguments pareils, il est possible que les Mussipontains se demandent une nouvelle fois s’ils les prennent pour des gogos.
PS : sur un certain nombre de dossiers, nous, on connaît la réponse…
Olivier Postal

jeudi 2 juillet 2009

Quel sac de crabes !!!

Dans la foulée de l’élection du nouveau maire a eu lieu au château de Charmilly l’élection du président de la Communauté des communes. Plusieurs scénarios étaient possibles :
* soit les élus communautaires optaient pour un changement total en élisant le maire socialiste de Blénod ;
* soit ils optaient pour le plus capé d’entre eux pour les affaires communautaires: Gérard Liger, maire d’Atton;
* soit ils choisissaient de mettre à la tête de l’institution le maire de la commune la plus importante et, logiquement, la mieux représentée : le nouveau maire de Pont-à-Mousson, Jacques Choquenet.
Très rapidement, Gérard Liger fut éliminé de la compétition, une nouvelle fois victime de la capacité de nuisance d’Henry Lemoine qui, en sous-main, a œuvré pour l’empêcher de prendre une place trop importante dans l’animation et la gestion du bassin de vie mussipontain. Comme d’habitude, ayant trop peur qu’il lui fasse de l’ombre, il a fait ce qu’il fallait pour l’évincer d’un poste qu’il aurait assumer vraisemblablement avec un certain talent.
Les deux autres candidats se sont donc présentés et, logiquement, c’est Jacques Choquenet qui l’a emporté. Ce qui est moins logique, c’est que sa victoire fut des plus étriquées. En analysant les résultats, il ne faut pas avoir fait Math Sup pour comprendre qu’il n’a pas fait l’unanimité dans son propre camp et donc que certains délégués mussipontains, issus de la majorité du conseil municipal de la Ville, n’ont pas voté pour lui.
C’est sympa de se sentir soutenu par ses « amis ».
Olivier Postal