mardi 12 août 2008

Trey Trey Trey bizarre...

Tous les jours, lorsque je pars et que je rentre du travail, je passe place de Trey, une place intéressante qui, par sa situation géographique, est un passage obligé pour se rendre à l’Abbaye des Prémontrés, l’une des merveilles architecturales de Pont-à-Mousson. Malheureusement, elle n’a jamais été mise en valeur et c’est bien dommage. Lorsqu’un projet immobilier y a été annoncé et que les travaux ont débuté, je m’en suis réjoui pensant qu’un projet d’ensemble suivrait. Quand les rangées d’agglos ont commencé à monter, je me suis vite rendu compte qu’architecturalement, le projet ne casserait pas trois pattes à un canard (à croire que dans les nouveaux projets, à Pont, la notion de beau n’a pas droit de citer)… mais bon, je me suis dit, qu’une fois fini, l’ensemble qui a dû être pensé par des spécialistes et analysé par les élus, apporterait certainement un plus au site et donc à la ville.
Et bien pas du tout… Un jour, les travaux se sont arrêtés net. Des barrières de chantier en ont interdits l’accès, les panneaux qui faisaient la promotion du site et annonçaient les partenaires ont disparu, et plus rien n’a bougé. Les jours, les semaines, les mois et bientôt les années ont passé, et rien n’a bougé. Ce projet fantôme, cette « verrue immobilière » ne redore évidemment pas la politique d’urbanisme de la ville qui, pourtant, en aurait bien besoin.
Mais quelles sont les vraies raisons de ce désastre ? On parle de dépôt de bilan. Dans ce cas, de nombreuses personnes doivent être sur le carreau : en effet, les travaux débutent uniquement lorsque les biens sont vendu (sur plan), l’argent récolté servant à payer la première tranche des travaux. Dans ce cas, les futurs propriétaires ont certainement payé une bonne partie du prix global de leur future habitation et se retrouvent le bec dans l’eau.
Ce qui est étonnant dans ce dossier, c’est qu’en posant des questions à droite à gauche, les yeux se lèvent au ciel, les sourires se crispent, et finalement, les réponses sont vagues, parfois presque gênées. On sent bien que de réelles zones d’ombre entourent cette affaire.
Pour éclaircir les choses une fois pour toutes, je compte sur vous. Si certaines personnes sont engagées dans ce projet d’une manière ou d’une autre, ou si d’autres ont des éléments concrets à révéler ou simplement à nous expliquer, qu’elles n’hésitent pas à prendre contact avec nous, à nous écrire sur notre boîte mail ou à faire des commentaires sur ce blog.
Merci d’avance.
Olivier Postal

mercredi 6 août 2008

Pas le bénéfice du doute

L’article de l’Est Républicain du 3 août concernant les nuisances engendrées par l’installation des containers d’ordures ménagères est décidément riche en enseignements.
Le premier est que les responsables de ce désastre visuel, et désormais olfactif, ont parfaitement conscience que la nappe phréatique de la Moselle est à peine à trois mètres sous la place Duroc car d’après les dires du vice-président de la Communauté des communes, interrogé par les journalistes, les « spécialistes » comptaient sur cette nappe pour refroidir les cuves et donc limiter les odeurs. Cela aurait pu être une bonne idée mais visiblement cela ne suffit pas. D’autre part, on aurait pu espérer qu’en ayant connaissance de la présence de cette nappe, les « spécialistes » qui nous dirigent penseraient à arrimer les cuves comme il se doit car, sinon, à la première crue, les containers seraient automatiquement surélevés par l’eau, ce qui engendrerait des dégâts considérables en surface. Or, malheureusement, il semble que cela n’ait pas été fait. Cela promet…
Le deuxième enseignement est que, si le vice-président de la Communauté des communes est au courant de la présence de l’eau si près de la surface, le président de la structure qui n’est autre que le maire de Pont-à-Mousson le sait également depuis longtemps. Le même qui, durant la dernière campagne électorale, promettait à tout rompre de créer un parking souterrain place Duroc pour régler le problème du manque de places de stationnement en centre-ville. Il savait parfaitement à l’époque, car il est censé, que, malgré ses dires, il n’avait absolument pas l’intention de lancer un tel projet. D’ailleurs, dans le budget 2008, pas un seul euro n’a été prévu pour une quelconque étude sur le sujet. Bref, ce n’est malheureusement qu’un nouvel exemple que pour être élu, il était prêt à promettre tout et n’importe quoi, partant cyniquement de l’idée que les promesses n’engagent que ceux qui les croient. Bref, il a berné très consciemment l’ensemble des Mussipontains pour ne pas perdre son mandat.
De nombreux politologues estiment que si la franchise et la droiture, qualités qui semble-t-il étaient siennes au début de sa carrière (1995), sont les armes nécessaires pour arriver au pouvoir, la démagogie est quant à elle l’arme de prédilection de ceux qui veulent le garder, quel qu’en soit le prix à payer. Un nuage de fumée qui dans ce cas précis s’est vite dissipé.
Olivier Postal

lundi 4 août 2008

Marche arrière toute !!!

« La place Duroc était noire de monde, le 31 août dernier (2007) pour l’inauguration de sa mise en lumière, réalisée par la Communauté de communes. L’éclairage des façades par le bas, la mise en valeur lumineuse des arcades, le rehaussement des monuments remarquables (l’hôtel de ville, la maison des 7 péchés capitaux) et l’illumination de la fontaine restaurée magnifient la place, cœur de la ville et lieu de nombreuses animations. »
Voilà l’article, intitulé « Place de lumière », paru dans le bulletin municipal de décembre 2007. Un joli petit encart qui reflétait bien le sentiment général de l’époque car, globalement, cette réalisation était plutôt une réussite (vous voyez, je ne suis pas toujours négatif).
Bref, c’était le bon temps. Depuis, la nouvelle municipalité a entrepris son opération de destruction de la place Duroc en y implantant ses fameux containers d’ordures ménagères. Bonjour l’esthétisme !!! Et comme si cela ne suffisait pas, lorsque les températures sont estivales, des odeurs nauséabondes envahissent leurs abords (voir l’article de l’Est Républicain du samedi 3 août). Inutile de vous dire que les riverains sont ravis. Après qu’on leur ait gâché la vue, maintenant ils ne peuvent plus ouvrir leurs fenêtres.
Alerté, et en l’absence du président, le vice-président de la Com ’com est venu sur place pour onstater les dégâts. Je suppose que le président, quant à lui, est en vacances et sirote tranquillement des boissons fraîches sur de magnifiques places du sud de la France … des places où il fait bon vivre, sans containers bien évidemment. En tous cas, c’est tout le mal qu’on lui souhaite.
A son retour, il serait néanmoins bon d’avoir également son avis sur ce problème : après tout, il est également maire de Pont-à-Mousson, je suppose que le confort et le bien-vivre de ses administrés le concernent un peu.
Revenons à notre vice-président : plein de bonne foi, il a reconnu devant les journalistes qu’il y avait effectivement un problème, et il a promis de réagir pour tenter de le régler rapidement.
Personnellement, et je suis loin d’être seul à le penser, il me semble que le meilleur moyen de régler une fois pour toute cette affaire serait tout bonnement de démonter ces containers totalement inadaptés, inesthétiques et maintenant nauséabonds. Quand le projet que l’on porte fait autant l’unanimité contre lui, c’est parce qu’il est tout simplement mauvais. En pareil cas, le bon sens est de faire marche arrière.
Olivier Postal